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Gabon de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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La stabilité politique et le retour à la croissance économique - qui distinguent la situation du Gabon -redonne à la population plus de confiance en l’avenir. A ce titre, l’opération de privatisation de la première entreprise parapublique gabonaise, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), est un grand succès : l'appel à l’épargne publique et des ménages dépasse en effet les prévisions, avec 1,1 million de titres demandés pour 735 000 mis sur le marché. L'embellie économique dure jusqu’à la fin de l’année 1997 : le taux de croissance est élevé, ce qui s’explique essentiellement par les exportations pétrolières, les ressources en essences forestières (l’okoumé, dont le Gabon est le premier producteur mondial, et l’ozigo) et en manganèse. Le gouvernement envisage d’augmenter les capacités de transformation du bois (contreplaqués, sciages et placages), de 7 % actuellement à 50 % de la production à l’horizon 2000. Dans le cadre de la libéralisation du secteur minier et de l’exploitation offshore en eau profonde, le gouvernement maintient sa politique de diversification concernant les partenaires économiques. Après 1997, l'impact de la crise financière asiatique va toutefois laisser des traces sur une économie fortement tributaire de l’exportation du bois en direction des NPI asiatiques surtout (60 % des ventes de la Société nationale des bois

 

du Gabon sont destinées à ce marché). Mais, grâce à la diversification de l’économie gabonaise entamée à partir de 1995 et accélérée depuis le lancement des privatisations, la crise est atténuée. Le développement du secteur agro-industriel en est également l’illustration. Le rôle de la France dans la modernisation de l'économie gabonaise reste déterminant, la commission mixte franco-gabonaise confirmant l’augmentation de l’aide française. Les élections législatives partielles d’août 1997 consacrent la victoire du Parti démocratique gabonais (PDG), qui renforce sa majorité au Parlement. Fort de ces résultats électoraux, le gouvernement se résout à accepter l'envoi d’observateurs internationaux afin de garantir la transparence de l’élection présidentielle prévue en décembre 1998. De plus en plus de voix s’élèvent dans l’opposition, sur l’initiative notamment du

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