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Étude de doc. L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie (Plan détaillé )

Publié le 24/03/2024

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« Étude de doc.

L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie (Plan détaillé ) La France et l’Algérie partagent une histoire « douloureuse » selon François Hollade en lien avec la colonisation et une guerre de décolonisation de 1954 à 196.

Les différentes mémoires qui en découlent restent sources de tensions entre les 2 pays.

Dans ce discours du 20 décembre 2012, le président de la République française, François Hollande s’adresse aux députés algériens et donc à travers eux au peuple algérien tout entier.

Hollande qui a été élu quelques mois auparavant effectue ici un de ces tous premiers déplacements à l’étranger.

Il est vrai que l’année 2012 marque le cinquantième anniversaire des accords d’Évian qui mettent fin à la guerre d’Algérie en mars et de l’indépendance du pays en juillet.

Il insiste ici sur l’importance de la vérité et donc de l’histoire pour permettre dialogue entre les 2 pays. En quoi ce discours illustre-t-il le rôle de l’histoire dans l’apaisement des différentes mémoires de la guerre d’Algérie ? I.

Un discours qui incite à l’expression de toutes les mémoires 1/reconnaissance en premier lieu de la mémoire algérienne -> remise en cause du colonialisme « système injuste et brutal » = rappel colonisation française pendant « 132 ans » 1830-1962 car colonie de peuplement qui repose sur inégalités ; reconnaissance aussi des massacres de Sétif, une répression sanglante des velléités d’indépendance de manifestants le 8 mai 1945 -> reconnaissance de la légitimité du combat algérien « qui s’est délivré du système colonial » = allusion au combat du FLN de 1954 à 1962 , FLN toujours au pouvoir 2/ reconnaissance « des mémoires » au pluriel -> celle des « Français d’Algérie » pieds noirs avec relations « tellement humaines » au-delà des conditions « intolérables » ; 1 M de rapatriés en 1962 -> des mémoires qui n’apparaissent pas explicitement dans le texte : celle des Harkis ( considérés comme des traitres par Algériens) mais aussi des appelés du contingent => mémoire, vécu d’événements par individus ou groupes ; charge émotionnelle donc mémoire sélective et subjective d’où rôle de l’histoire II.

Des difficultés parfois pour établir l’histoire 1/ Du côté français, une volonté d’oublier le conflit = « lutter contre dissimulation, oubli déni » -> « une guerre qui n’a pas dit son nom longtemps » = seulement en oct. 1999, avant « événements d’Algérie » -> devoir de vérité sur « massacres, torture » = torture de l’armée française au cours bataille d’Alger.... »

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