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Forêts, plaines et cours d'eau de l'Union soviétique

Publié le 29/04/2012

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L'Union soviétique, vaste étendue continue située à des latitudes moyennes et élevées, subit l'influence de l'air froid de l'Arctique et de l'air humide de l'Atlantique. Elle connaît des conditions climatiques extrêmes, un régime continental et aussi la zone la plus froide du globe, située en Sibérie orientale. En hiver, l'air froid et sec crée une large zone de haute pression, centrée en Mongolie occidentale, qui se développe sur tout le nord de l'Asie. Les vents froids et secs qui en résultent se dirigent vers le sud en traversant la Sibérie centrale et occidentale. Les hivers sont longs et rigoureux. Pendant plusieurs mois, il règne des températures inférieures à 0 oc sur presque toute la région, à l'exception de la partie sud-ouest entre la mer Noire et le lac Balkhach.

« vages.

Par la suite, ils émigrèrent de leurs lieux habituels vers les régions semi-désertiques, effrayés probable'ment par les bergers nomades et leurs troupeaux de moutons.

Aujourd'hui, le domaine de l'âne sauvage se réduit à une faible zone, en Mongolie centrale.

Jadis, on le trouvait régulièrement dans les régions de l'ouest jusqu'à Kiev, mais on ne l'a plus aperçu à l'ouest de la Volga depuis plus de deux cents ans.

Le cheval de Prjevalski n'a plus été signalé depuis bien des année s et l'on craint que la ra­ ce ne subsiste plus que dans les zoos.

Le chameau sauva­ ge, lui aussi, a disparu complètement de sa zone d'habi­ tation traditionnelle, dans le Gobi.

Parmi les animaux au rôle important dans ces régions, ci­ tons les rongeurs, qui vivent en large s colonies sous le sol.

Ceux-ci, comme les marmotte s, apportent continuel­ lement à la surface des mottes de terre du sous-sol.

Sa composition, différente de celle de la surface, diversifie et enrichit la végétation.

Deux grandes mers intérieures, la Caspienne et la mer d'Aral, font partie de cette immense ceinture de steppe s et de déserts qui joint l'est à l'ouest.

Comme la mer Noi­ re, plus à l'ouest, elles sont les vestiges de la mer de Thé­ tis qui existait à l'ère tertiaire.

Après l'orogenèse des Alpes et avec la formation des grandes montagnes plis­ sées du Caucase, la mer Noire se sépara de la zone est qui comprenait la mer Caspienne et la merd' Aral.

Par la sui­ te, ces deux mers ont été séparées et sont devenues gra­ duellement moins salées grâce à l'apport d'eau douce de la Volga ainsi que de l' Amu Dar'ya et du Syr Dar'ya.

La Caspienne est la plus vaste mer fermée du globe.

Son niveau varie constamment; depuis près d'un siècle, pro­ bablement suite à l'apport de plus en plus faible de la Volga, il descend.

En effet, celle-ci est affectée par les dé­ rivations créées pour les besoins d'irrigation et d'énergie .

La Caspienne se situe actuellement à 28 rn au-dessous du niveau des océans et si ce niveau bai sse encore de 6 mè­ tres, une grande partie de la zone nord sera asséchée.

A l'ouest du Caucase et au sud de l'étroite steppe euro­ péenne, une zone subtropicale, chaude et humide, borde la mer Noire.

Cette région, pratiquement épargnée par le gel, est le domaine des palmier s, eucalyptu s, bambous, orangers et théiers.

En hiver, aucun port n'est bloqué par la glace.

La mer Noire est riche en phytoplancton et en zooplancton; plus de 170 espèces de poi ssons y vivent, notamment l'esturgeon, dont les oeuf s constituent le fa ­ meux caviar russe.

En Roumanie et en Bulgarie, les fo­ rêts de feuillus qui bordaient la mer Noire ont été défri­ chées afin de créer des zones de culture.

Dans le delta du Danube, véritable labyrinthe de canaux, se trouvent de grandes étendues de roseaux.

Le Caucase s'étend sur 1 206 km, entre la mer Noire et la mer Ca s pienne.

Son point culminant, l 'Elbrouz (5 633 rn), ainsi que beaucoup d'autres pics de la chaîne sont des volcans éteints.

La chaîne du Caucase compte plus de mille glaciers .

Sous le niveau des neiges éternelles, s'éten­ dent de vastes forêts de hêtres, de charmes, de chênes, de frênes, d'ormes ei de tilleuls.

Dans la partie centrale de la chaîne, de nombreux endroits ont été défrichés et ont été transformés en prairies pour permettre l'élevage des moutons.

A l'est, les monts T'ien-shan et d'autre s chaînes s'étalent Ci-dessus: Une comm unaut é agricole dans les step pes de l'Ou zbé­ kista n.

Les plaines grasses et ondulées doivem leur ori gin e au x dépôts s ablonn eu x e t parfois aux fines couch es d'argile qui apparurent il y a 10 000 ans, lo rs de la derniére g laciation .

entre les monts du Pamir et la frontière sud de la région séparant l'U.R.S.S.

de la Mongolie et de la Chine.

Mon­ tagnes et plateaux s'étendent en arc de cercle à travers la Sibérie orientale puis remontent au nord, le long de la cô­ te du Pacifique.

Le lac Baïkal, long de 643 km, se loge dans cet arc de montagnes.

C'est le plus grand réservoir d'eau douce d'Asie, et le lac le plus profond du monde: en 1957, des savants y mesurèrent une profondeur de 1 940 mètres.

Au sud du lac, s'étend la Mongolie, adossée à l'arc mon­ tagneux.

Traditionnellement, elle fait partie de la Chine.

En fait, la Mongolie fut le théâtre de la rivalité russo­ chinoise.

En 1911, la Mongolie indépendante ou exté­ rieure (par opposition à la Mongolie-Intérieure apparte­ nant à la Chine) devint un protectorat chinois.

Lors de la révolution russe, les Chinois tentèrent de réannexer toute la Mongolie.

La Mongolie-Extérieure fut occupée par les troupes soviétiques en 1921.

Mais en 1924, la république populaire de Mongolie fut proclamée .

Reconnue indé­ pendante par l'U.R.S.S.

en 1924 et par la Chine en 1946, la Mongolie reste aujourd 'hui sous l'influence soviéti­ que.

La majeure partie du pays se situe à l'intérieur du désert de Gobi, là où les tribus nomades recherchent sans arrêt de nouveaux pâturages pour leurs troupeaux de chevaux, moutons et chèvres.

Les nomades ont adapté leurs us et coutumes à ce type d'existence et ont même créé une sor­ te de maison transportable, la yourte, qui peut être mon­ tée en moins d'une demi-heure.

Il s'agit d'une structure démontable, constituée de lattes en bois qui sont assem­ blées par des lanières de cuir.

Des couches de feutre sont fixées à cette armature et le tout est recouvert d'une toile protectrice.

De cette façon, la yourte peut résister à des pluies et des vents violents et procurer un abri chaud pen­ dant les rudes hivers, au cours desquels des températures de -35 o c sont fréquentes.

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