Devoir de Philosophie

Émirats arabes unis.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

Émirats arabes unis. 1 PRÉSENTATION Émirats arabes unis, en arabe Al Im?r? t, pays du Proche-Orient situé sur la côte orientale de la péninsule Arabique. Sa capitale est Abou Dabi. Les Émirats arabes sont une fédération de sept émirats (Abou Dabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Umm al-Qaïwain, Fujaïrah et Ras al-Khaïmah). Leur territoire est délimité au nord par le Qatar et le golfe Arabo-Persique, à l'est par le golfe d'Oman et l'État du même nom, au sud et à l'ouest par l'Arabie saoudite. Abou Dabi, l'émirat le plus important tant par son étendue que par ses ressources financières, est le siège de la fédération, constituée en 1971 par six émirats, les « États de la Trêve « (Trucial States), auxquels est venu s'ajouter, en 1972, celui de Ras al-Kaïmah. La ville d'Abou Dabi, capitale du pays, abrite le gouvernement fédéral et met en oeuvre la politique extérieure, la défense et l'enseignement des sept émirats. Les Émirats arabes unis constituent l'une des zones les plus riches du monde, possédant le plus haut revenu par habitant. Leur économie repose tout entière sur l'exploitation des hydrocarbures. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES Le pays s'étend d'une part sur 1 450 km de côtes dans le golfe Arabo-Persique (à l'exception de Fujaïrah), et d'autre part sur 80 km de côtes dans le golfe d'Oman. La superficie des Émirats arabes unis est de 83 600 km² et se répartit inégalement suivant les États : Abou Dabi, avec 67 600 km2, est cinq fois plus étendu que les six autres émirats réunis. Dubaï, le deuxième émirat en taille, ne compte que 3 840 km2, tandis que le plus petit, Ajman, ne s'étend que sur 250 km2. Le pays est désertique et montagneux, et n'offre par conséquent que de très faibles possibilités pour l'agriculture, à l'exception notable de Ras al-Khaïmah. Adossé à la chaîne montagneuse omanaise de l'al-Hajjar (littéralement « la pierre «), cet émirat reçoit des précipitations assez importantes qui permettent la pratique de l'élevage et la culture de légumes et de fruits, dattes et mangues notamment. La population se concentre dans les villes côtières ou dans les oasis &ag...

« Les émirats entrent véritablement dans l’histoire des relations internationales lorsque la question des frontières avec leur voisin du nord, l’Arabie Saoudite, alors sousprotection américaine, est posée en 1933.

La délimitation des frontières pose en effet le problème de la répartition des immenses réserves pétrolières progressivementmises au jour : le premier gisement de pétrole dans les Émirats est découvert en 1953, à Abou Dabi.

Les sept cheikhs subissent alors, d’une part, les pressions desBritanniques les invitant à leur accorder des concessions, et font face, d’autre part, aux mutations d’une économie traditionnelle essentiellement fondée sur la cultureperlière, entrée en crise dans les années 1930 du fait de la concurrence des perles japonaises.

Ils restent ainsi associés à la Grande-Bretagne, tout en signant à Dubaï unpremier traité d’association, en février 1968, avec Bahreïn et le Qatar.

Ces deux pays choisissent finalement de faire cavalier seul et se retirent, laissant les sept émiratsformer en 1971 la fédération que l’on connaît aujourd’hui sous le nom d’Émirats arabes unis. 5.2 Hydrocarbures et relations internationales Les revenus des hydrocarbures, en constante augmentation jusqu’à la moitié des années 1980, ont fait des Émirats l’un des pays les plus riches du monde, mais aussi l’undes plus convoités.

Il reste, de ce fait, à la merci de conflits frontaliers, notamment avec l’Iran qui, en 1992, a annexé trois îles situées dans le détroit d’Ormuz, jusqu’icicoadministrées avec le Sharjah, et dans une moindre mesure avec l’Arabie Saoudite.

En 1996, le chef du gouvernement des Émirats refuse ainsi de recevoir le Premierministre iranien en raison de ce différend, tout en maintenant des relations économiques.

Le pays a souvent recherché la protection d’États plus puissants, dans un cadrerégional, en intégrant notamment, en 1981, le Conseil de coopération du Golfe, puis en signant des accords de défense et de coopération avec des puissances occidentales :la France, qui a vendu 436 chars Leclerc au gouvernement d’Abou Dabi en 1993, la Grande-Bretagne (accords de défense du 28 novembre 1996) et les États-Unis (achat de80 avions F-16 en 1999).

À partir de 1997, prenant ses distances avec les pays occidentaux, le cheikh Zayed, président de la Fédération, boycotte la Conférenceéconomique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui se tient en novembre 1997 et se déclare opposé aux frappes aériennes menées par les États-Unis contre l’Irak. 5.3 L’accession au pouvoir de cheick Khalifa Fêtant leurs trente ans d’existence en 2001, les Émirats arabes unis rompent leurs relations avec les talibans au lendemain des attentats du 11 septembre, mais doiventfaire face aux accusations de Washington concernant leur rôle présumé dans le blanchiment de capitaux liés au terrorisme.

Une loi antiblanchiment est promulguée enmai 2002.

En septembre 2003, l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale se tient à Dubaï.

À la mort du cheikh Zayed Ben Sultan el-Nahaïan ennovembre 2004, son fils le cheikh Khalifa Ben Sultan el-Nahaïan lui succède à la tête de l’émirat d’Abou Dabi et de la fédération — il assurait de fait ces fonctions depuisplusieurs années en raison de l’état de santé de son père.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles