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Égypte.

Publié le 15/04/2013

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Égypte. 1 PRÉSENTATION Égypte, en arabe Mi?r , pays situé à la charnière de l'Afrique et de l'Asie, le plus peuplé du monde arabe. Sa capitale est Le Caire. L'Égypte est ouverte sur la mer Méditerranée au nord et sur la mer Rouge à l'est. Bordée à l'ouest par la Libye et au sud par le Soudan, l'Égypte s'étend à l'extrémité orientale de l'Afrique du Nord et se prolonge sur le continent asiatique par le Sinaï. Cette situation géographique détermine son appartenance au Proche-Orient. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie L'Égypte couvre une superficie de 997 739 km². Moins de 10 p. 100 du territoire est habité et cultivé. Il s'agit de la vallée et du delta du Nil, auxquels s'ajoutent les oasis occidentales. Le reste du pays est constitué de zones désertiques. À l'ouest s'étend, sur les deux tiers du pays, le désert Libyque, prolongeant le Sahara. Formé de plateaux de faible altitude et couvert de dunes de sable hautes de 300 à 400 m, il serait totalement inhospitalier s'il n'était creusé de dépressions dont la plus profonde -- celle de Kattara, au nord -- se situe à 133 m au-dessous du niveau de la mer et couvre 18 000 km². Les sources qui affleurent au fond de ces dépressions, et qu'alimente une nappe souterraine, ont permis la naissance d'oasis : du nord au sud se succèdent celles de Ouadi Natroum, du Fayoum, de Baharieh, de Farafreh, de Sioua, de Dakhleh et de Khargeh. Sur la rive orientale du Nil, le désert Arabique repose sur un fragment de la plaque continentale africaine relevé en bordure de la mer Rouge et du golfe de Suez par le jeu de la tectonique des plaques. Il s'élève depuis la vallée du Nil jusqu'à une altitude de 610 m à l'est et se hérisse, le long de la côte de la mer Rouge, de pics abrupts et déchiquetés culminant à 2 000 m d'altitude. À l'extrême sud, le long de la frontière avec le Soudan, le désert de Nubie est une vaste région de dunes et de plaines de sable. Le Sinaï, encadré par les fossés tectoniques de Suez et d'Aqaba et rattaché au désert Arabique par l'isthme de Suez, est constitué, dans sa partie septentrionale, d'une étendue sablonneuse, qui se prolonge par un plateau central (1 000 m). La pointe de la péninsule est dominée par des montagnes rocailleuses (mont Sinaï) culminant à plus de 2 000 m (mont Moïse, 2 637 m et Jabal Katharina, 2 642 m). Le Nil, dont les crues régulières ont fertilisé les terres égyptiennes depuis des millénaires et permis le peuplement de cette région désertique, pénètre en Égypte par le Soudan et remonte vers le nord sur 1 280 km pour se jeter dans la Méditerranée. Sur toute sa longueur, depuis la frontière sud jusqu'au Caire, il a creusé une étroite vallée, bordée de falaises. Le lac Nasser, immense réservoir de retenue du haut barrage d'Assouan, s'étend au-delà de la première cataracte, sur quelque 480 km de long et 16 km en son point le plus large. Au sud de la ville d'Edfou, la vallée du Nil dépasse rarement 3 000 m de large. D'Edfou en remontant vers Le Caire, sa largeur moyenne est de 23 km, et les terres arables se situent essentiellement sur la rive occidentale. Le fleuve se ramifie ensuite pour former un vaste delta (24 000 km2), plaine en forme d'éventail, sur 250 km jusqu'à la côte méditerranéenne. Le limon, déposé par le Nil de Rosette (Rashid en arabe), le Nil de Damiette (Dumyat en arabe) et les autres bras du fleuve, a fait de cette région, appelée Basse-Égypte, la plus fertile du pays. Cependant, le barrage d'Assouan a réduit le débit du Nil, provoquant l'érosion des terres côtières par les eaux salées de la Méditerranée et une salinisation des sols. Quatre lacs d'eau saumâtre peu profonds bordent la côte du delta. Un autre lac plus important, le Birket el-Keroun, est situé à l'intérieur des terres. Si l'Égypte possède 2 450 km de côtes, dont les deux tiers sur la mer Rouge, les échancrures pouvant abriter des ports se limitent à la côte du delta. 