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EXPOSE : OCEAN ET EVOLUTION DU CLIMAT

Publié le 11/03/2012

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INTRODUCTION : LE ROLE DE L’OCEAN DANS L’EVOLUTION DU CLIMAT

Le climat de la Terre et son évolution résultent d'interactions complexes entre plusieurs acteurs qui, outre l'atmosphère, sont l'océan (l'hydrosphère), la glace (la cryosphère), les continents (la lithosphère) et le monde vivant (la biosphère). Parmi tous ces acteurs, l'océan joue un rôle particulièrement important : c'est lui qui impose, en fait, le rythme de son évolution à la « machine « climatique, à des échelles variant de la saison à plusieurs siècles.

Plan :

Introduction : Le rôle de l’océan dans l’évolution du climat

I. La variabilité climatique interannuelle

II. L'accroissement de l'effet de serre

III. L'océan, maître du climat

IV. L'océan, source d'énergie.

a) L'océan, transporteur de chaleur.

b) L'océan, pompe à chaleur.

c) L'océan, pompe à gaz carbonique.

V. Modéliser l'océan

Conclusion : Perspectives d’avenir : observer à partir de l’espace ?

« 3 à 4 °C les températures habituelles, ce qui est considérable.

Les cyclones polynésiens ne sont pas les seules conséquences du courant E l Niño, qui s'accompagne d'une sécheresse sévère à l'ouest en Australie et en Indo nésie et, à l'inverse, de pluies diluviennes sur les côtes d'Am érique du Sud, habituellement très sèches, voire désertiques.

Des cartes d'anomalies ont été dressées pour l'El Niño 1982-83 : leur analyse montre que celles qui se produisent dans le s régions tropicales se répètent à chaque occurrence, ce qui laisse entrevoir la possibilité d'une prévision climatique .

En revanche, il convient d'être beaucoup plus circonsp ect en ce qui concerne les anomalies des plus hautes latitude s où, compte tenu de la complexité du système climatique, le « signal » El Niño peut parfois être totalement masqué.

On peut décrire le processus de la manière suivante .

Dans une situation dite normale, le centre et l'est du P acifique (où se trouve la Polynésie) sont le siège de hautes pressions atmosphériques (anticyclone).

À l'inverse, sur le n ord de l'Australie et l'Indonésie règnent des basses press ions.

Globalement, les vents alizés soufflent des hautes pressions vers les basses pressions et entraînent avec eux le s eaux de surface vers l'ouest, où celles-ci s'accumulent pou r constituer un réservoir d'eaux chaudes qui constitu e, du fait de l'évaporation intense, une source d'énergie cons idérable pour l'atmosphère et l'un des principaux moteurs de la circulation atmosphérique.

Que les alizés faiblisse nt ou s'inversent, et l'eau chaude refluera vers l'est.

C 'est cette inversion que l'on a nommée El Niño.

Les mesures de pressions atmosphériques faites à Ta hiti et à Darwin, au nord de l'Australie, montrent que p lus la pression est élevée à Tahiti, plus les alizés seron t forts, et inversement.

Pour cette raison, la différence de pr ession atmosphérique entre Tahiti et Darwin est prise comm e un indicateur d'El Niño : on l'appelle l'indice ENSO (pour El Niño Southern Oscillation), et il traduit bien l'immense jeu de bascule auquel se livrent, à l'échelle du Pacifi que, l'océan et l'atmosphère.

Pour un indice fort, le vent se renforce : la quant ité d'eau chaude transportée est plus grande et elle s' accumule à l'ouest, où le niveau de la mer monte, alors qu'à l 'est, il descend.

Au contraire, pour un indice faible, le ve nt diminue et peut même s'inverser: 1'eau chaude reflue vers l 'est, où le niveau de l'océan monte, alors qu'il descend à l'ou est, où l'on peut observer une exondation des récifs corall iens : les variations de niveau de l'océan correspondant à ces oscillations sont de quelques dizaines de centimètr es, ce qui suffit pour que le sommet du récif émerge, tuant le s coraux asséchés.

Ce mouvement des eaux chaudes vers l'est modifie les transferts d'énergie de l'océan vers l'atmosphère e t perturbe complètement la circulation atmosphérique, avec les. »

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