EVOLUTION ACTUELLE DES FRANÇAIS

« LES FRANÇAIS ET LEUR PLACE DANS LE MONDE Il.

- Le monde du travail 1.

Une formation meilleure Objectif: doubler le nombre des bacheliers (1986 : 40 % des jeunes).

Depuis 1985, micro-ordinateurs dans les écoles.

Le niveau des études, notamment féminines, s'accroît.

Les postes non qualifiés disparaissent (ex.

: OS remplacés par des robot-trompe pour la peinture automobile).

2 Redistribuer le travail ? En 2000, on pourra sans doute fabriquer autant de richesses qu'au­ jourd'hui avec 30 % de la main-d'œuvre actuelle ; les 70 % restant pourraient être consacrés à l'univers non marchand (ex.

: soins aux vieillards) ; autre piste : horaires souples, partage du temps de travail.

3.

L'entreprise post-taylorienne Le rôle des syndicats diminue : 7 M de syndiqués en 1945, 3 M actuellement ; taux très faible chez les jeunes : crainte de perdre leur emploi, mentalités moins anticapitalistes depuis la crise.

Responsabi­ lisation des partenaires de la production devant des consommateurs de plus en plus exigeants.

Apparition de« cercles de qualité »sur le modèle japonais.

Ill.

- Des innovations qui changent la vie 1.

Sur le plan médical Progrès techniques (ex.

: amniocentèses prénatales, scanner).

Mala­ dies infec~ieuses jugulées (sauf SIDA) ; mais affections de pays riche (notamment cardio-vasculaires).

Vogue des médecines parallèles.

Coût croissant des dépenses de santé : près de 20 % du budget des ménages.

2.

Dans la vie courante • Innovations apportant gains de temps ou de qualité dans les loisirs ou le travail.

Bon équipement des mènages : en 1988, presque roo % ont réfrigérateurs et TV, 80 % auto et téléphone, 25 % un lave­ vaisselle.

Généralisation des hypermarchés.

• Informatique : Minitel depuis 1980, cartes à mémoire, photoco­ pieuses plus performantes ; sons et images mieux maîtrisés : magné­ toscopes, disques compact...

La société française reste inégalitaires : 2 M d'hommes vivent dans la misère (Revenu minimum d'insertion à partir de 1989), le double dans la pauvreté relative, malgré une protection sociale très élaborée.

Dans l'ensemble, société d'abondance, risquant d'être étouffée par son maté­ rialisme?. »