Égypte.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document
«
ville de Gizeh, centre industriel et site archéologique prestigieux.
Toutes les autres villes d’importance se situent sur les côtes : Alexandrie, le grand port égyptien, et Port-Saïd, à l’entrée du canal de Suez, sont baignées par la Méditerranée.
Suez commande l’extrémité sud du canal.
3.3 Langues et religions
L’arabe est la langue officielle.
Le français et l’anglais sont parlés couramment en seconde langue au sein de l’élite urbaine.
L’influence de la culture française, à travers salangue, remonte au début du XIXe siècle, plus exactement à l’expédition de Bonaparte ( voir campagne d’Égypte).
Elle s’est perpétuée à travers le biais d’écoles (notamment religieuses) et d’institutions culturelles, même après que la Grande-Bretagne eut étendu sa domination politique sur le pays.
L’islam sunnite est la religion officielle du pays et rassemble 90 p.
100 de la population.
L’Église copte ( voir Églises chrétiennes d’Orient) s’est maintenue dans le pays après l’islamisation de celui-ci et compte environ 9 p.
100 de fidèles.
3.4 Éducation
À l’avènement du régime républicain, seuls les enfants de l’élite urbaine avaient accès à l’éducation.
Dans les campagnes, un enseignement rudimentaire, fondé sur lamémorisation plus que sur la réflexion, était assuré dans les écoles coraniques.
Le nouveau régime, en 1952, a entrepris de démocratiser l’enseignement, rendu obligatoireet gratuit pour les enfants de 6 à 12 ans.
L’analphabétisme a reculé de manière non négligeable.
Cependant, en 1995, il concernait encore 48,6 p.
100 de la population, cequi constitue un taux relativement élevé dans le monde arabe.
Un tiers seulement des enfants accomplissaient une scolarité primaire et secondaire en 1970.
Ils sont deuxfois plus nombreux aujourd’hui et 29 p.
100 des jeunes Égyptiens poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur.
L’université islamique al-Azhar occupe une place particulière dans l’enseignement supérieur.
La mosquée, fondée au Caire en 970 apr.
J.-C., est devenue un prestigieuxcentre d’enseignement de la théologie musulmane en même temps qu’un lieu d’élaboration du droit musulman.
Son rayonnement au sein de la umma (communauté) musulmane demeure grand.
Al-Azhar compte aujourd’hui 90 000 étudiants, égyptiens et non égyptiens, versés dans les sciences islamiques mais de plus en plus ouvertsaux enseignements profanes.
Méhémet Ali, dirigeant réformateur de l’Égypte au XIXe siècle, a doté le pays d’un réseau d’écoles supérieures spécialisées (médecine, administration, agriculture, etc.) dans le but de former les cadres supérieurs du nouvel État égyptien.
En 1907 s’est ouverte la première université d’État, l’université duCaire, et, en 1919, des missionnaires protestants ont fondé l’Université américaine.
Les universités provinciales se sont multipliées à partir des années 1950.
Les femmesont été autorisées à s’y inscrire en 1962.
Le système d’enseignement égyptien est aujourd’hui confronté au problème de l’adéquation de la formation universitaire au monde du travail.
Le président Nasser s’étaitengagé à trouver un emploi à tous les diplômés des universités égyptiennes, qui sont venus gonfler les effectifs de l’administration.
Mais depuis le début des années 1970,le chômage des jeunes diplômés est devenu l’une des questions cruciales dans la société égyptienne.
3.5 Culture
La culture de l’Égypte ancienne a nourri la civilisation grecque et l’histoire biblique, dont procède notre civilisation ( voir littérature de l’Égypte ancienne).
Plus tard, la chrétienté égyptienne apportera une contribution essentielle au développement du monachisme chrétien.
L’Égypte a été également, avec le Liban et la Syrie, le berceau de la renaissance culturelle arabe (la Nahda ) du XIXe siècle.
Poètes, écrivains, dramaturges ont façonné l’histoire de la littérature égyptienne ( voir littérature arabe).
L’Égypte se distingue, par ailleurs, du reste du monde arabe par une abondante production cinématographique : elle produit chaque année des centaines de films et de séries télévisées qu’elle exporte dans tout le monde arabe et au-delà.
