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Etude de cas : l'explosion urbaine en Égypte

Publié le 01/10/2013

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L'Égypte a longtemps été un pays rural, il a fallu attendre les années 1950 pour que le seuil de 40 % de citadins soit dépassé. Aujourd'hui, un Égyptien sur deux vit en ville et 32 % au Caire. Pour autant, on ne peut parler d'explosion urbaine puisque le taux d'accroissement des villes est de très peu supérieur à la croissance globale de la population (soit 2,5 % par an)...

Seulement trois quarts des logements sont raccordés et les dysfonctionnements sont nombreux car 25 % de l'eau est perdue du fait des ruptures de canalisation et près de 40 % n'est pas facturée. Les quartiers non reliés sont dans l'obligation de l'acheter 200 fois plus cher et à des vendeurs. Les améliorations ne peuvent être que ponctuelles du fait de la densité des constructions.

« • La crise des logements On estime à un million le nombre de logements qui manque dans la capitale.

Si l'on ajoute que près d' un tiers des ménages est dans l' incapacité de faire face à des charges locatives , le problème de suroccupation du centre est plus percep­ tible .

Des densités de 1 500 à 2 500 hab/ km 2 sont fréquentes.

Ainsi, près de la colline de Moqattan , les nécropoles (cités des morts) servent d'abri pour 300 000 à 500 000 personnes.

Les immeubles de la vieille ville, les quartiers ouest de Dokki et nord de Cabra font l'objet de surélévation illicite.

Malgré les risques d'ef ­ fondrement , 500 000 citadins vivent dans ces• aménagements des terrasses"· Les constructions illégales gagnent les proches périphéries et empiètent chaque année de 550 hectares sur des terres agricoles du delta du Nil.

La population est constituée d'indigents mais aussi de classes moyennes.

•Les problèmes d'assainissement Seulement trois quarts des logements sont raccordés et les dysfonctionnements sont nombreux car 25 % de l'eau est perdue du fait des ruptures de canalisation et près de 40 % n'est pas facturée.

Les quartiers non reliés sont dans l'obligation de l ' acheter 200 fois plus cher et à des vendeurs.

Les améliorations ne peuvent être que ponctuelles du fait de la densité des constructions.

•L'impossible planification Deux logiques de planification avaient été envisagées .

L' une portait sur la création de villes nouvelles à plus de 50 kilomètres du Caire (Ramadan , Sadate City).

Ces unités de 500 000 à 1 500 000 habitants devaient fonctionner de manière auto­ nome.

L'autre projet s'inscrivait dans la continuité des banlieues du Caire.

La créa­ tion de new settlements ou de cités satell ites (Quinze de Mai , Al Ubur) n'a pas eu plus de succès que les précédentes , l' attrait de la capitale étant plus fort et les loyers moins élevés.

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