2.2 Climat À l'exception de la bordure littorale qui s'inscrit dans la zone climatique méditerranéenne, l'Égypte est soumise au climat tropical aride, caractérisé par une saison chaude, de mai jusqu'en septembre, et une saison fraîche, de novembre jusqu'en mars. Dans la région côtière, les températures varient d'un maximum de 37,2 ° à un minimum de 13,9 °. Le contraste thermique entre le jour et la nuit est particulièrement marqué dans les régions désertiques (maximum diurne de 45,6 °, minimum nocturne de 5,6 ° ; l'hiver, la température diurne peut tomber à 0 °). La région la plus humide se trouve le long de la côte méditerranéenne, où les précipitations annuelles moyennes atteignent 200 mm. Ce chiffre diminue rapidement vers le sud puisque Le Caire ne reçoit que 25 mm par an tandis que, dans certaines parties désertiques, il peut ne pleuvoir que tous les cinq ou dix ans. 2.3 Végétation et faune 2.3.1 Végétation Dans le delta, la vallée du Nil et les oasis, le palmier-dattier est l'arbre le plus répandu. Sycomores, tamariniers, acacias et caroubiers font également partie des espèces endémiques. Le cyprès, l'orme, l'eucalyptus, le mimosa, ainsi que divers arbres fruitiers ont été introduits par l'homme. Dans les régions arides, seuls les épineux résistent à l'absence de précipitations. Le papyrus, autrefois très répandu sur les rives du Nil, se limite maintenant à l'extrême sud du pays. 2.3.2 Faune La faune égyptienne est peu variée. Gazelles, fennecs, hyènes et chacals peuplent les déserts. Ânes sauvages, sangliers et mangoustes se rencontrent dans les montagnes qui bordent la mer Rouge. Le crocodile et l'hippopotame, autrefois répandus dans toute la vallée du Nil, sont désormais cantonnés dans la haute vallée du Nil. Le pays compte environ trois cents espèces d'oiseaux. Une centaine d'espèces de poissons se pêchent dans le Nil et les lacs du delta. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie L'Égypte est le pays arabe le plus peuplé : en 2008, la population égyptienne était estimée à 81,7 millions d'habitants. Elle s'accroît très rapidement, à raison de 1,2 million d'habitants par an, soit un taux d'accroissement naturel de 1,70 p. 100. 99 p. 100 de la population est concentrée sur moins de 4 p. 100 de la superficie totale, soit une densité dans les zones peuplées de 1 683 habitants au km2 (densité globale de 82 habitants au km²). En 2008, le taux de mortalité infantile s'élevait à 28 p. 1 000 ; l'espérance de vie à la naissance était de 71,8 ans. La formation du peuple égyptien remonte à l'époque gerzéenne (3500 av. J.-C.), lorsque des populations de souche chamito-sémitique se sont établies dans le pays. La population actuelle est issue de ce fonds ancien et des apports liés aux invasions qui ont marqué l'histoire de l'Égypte : Libyens, Grecs, Romains, mais surtout Arabes, qui ont conquis la région au VIIe siècle apr. J.-C. La population égyptienne est alors presque totalement arabisée. Seule demeure aujourd'hui une minorité nubienne, habitant depuis des millénaires les villages du sud de l'Égypte et du nord du Soudan. Mais la mise en eau du lac Nasser a détruit beaucoup de ces villages. 