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Gabriel-Honoré Riqueti, comte de Mirabeau (HISTOIRE)

Publié le 22/02/2012

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1749-1791 Né au château du Bignon (Loiret), il est le fils de l'économiste Victor Riqueti, marquis de Mirabeau. Dès son enfance son caractère impétueux se heurte à l'autorité paternelle et, après de brillantes études, sa carrière débute dans l'armée où son père le fait incorporer en 1767, espérant mettre un frein à ses désordres. Plusieurs fois emprisonné à la suite de dettes et autres scandales — malgré sa laideur ses succès féminins sont nombreux et il abandonne son épouse Émilie de Marignane après avoir dilapidé sa fortune en deux ans — il revient à Paris en 1784 soutient plusieurs procès où il déploie une éloquence qui établit sa réputation, et se lie avec Brissot.
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« Après une jeunesse mouvementée (il est condamné par la cour de Besançon à la peine de mort pour rapt etadultère), il s'enfuit en Suisse d'où il est extradé.

Il obtient en septembre 1782 l'annulation de sa peine et séjournealors en Angleterre et aux Pays-Bas.

Il rédige un grand nombre de pamphlets, effectue une mission en Prusse pour lecompte du gouvernement et écrit un mémoire sur la monarchie prussienne.

Bien que noble, il se faire élire en 1789comme député du tiers état d'Aix-en-Provence aux États généraux.

Durant les sessions des États généraux, ils'impose par son éloquence et devient le porte-parole du tiers état.

Lors de la séance du 23 juin, alors que l'envoyédu roi demande aux députés de quitter la salle, il lance : "Nous sommes ici par la volonté du Peuple et nous n'ensortirons que par la force des baïonnettes".

Il tente alors d'imposer les idées d'une monarchie parlementaire commesystème politique.

Il souhaite que la souveraineté soit confiée au peuple et que les biens du clergé soientconfisqués.

Lors des discussions de la Constituante, il souhaite que le veto royal soit absolu.

Il parvient à obtenirque le roi reste le chef des armées.

A partir de mai 1790, il correspond avec le roi par l'intermédiaire du comte de LaMarck.

Il souhaite que l'exécutif soit ferme.

Le roi paye alors ses dettes et lui accorde une pension.

Mais Mirabeaune parvient pas à convaincre la reine lors de l'entrevue du 3 juillet 1790.

Il devient président de l'Assemblée enfévrier 1791 et tente alors de s'opposer à une loi sur les émigrés, ce qui le rend suspect aux yeux des Jacobins.Mais, atteint par la maladie, il meurt d'épuisement quelques semaines plus tard.. »

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