Fascisme et sport de haut niveau dans les années 1930 (HISTOIRE DU SPORT)

« un engouement auprès de la jeunesse italienne, il en fait des idoles qui deviennent des héros pour le peuple italien. PIERRE ARNAUD (professeur à l’université de Lyon) à dis : « Pour la première fois, les Etats et les gouvernements sont tentés d’utiliser le sport à des fins extra-sportives au lendemain de la première guerre mondiale.

Le sport devient une vitrine de la vitalité et de la grandeur des nations et, à ce titre, est promu par les hommes politiques comme instrument de propagande.

» ______________________________________ II – SPORT Pour développer cette réelle propagande sportive, les italiens songent à aménager des espaces boisées pour inciter les citoyens à prendre l’air, ce qui fut un échec total.

Puis les premiers grands stades voient le jour, pouvant accueillir plus de 27 000 spectateurs avec le stade Littoriale de Bologne.

On assiste donc au développement important du sport spectacle qui permettra par la suite aux dirigeants de faire des discours à la fin d’évènements important, tout en profitant de l’euphorie de victoire et d’esprit de groupe.

Par ailleurs, beaucoup de stades se construisent et permettent de faire vivre différentes fêtes fascistes, comme par exemple le 28 octobre : Jour d’anniversaire de la marche de Rome.

Au total, 433stades ont été inaugurés ce jour-là en 1929. On assiste donc des 1930 a une course à la performance régit par le fascisme de Mussolini qui se veut disciplinée et qui met en évidence de la bonne organisation fonctionnelle de ce gouvernement tout en dévoilant la réussite du régime politique.

En effet, le sport, qui s’étend à grande vitesse à cette période grâce aux JO notamment, est très présente à travers le monde.

Les résultats sportifs et l’organisation d’évènements conséquents sont donc une vitrine pour diffuser le fascisme à travers le monde. Bien que peu apprécié en 1928, l’Italie accueille le premier match international de football contre la Hongrie.

Cette victoire se solde par un véritable succès aux yeux des spectateurs qui ne laisse pas les dirigeants italiens indifférents.

En effet, ils y voient un moyen de diffuser le fascisme via une propagande montrant le spectateur italien discipliné, non-violent (vrai défit des sports spectacles à l’époque) et surtout uni.

Ils décident alors de se présenter pour l’organisation de la coupe du monde de 1934, avec comme entraineur Vittorio Pozzo.

Grâce à une organisation et un régime de qualité, accompagné d’infrastructures conséquentes, la FIFA accepte leur candidature! Dès le début, la propagande est visible : l’affiche du TD n°4 montre un footballeur faisant le salut fasciste en signe d’allégeance à Mussolini ! On le voit très droit et fixe ce qui montre une rigueur et une discipline contrairement à l’affiche de la coupe du monde de 1930 en Uruguay qui montrait un gardien agile plongeant pour arrêter un ballon.. »