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Etude de cas : le Brésil et le Mexique

Publié le 28/09/2013

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Dès 1856, le pays s'ouvre aux investissements extérieurs au détriment des terrains indiens. Plus tard, les grandes haciendas sont démantelées pour constituer des parcelles individuelles de 20 hectares transmissibles. Les limites de la réforme ' se font vite sentir. La poussée démographique ne règle pas le problème foncier (100 000 ejidos pour 3 millions de demandes) et la parcellisation ne s'inscrit pas dans un projet plus vaste. Ainsi, la mise en valeur des ejidos demeure archaïque (peu d'irrigation, d'engrais, d'eau potable, d'accès), la division après héritage fait son oeuvre (1 million de parcelles ont moins de 5 hectares) et les nouvelles terres sont réservées au tourisme.

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« •Le Mexique est cependant le pays de la réforme agraire.

Engagée il y a 140 ans, elle a soutenu 3 millions de paysans par la création de 20 000 ejidos (soit plus de 100 millions d'hectares).

• Dès 1856, le pays s 'ouvre aux investissements extérieurs au détriment des ter­ rains indiens .

Plus tard, les grandes haciendas sont démantelées pour constituer des parcelles individuelles de 20 hectares transmissibles.

Les limites de la réforme ' se font vite sentir.

La poussée démographique ne règle pas le problème foncier (100 000 ejidos pour 3 millions de demandes) et la parcellisation ne s'inscrit pas dans un projet plus vaste.

Ainsi, la mise en valeur des ejidos demeu re archaïque (peu d'irrigation, d'engrais, d'eau potable, d 'accès), la division après héritage fait son œuvre (1 million de parcelles ont moins de 5 hectares) et les nouvelles terres sont réservées au tourisme.

• Existe-t-il encore une porte de sortie ? •L'agriculture sur brûlis empiète sur la forêt et le revenu agricole n'augmente pas pour autant : deux tiers des ruraux sont mal nourris et 60 % d'entre eux sont anal­ phabètes.

Les devises pétrolières ne peuvent pallier les coûts des importations ali­ mentaires.

• La non-intervention de l' État et l'ouverture mexicaine sur les marchés ont mar­ qué la fin de la réforme.

L' ejido a été réformé, les grandes exploitations légalisées et les capitaux américains largement insufflés dans l'économie rurale.

•L ' intégration au sein de l'ALENA ouvre des perspectives de marché mais les spé­ cialisations sont rares (tomate, piment, aubergine, horticulture).

Sous la pression du FMI, le pays doit rembourser sa dette.

L'investissement rural chute de 80 % et les populations en subissent le contrecoup .

•. »

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