3.2 Divisions administratives et villes principales En 2005, 42 p. 100 des Égyptiens étaient citadins. La population du Caire était de 10,8 millions d'habitants en 2003. La capitale égyptienne a, dans sa croissance, absorbé la ville de Gizeh, centre industriel et site archéologique prestigieux. Toutes les autres villes d'importance se situent sur les côtes : Alexandrie, le grand port égyptien, et PortSaïd, à l'entrée du canal de Suez, sont baignées par la Méditerranée. Suez commande l'extrémité sud du canal. 3.3 Langues et religions L'arabe est la langue officielle. Le français et l'anglais sont parlés couramment en seconde langue au sein de l'élite urbaine. L'influence de la culture française, à travers sa langue, remonte au début du XIXe siècle, plus exactement à l'expédition de Bonaparte (voir campagne d'Égypte). Elle s'est perpétuée à travers le biais d'écoles (notamment religieuses) et d'institutions culturelles, même après que la Grande-Bretagne eut étendu sa domination politique sur le pays. L'islam sunnite est la religion officielle du pays et rassemble 90 p. 100 de la population. L'Église copte ( voir Églises chrétiennes d'Orient) s'est maintenue dans le pays après l'islamisation de celui-ci et compte environ 9 p. 100 de fidèles. 3.4 Éducation À l'avènement du régime républicain, seuls les enfants de l'élite urbaine avaient accès à l'éducation. Dans les campagnes, un enseignement rudimentaire, fondé sur la mémorisation plus que sur la réflexion, était assuré dans les écoles coraniques. Le nouveau régime, en 1952, a entrepris de démocratiser l'enseignement, rendu obligatoire et gratuit pour les enfants de 6 à 12 ans. L'analphabétisme a reculé de manière non négligeable. Cependant, en 1995, il concernait encore 48,6 p. 100 de la population, ce qui constitue un taux relativement élevé dans le monde arabe. Un tiers seulement des enfants accomplissaient une scolarité primaire et secondaire en 1970. Ils sont deux fois plus nombreux aujourd'hui et 29 p. 100 des jeunes Égyptiens poursuivent leurs études dans l'enseignement supérieur. L'université islamique al-Azhar occupe une place particulière dans l'enseignement supérieur. La mosquée, fondée au Caire en 970 apr. J.-C., est devenue un prestigieux centre d'enseignement de la théologie musulmane en même temps qu'un lieu d'élaboration du droit musulman. Son rayonnement au sein de la umma (communauté) musulmane demeure grand. Al-Azhar compte aujourd'hui 90 000 étudiants, égyptiens et non égyptiens, versés dans les sciences islamiques mais de plus en plus ouverts aux enseignements profanes. Méhémet Ali, dirigeant réformateur de l'Égypte au XIXe siècle, a doté le pays d'un réseau d'écoles supérieures spécialisées (médecine, administration, agriculture, etc.) dans le but de former les cadres supérieurs du nouvel État égyptien. En 1907 s'est ouverte la première université d'État, l'université du Caire, et, en 1919, des missionnaires protestants ont fondé l'Université américaine. Les universités provinciales se sont multipliées à partir des années 1950. Les femmes ont été autorisées à s'y inscrire en 1962. Le système d'enseignement égyptien est aujourd'hui confronté au problème de l'adéquation de la formation universitaire au monde du travail. Le président Nasser s'était engagé à trouver un emploi à tous les diplômés des universités égyptiennes, qui sont venus gonfler les effectifs de l'administration. Mais depuis le début des années 1970, le chômage des jeunes diplômés est devenu l'une des questions cruciales dans la société égyptienne. 3.5 Culture La culture de l'Égypte ancienne a nourri la civilisation grecque et l'histoire biblique, dont procède notre civilisation ( voir littérature de l'Égypte ancienne). Plus tard, la chrétienté égyptienne apportera une contribution essentielle au développement du monachisme chrétien. L'Égypte a été également, avec le Liban et la Syrie, le berceau de la ...

