FLN

« Front.

C'est seulement après les négociations franco­ algériennes, et donc la libération des ..

chefs histori­ ques " que le FLN se réunit au complet et adopte un programme d'ensemble d'orientation socialiste.

Mais déjà les membres du GPRA, retournant à Tunis, rom­ pent avec les chefs de I'ALN (Armée de libération natio­ nale) en destituant l'état-major.

Au milieu de la crise qui éclate, un bureau politique de cinq membres est constitué par Ben Bella, Khidder, Bitat, Boudiaf et Ait Ahmed.

Celui-ci refuse d'ailleurs aussitôt d'y siéger.

Quelques mois plus tard, Ben Bella et ses partisans s'imposent par la force des armes et un certain appui populaire.

5 Khldder, nouveau secrétaire général du FLN, veut alors faire un parti de masse, tandis que Ben Bella, influencé par la gauche, désire le transformer en organi­ sation révolutionnaire d'avant-garde.

Boudiaf quitte le parti et le gouvernement et fonde le PRS (Parti de la révolution socialiste).

Le premier congrès du FLN de l'Algérie indépendante se réunit en avril 1964.

Il con­ sacre l'autogestion.

Ben Bella est élu secrétaire général.

6 Au lendemain du coup d'État militaire du 19 Juin 1965, le bureau politique est réorganisé et Chérif Belka­ cem désigné comme secrétaire général.

Le parti, cédant le pas à l'armée, perd de son importance et la plupart de ses cadres primitifs le quittent, au profit parfois d'organisations d'opposition.

Kaïd Ahmed dirige alors le parti, avec la charge de préparer minutieusement le congrès du FLN, annoncé dès le lendemain du putsch pour consacrer la primauté du président Houari Boume­ dienne.

Mais, en 1975, Chérif Belkacem perd le secrétariat général et Kaid Ahmed fuit à l'étranger, hostile ..

au pou­ voir personnel ..

du chef de l'État et du Parti.. »