La littérature égyptienne, comme le cinéma, agagné une reconnaissance récente en Europe — particulièrement en France —, comme en témoignent l’attribution du prix Nobel de littérature en 1988 à l’écrivain égyptienNaguib Mahfouz ou les succès remportés par le réalisateur Youssef Chahine qui traite de sujets actuels de façon critique.
L’Égypte possède des musées remarquables, parmi lesquels le Musée égyptien ou musée des Antiquités égyptiennes.
Le patrimoine est riche et varié de même que l’art del’Égypte.
La presse égyptienne est la plus développée du monde arabe, et Le Caire est le principal centre d’édition du Proche-Orient.
Le premier quotidien d’Égypte est al-Ahram (les pyramides ).
Il tire à près d’un million d’exemplaires, soit le tiers de la diffusion quotidienne totale.
La presse, malgré une histoire ancienne (elle est née dans les années 1860), reste contrôlée par le gouvernement.
3.6 Institutions et vie politique
La République arabe d’Égypte est régie par la Constitution de 1971, qui instaure un régime présidentiel fort.
3.6. 1 Organisation des pouvoirs
Le président de la République est le chef de l’État.
Détenteur du pouvoir exécutif, il était élu par référendum populaire pour six ans, sur proposition de l’Assemblée dupeuple, le corps législatif jusqu’à l’amendement constitutionnel approuvé par référendum en mai 2005 qui institue l’élection au suffrage universel du président de laRépublique parmi plusieurs candidats.
Il nomme et peut révoquer le Premier ministre, à la tête du gouvernement.
Le président de la République peut dissoudre l’Assembléeet gouverner par décrets dans des circonstances critiques.
Le pouvoir législatif est dévolu à un Parlement monocaméral, l’Assemblée du peuple.
Celle-ci comprend 454 membres dont 444 sont élus au suffrage universel direct, tandisque les 10 membres restants, issus de la communauté copte, sont nommés par le président de la République.
Les députés ont un mandat de cinq ans.
Leurs compétencessont, selon la Constitution, proches de celles qui sont dévolues aux représentants du peuple dans les régimes parlementaires occidentaux : ils votent le budget, peuventconstituer des commissions d’enquête et retirer leur confiance au gouvernement.
Dans la pratique, l’Assemblée n’a guère le pouvoir de s’opposer au chef de l’État, d’autantque, depuis l’indépendance, elle est dominée par le parti présidentiel.
La branche législative comprend aussi un Conseil consultatif (Majlis al-Choura), composé de 264 membres, dont 176 sont élus au suffrage universel et 88 sont nommés parle président de la République.
3.6. 2 Partis politiques
L’existence de partis politiques en Égypte date du protectorat britannique.
Le plus ancien, le Wafd (« délégation »), a été le principal mouvement nationaliste jusqu’à laSeconde Guerre mondiale.
Il a, depuis, très considérablement décliné et représente aujourd’hui une partie de l’opposition laïque sous le nom de Néo-Wafd.
Favorable aulibéralisme économique, il se positionne sur l’échiquier politique au centre-droit.
Le Parti national démocratique (PND), parti présidentiel, est l’héritier de l’ancien partiunique, l’Union socialiste arabe, constitué sous la présidence de Nasser.
Malgré l’adoption du multipartisme, en 1977, le PND a maintenu son hégémonie sur la vie politiqueégyptienne.
Le Parti communiste demeure interdit en Égypte de même que les mouvements islamistes Jihad et Jamaa islamiya, en conflit ouvert, depuis le début des années 1990, avecle pouvoir.
Le mouvement des Frères musulmans, fondé en 1928 et qui a longtemps représenté seul la mouvance islamiste égyptienne, participe à la vie politique en.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les femmes égyptienne dans l'Égypte ancienne
- CHANTS D’AMOUR DE L’ANTIQUE ÉGYPTE. (résumé & analyse)
- ENSEIGNEMENTS DE L’ANCIENNE ÉGYPTE (Les) (résumé)
- CHANT DES PLAIES D’ÉGYPTE Nathan Altermann (résumé)
- HÉLÈNE D'ÉGYPTE (résumé)