« ville de Gizeh, centre industriel et site archéologique prestigieux.

Toutes les autres villes d’importance se situent sur les côtes : Alexandrie, le grand port égyptien, et Port-Saïd, à l’entrée du canal de Suez, sont baignées par la Méditerranée.

Suez commande l’extrémité sud du canal. 3.3 Langues et religions L’arabe est la langue officielle.

Le français et l’anglais sont parlés couramment en seconde langue au sein de l’élite urbaine.

L’influence de la culture française, à travers salangue, remonte au début du XIXe siècle, plus exactement à l’expédition de Bonaparte ( voir campagne d’Égypte).

Elle s’est perpétuée à travers le biais d’écoles (notamment religieuses) et d’institutions culturelles, même après que la Grande-Bretagne eut étendu sa domination politique sur le pays. L’islam sunnite est la religion officielle du pays et rassemble 90 p.

100 de la population.

L’Église copte ( voir Églises chrétiennes d’Orient) s’est maintenue dans le pays après l’islamisation de celui-ci et compte environ 9 p.

100 de fidèles. 3.4 Éducation À l’avènement du régime républicain, seuls les enfants de l’élite urbaine avaient accès à l’éducation.

Dans les campagnes, un enseignement rudimentaire, fondé sur lamémorisation plus que sur la réflexion, était assuré dans les écoles coraniques.

Le nouveau régime, en 1952, a entrepris de démocratiser l’enseignement, rendu obligatoireet gratuit pour les enfants de 6 à 12 ans.

L’analphabétisme a reculé de manière non négligeable.

Cependant, en 1995, il concernait encore 48,6 p.

100 de la population, cequi constitue un taux relativement élevé dans le monde arabe.

Un tiers seulement des enfants accomplissaient une scolarité primaire et secondaire en 1970.

Ils sont deuxfois plus nombreux aujourd’hui et 29 p.

100 des jeunes Égyptiens poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur. L’université islamique al-Azhar occupe une place particulière dans l’enseignement supérieur.

La mosquée, fondée au Caire en 970 apr.

J.-C., est devenue un prestigieuxcentre d’enseignement de la théologie musulmane en même temps qu’un lieu d’élaboration du droit musulman.

Son rayonnement au sein de la umma (communauté) musulmane demeure grand.

Al-Azhar compte aujourd’hui 90 000 étudiants, égyptiens et non égyptiens, versés dans les sciences islamiques mais de plus en plus ouvertsaux enseignements profanes.

Méhémet Ali, dirigeant réformateur de l’Égypte au XIXe siècle, a doté le pays d’un réseau d’écoles supérieures spécialisées (médecine, administration, agriculture, etc.) dans le but de former les cadres supérieurs du nouvel État égyptien.

En 1907 s’est ouverte la première université d’État, l’université duCaire, et, en 1919, des missionnaires protestants ont fondé l’Université américaine.

Les universités provinciales se sont multipliées à partir des années 1950.

Les femmesont été autorisées à s’y inscrire en 1962. Le système d’enseignement égyptien est aujourd’hui confronté au problème de l’adéquation de la formation universitaire au monde du travail.

Le président Nasser s’étaitengagé à trouver un emploi à tous les diplômés des universités égyptiennes, qui sont venus gonfler les effectifs de l’administration.

Mais depuis le début des années 1970,le chômage des jeunes diplômés est devenu l’une des questions cruciales dans la société égyptienne. 3.5 Culture La culture de l’Égypte ancienne a nourri la civilisation grecque et l’histoire biblique, dont procède notre civilisation ( voir littérature de l’Égypte ancienne).

Plus tard, la chrétienté égyptienne apportera une contribution essentielle au développement du monachisme chrétien. L’Égypte a été également, avec le Liban et la Syrie, le berceau de la renaissance culturelle arabe (la Nahda ) du XIXe siècle.

Poètes, écrivains, dramaturges ont façonné l’histoire de la littérature égyptienne ( voir littérature arabe).

