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La voie de l'Algérie vers l'indépendance : Charles de Gaulle introduit des négociations avec le FLN

Publié le 24/03/2019

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La voie de l'Algérie vers l'indépendance :

 

Charles de Gaulle introduit des négociations avec le FLN

Après la Seconde Guerre mondiale, les peuples d'Afrique et d'Asie réclament leur indépendance. En raison de l'étendue de son empire colonial, la France doit affronter des situations très diverses. Elle se sent particulièrement liée à l'Algérie où les premiers colons sont arrivés en 1830. La séparation se fera dans le sang.

Entre les deux guerres mondiales, on assiste à l'émergence d'un mouvement qui exige la séparation de l'Algérie et de la métropole. La situation est bien différente en 1945 : les peuples d'Afrique et d'Asie qui ont participé aux combats aux côtés de leurs puissances coloniales pendant la guerre, exigent désormais le droit à l'autodétermination que les démocraties occidentales ne peuvent leur refuser longtemps, sans se trahir elles-mêmes. En Afrique du Nord, le Maroc et la Tunisie sont les premières colonies françaises à obtenir leur indépendance en 1956.

Dans l'ombre de l'Indochine. L'origine de la guerre d'Algérie remonte au 8 mai 1945, jour de la capitulation allemande : à Sétif, 6 000 Algériens manifestent pour une Algérie démocratique et autonome. Dans leur défilé de protestation, ils exhibent un drapeau algérien vert et blanc à côté du drapeau tricolore. Comme ils refusent de replier ce drapeau, des soldats français ouvrent le feu. Désormais, la majorité des Algériens est du côté du mouvement

En France, un profond gouffre se creuse entre les partisans de l'indépendance et ceux de l'Algérie française. La guerre affecte l'économie, une crise gouvernementale chasse l'autre. Au plan international, la France est isolée. Le 13 mai 1958, à lieu à Alger une importante manifestation au moment où Pierre Pfimlin arrive au gouvernement. Mais il est trop tard pour sauver la IV' République. Le dernier espoir des partisans de l'Algérie française est le général de Gaulle.

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« En Franc e, un profond gouffre se creus e entr e les partisans de l'i ndépenda nce et ceux de l'Algérie française.

La guer re affecte l'économie, une crise gouvernemen tale chas se l'au tre.

Au plan international, la France est isolée.

Le 13 mai 1958, à lieu à Alger une importa nte manifestat ion au mom ent où Pierre Pfimlin ar rive au gouvernement.

Mais il est trop tard pour sauver la IV' République.

Le dernier espoir des partisans de l'Algérie française est le général de Gaulle.

Le sauveur.

Lorsque de Gaulle revient au pouvoir en mai 1958, et lors qu'il devient le premier président de la v· Répu blique en 1959, on ne sait rien de ses idées sur le problème algérien.

Il réussit rapidement à ca lmer les colons.

Il introduit d'abord en Algérie un mode de scrutin unitair e contre lequel Soust elle et Massu s'opposent, et refuse de parler de « l'Algérie française ».

Le 23 octobre 1958, il propose à l'Armée de Libération Nationale algérienne (ALN) la « paix des braves », mais ig nore toutefois le gou vernemen t provi soire d'Algérie dirigé par Ferha t Abbas à Tunis.

Le 16 septembre 1959, de Gaulle parle pour la première fois dans un discours à la radio, d'une « autodé ter­ mina tion >>des Algériens.

Les Français d'Algérie considèrent ces propos comme une véritable trahison.

En janvier 1960, a lieu à Alger la semaine des Barricades menée par des activistes dirigés par Pierre Lagaillar de, et le 22 avril 1961, des militaires français sous les ordres du général Raoul Salan tentent un putsch.

La France est au bord de la guerr e civi le.

Les syndic ats appellent à la grève générale.

De Gaull e menace de rétablir l'ordre par « tous les moyens >>.

Au bout de qua tre jour s, l' insu rrect ion s'essouffle et le putsch échoue.

Fin juin 1960, des négociations de paix commen cent à Melun avec le Front algérien de libération.

Au sein de l'armée frança ise, une organisation secrète se constitue sous le contrôle du général Salan, l'Organi­ sation de l'Armée Secrète (OAS).

Elle exerce des actes de terreur en Algérie et bien tôt en métropo le, notam ment à Paris : en une seule nuit, 20 bom bes explosent à Paris, et 726 attentats ont lieu en six mois.

De Gaull e écha ppe à plusieur s attentats.

Les accords d'Évian.

Fin mai 1961, des pourparl ers comme ncent à Évian-le s­ Bains au bord du lac Léman, à propos de l'i ndépendance de l'Algérie.

Les accords sont prêts à être ratifiés le 18 mars 1962.

Lors du référendum du 1" juill et 1962, 99,7 % des Algériens se prononcent pour l'autonomie.

Deux jours plus tard, la France reconnaî t la Rép ubli que d'Algérie.

Les «pieds-noir s>> reviennent dans le pays de leurs ancêtres où ils se sentent étrangers ; en Algérie, on ne les veut plus, et en France, ils n'ont pas leur place.

Après sa victoir e, le Front de lib ération nationale, qui est hétérogène, se disloque.

Ben Bella, qui est le premier président du Conseil démocratiquement élu en Algérie, transforme le FLN en parti unique.

Ferhat Abbas, qui rejette le systè me imposé par Ben Bella, dém issionne de ses fonctions et s'exile en 1964.

Cette guerre a coûté un lour d tribut, tant en France qu'en Algérie : selon les chif fres français, la gue rre a coûté la vie à 200 000 Algériens, contre 1,2 million selon les données algérienne s.

Les pertes françaises s'élèvent à 30 000 morts.

Le président du Conseil algérien Ahmed Ben Bella (au milieu) consolide son pouvoir après l'ind� pendance de son pays et devient président en 1963.

L'Algérie est dotée d'un système de parti unique.

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