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Fin de règne en Arabie Saoudite ?

Publié le 06/12/2018

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arabie saoudite

nue, dans le fond, à être organisée selon ce schéma - même si, dans sa ferme, elle dévoile parfois le visage d’un État moderne. Sur ces deux plans, la légitimité des dirigeants saoudiens est, depuis le conflit du Golfe, contestée. Ainsi, pour la première fois depuis la naissance du royaume, une centaine d'oulémas, pour la plupart enseignants ou universitaires, ont envoyé un « mémorandum de conseil » (modakkarat al-nassihat) au roi Fahd, accompagné d'une lettre adressée au cheikh Abdel Aziz ibn Abdallah ibn al-Baz, qui est au sommet de la hiérarchie religieuse. Sur le plan militaire - sécuritaire notamment -, cette lettre souligne l'inefficacité de l’armée, l'insuffisance de ses effectifs, son incapacité à assurer la sécurité du royaume, et dénonce la signature d'accords de sécurité, à l'issue du conflit, « avec des États indignes de confiance ». Frappés d'interdiction de voyager, ces dignitaires religieux ont été remplacés dans les mosquées par des imams plus « sûrs ». Une autre forme de contestation, celle des chiites 

En confiant le pouvoir, dans les derniers jours de décembre 1995, à son frère Abdallah, prince héritier et vice-Premier ministre, le roi Fahd d'Arabie Saoudite, qui avait accédé au trône en 1982, laisse un pays affaibli et particulièrement vulnérable.

 

Ce passage de relais ne manquera pas d'avoir des conséquences importantes, tant sur le plan intérieur qu 'aux niveaux régional et international.

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