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Étude de documents Le modèle soviétique, projets et réalités (1945 - 1991)

Publié le 09/09/2014

Extrait du document

Être stalinien en 1949

[...] Des centaines de millions d'hommes et de femmes saluent en Staline l'homme de la victoire sur la barbarie, l'homme de la paix qui lutte pour faire échec aux plans de fauteurs de guerres l'homme du

 

socialisme qui montre le chemin de l'avenir, le chemin d'une civilisa¬tion nouvelle fondée sur la disparition de l'exploitation de l'homme par l'homme.

Ils saluent en Staline l'homme de la libération des peuples coloniaux et dépendants, l'homme de l'indépendance et de la fraternité des nations. Ils saluent en Staline l'homme du parti de type nouveau qui a permis de faire du rêve socialiste de nos pères une réalité triomphante.

Les peuples saluent en Staline le géant de la pensée et de l'action, le guide du mouvement ouvrier international, le modèle, l'exemple, le maître de tous les hommes d'avant-garde, de tous les prolétaires qui ont pour objectif la victoire de la liberté, de la paix et du socialisme.

Ce que certains considèrent comme un qualificatif qu'ils voudraient outrageant est pour nous un titre de gloire. [...]

Extrait d'une conférence prononcée par Jacques Duclos, dirigeant du Parti communiste français, le 23 décembre 1949. Cité par Roger MARTELLI, Communisme français, Éditions Messidor, Paris, 1984.

Extrait du discours de démission de Mikhail Gorbatchev

Le destin a voulu qu'au moment où j'accédais aux plus hautes fonc­tions de l'État, il était clair que le pays allait mal. Tout ici est abon­dance : la terre, le pétrole, le gaz, le charbon, les métaux précieux, d'autres richesses naturelles, sans compter l'intelligence et les talents que Dieu ne nous a pas comptés, et pourtant nous vivons bien plus mal que dans les pays développés, nous prenons toujours plus de retard par rapport à eux.

La raison en était déjà claire — la société étouffait dans le carcan du système administratif de commande. Condamnée à servir l'idéologie et à porter le terrible fardeau de la militarisation à outrance, elle était à la limite du supportable. Toutes les tentatives de réformes partielles — et nous en avons eu beaucoup — ont échoué l'une après l'autre. Le pays perdait ses objectifs. Il n'était plus possible de vivre ainsi. Il fal­lait tout changer radicalement.

Mikhaïl GORBATCHEV, discours télévisé du 25 décembre 1991 (extraits). Cité dans Le Figaro du 26 décembre 1991 — Traduction AFP.

« socialisme qui montre le chemin de l'avenir, le chemin d'une civilisa­ tion nouvelle fondée sur la disparition de l'exploitation de l'homme par l'homme.

Ils saluent en Staline l'homme de la libération des peuples coloniaux et dépendants, l'homme de l'indépendance et de la fraternité des nations.

Ils saluent en Staline l'homme du parti de type nouveau qui a permis de faire du rêve socialiste de nos pères une réalité triomphante.

Les peuples saluent en Staline le géant de la pensée et de l'action, le guide du mouvement ouvrier international, le modèle, l'exemple, le maître de tous les hommes d'avant-garde, de tous les prolétaires qui ont pour objectif la victoire de la liberté, de la paix et du socialisme.

Ce que certains considèrent comme un qualificatif qu'ils voudraient outrageant est pour nous un titre de gloire.

[ ...

] Extrait d'une conférence prononcée par Jacques Duclos, dirigeant du Parti communiste français, le 23 décembre 1949.

•Document 3 Cité par Roger MARTELLI, Communisme français, Éditions Messidor, Paris, 1984.

Rapport secret de N.S.

Khrouchtchev au xx• Congrès du PCUS Février 1956 (extraits) Staline avait renoncé à la méthode léniniste consistant à convaincre et éduquer ; il avait abandonné la méthode de la lutte idéologique pour celle de la violence administrative, des répressions de masse et de la terreur ...

Staline avait désigné comme étant le meilleur hymne national de l'Union soviétique celui qui ne contient pas un mot sur le Parti Communiste mais qui contient l'éloge sans précédent de Staline ...

Est-ce à l'insu de Staline que de nombreuses villes ou entreprises ont pris son nom? ...

Nous considérons que Staline a été encensé à l'excès ...

Nous ne pouvons dire que ses actes étaient ceux d'un despote pris de vertige.

Il était convaincu que cela était nécessaire dans l'intérêt du Parti, des masses laborieuses pour défendre les conquêtes de la Révo­ lution.

C'est là que réside la tragédie ! Cité par Branko LAZITCH, Le rapport Khrouchtchev et son histoire, Paris, Le Seuil, 1976.. »

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