L’Égypte se distingue, par ailleurs, du reste du monde arabe par une abondante production cinématographique : elle produit chaque année des centaines de films et de séries télévisées qu’elle exporte dans tout le monde arabe et au-delà.

La littérature égyptienne, comme le cinéma, agagné une reconnaissance récente en Europe — particulièrement en France —, comme en témoignent l’attribution du prix Nobel de littérature en 1988 à l’écrivain égyptienNaguib Mahfouz ou les succès remportés par le réalisateur Youssef Chahine qui traite de sujets actuels de façon critique. L’Égypte possède des musées remarquables, parmi lesquels le Musée égyptien ou musée des Antiquités égyptiennes.

Le patrimoine est riche et varié de même que l’art del’Égypte. La presse égyptienne est la plus développée du monde arabe, et Le Caire est le principal centre d’édition du Proche-Orient.

Le premier quotidien d’Égypte est al-Ahram (les pyramides ).

Il tire à près d’un million d’exemplaires, soit le tiers de la diffusion quotidienne totale.

La presse, malgré une histoire ancienne (elle est née dans les années 1860), reste contrôlée par le gouvernement. 3.6 Institutions et vie politique La République arabe d’Égypte est régie par la Constitution de 1971, qui instaure un régime présidentiel fort. 3.6. 1 Organisation des pouvoirs Le président de la République est le chef de l’État.

Détenteur du pouvoir exécutif, il était élu par référendum populaire pour six ans, sur proposition de l’Assemblée dupeuple, le corps législatif jusqu’à l’amendement constitutionnel approuvé par référendum en mai 2005 qui institue l’élection au suffrage universel du président de laRépublique parmi plusieurs candidats.

Il nomme et peut révoquer le Premier ministre, à la tête du gouvernement.

Le président de la République peut dissoudre l’Assembléeet gouverner par décrets dans des circonstances critiques. Le pouvoir législatif est dévolu à un Parlement monocaméral, l’Assemblée du peuple.

Celle-ci comprend 454 membres dont 444 sont élus au suffrage universel direct, tandisque les 10 membres restants, issus de la communauté copte, sont nommés par le président de la République.

Les députés ont un mandat de cinq ans.

Leurs compétencessont, selon la Constitution, proches de celles qui sont dévolues aux représentants du peuple dans les régimes parlementaires occidentaux : ils votent le budget, peuventconstituer des commissions d’enquête et retirer leur confiance au gouvernement.

Dans la pratique, l’Assemblée n’a guère le pouvoir de s’opposer au chef de l’État, d’autantque, depuis l’indépendance, elle est dominée par le parti présidentiel. La branche législative comprend aussi un Conseil consultatif (Majlis al-Choura), composé de 264 membres, dont 176 sont élus au suffrage universel et 88 sont nommés parle président de la République. 3.6. 2 Partis politiques L’existence de partis politiques en Égypte date du protectorat britannique.

Le plus ancien, le Wafd (« délégation »), a été le principal mouvement nationaliste jusqu’à laSeconde Guerre mondiale.

Il a, depuis, très considérablement décliné et représente aujourd’hui une partie de l’opposition laïque sous le nom de Néo-Wafd.

Favorable aulibéralisme économique, il se positionne sur l’échiquier politique au centre-droit.

Le Parti national démocratique (PND), parti présidentiel, est l’héritier de l’ancien partiunique, l’Union socialiste arabe, constitué sous la présidence de Nasser.

Malgré l’adoption du multipartisme, en 1977, le PND a maintenu son hégémonie sur la vie politiqueégyptienne. Le Parti communiste demeure interdit en Égypte de même que les mouvements islamistes Jihad et Jamaa islamiya, en conflit ouvert, depuis le début des années 1990, avecle pouvoir.

Le mouvement des Frères musulmans, fondé en 1928 et qui a longtemps représenté seul la mouvance islamiste égyptienne, participe à la vie politique en. »

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