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Géographie de BRUXELLES

Publié le 04/02/2019

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l’hôtel de ville, construit en 1449, et la maison du Roi dont la dernière restauration remonte à 1873. Dès le xiiie siècle, la construction des maisons entourant la place fait l’objet d’une sévère réglementation. Détruite en 1695 par l’artillerie des armées de Louis XIV, la Grand’Place est reconstruite en quelques années.

 

La plupart des maisons ont été commandées par des guildes ou des corporations qui en ont fait leur lieu de réunion. Chaque édifice est orné des insignes et symboles représentant un corps de métier et porte un nom : la « Brouette » pour la maison des graissiers, le «Sac» pour celles des ébénistes, le « Pigeon » pour celle des peintres. Pour qui sait décrypter toute la symbolique des façades qui la composent, la Grand’Place est le condensé d’une société artisanale aujourd’hui disparue.

 

Elle n’a d’ailleurs jamais cessé de servir de cadre à tous les événements majeurs de l’histoire de la ville. Tournois, fêtes, proclamations, exécutions, défilés et émeutes s’y sont toujours déroulés. Vaste cortège historique, l’Ommegang est le plus célèbre des défilés bruxellois. Il s’agissait à l’origine d’une procession en l’honneur de la statue miraculeuse de Notre-Dame-du-Sablon, réunissant toutes les corporations et tous les membres de la magistrature de la ville.

 

La vieille ville est principalement concentrée autour de la Grand’Place et constituée de petites rues pavées et escarpées qui ont conservé des noms très représentatifs de l’activité qui s’y déroulait autrefois. Les noms de ces rues contribuent à leur charme pittoresque : rue du Marché-aux-herbes, rue des Bouchers, rue au-Beurre.

 

Une ville royale

 

À quelques pas de la Grand’Place s’élève un décor beaucoup plus austère et majestueux: la place Royale. Avec en son centre une statue équestre de Godefroy de Bouillon, chef de la première croisade, elle réunit un ensemble d’édifices imposants de style néoclassique qui sont aujourd’hui pour la plupart des bibliothèques et des musées. Le palais Royal, demeure officielle des

 

souverains encore aujourd’hui, est construit dans le même esprit.

 

Deux langues pour une ville

 

Bruxelles est une ville officiellement bilingue. Cela signifie que deux communautés, l’une francophone et l’autre flamande, y cohabitent. Toutes les inscriptions et informations publiques figurent donc obligatoirement dans les deux langues.

 

Au début du xixe siècle, Bruxelles, située en territoire flamand, est encore une ville à majorité flamande. Mais le français est la langue parlée par le haut clergé, la cour, les aristocrates, les ministres, les parlementaires, les hauts fonctionnaires, les banquiers et les grands bourgeois.

 

Les francophones représentent aujourd’hui quelque 80% de la population de la ville. En 1831, l’année où la Belgique accède à l’indépendance, ils étaient 30 %. La préférence marquée par les immigrés pour la culture française, quand ils effectuent leur intégration nationale, est une des raisons de l’accélération du phénomène de francisation.

 

Le régime linguistique mis sur pied en 1932 établit l’unilinguisme des régions et le bilinguisme de la capitale. Toutefois, un système spécial de protection des minorités tempère la rigueur de ce principe par la possibilité d’ajuster le statut linguistique des communes situées le long de la frontière linguistique, dès lors que le recensement fait apparaître une modification dans la composition des populations.

 

Depuis, la croissance géographique de l’agglomération bruxelloise s’est traduite par la francisation progressive de la région flamande qui entourait autrefois Bruxelles. Ce phénomène a reçu le nom de «tache d’huile».

« Bruxelles l'hôtel de ville, construit en 1449, et la maison du Roi dont la dernière restauration remonte à 1873.

Dès le XIII' siècle, la construction des mai­ sons entourant la place fait l'objet d'une sévère réglementation.

Détruite en 1695 par l'artillerie des armées de Louis XIV, la Grand' Place est reconstruite en quelques années.

La plupart des maisons ont été commandées par des guildes ou des corporations qui en ont fait leur lieu de réunion.

Chaque édifice est orné des insignes et symboles représentant un corps de métier et porte un nom: la «Brouette" pour la maison des graissiers, le «Sac>> pour celles des ébénistes, le «Pigeon>> pour celle des peintres.

Po ur qui sait décry pter toute la symbolique des façades qui la composent, la Grand'Place est le condensé d'une société artisanale aujourd'hui disparue.

Elle n'a d'ailleurs jamais cessé de servir de cadre à tous les événements majeurs de l'histoire de la ville.

Tournois, fêtes, proclamati ons, exécu­ tions, défilés et émeutes s'y sont toujours dérou­ lés.

Vaste cortège historique, I'Ommegang est le plus célèbre des défilés bruxellois.

Il s'agissait à l'origine d'une procession en l'honneur de la sta­ tue miraculeuse de Notre-Dame-du-Sablon, réunis­ sant toutes les corporations et tous les membres de la magistrature de la ville.

La vieille ville est principalement concentrée autour de la Grand'Piace et constituée de petites rues pavées et escarpées qui ont conservé des noms très représentatifs de l'activité qui s'y dérou­ lait autrefois.

Les noms de ces rues contribuent à leur charme pittoresque: rue du Marché-aux­ herbes, rue des Bouchers, rue au-Beurre.

Une ville royale À quelques pas de la Grand'Piace s'élève un décor beaucoup plus austère et majestueux: la place Royale.

Avec en son centre une statue équestre de Godefroy de Bouillon, chef de la pre­ mière croisade, elle réunit un ensemble d'édifices imposants de style néoclassique qui sont aujour­ d'hui pour la plupart des bibliothèques et des musées.

Le palais Royal, demeure officielle des souverains encore aujourd'hui, est construit dans le même esprit.

Deux langues pour une ville Bruxelles est une ville officiellement bilingue.

Cela signifie que deux communautés, l'une fran­ cophone et l'autre flamande, y cohabitent.

Toutes les inscriptions et informations publiques figurent donc obligatoirement dans les deux langues.

Au début du XIX' siècle, Bruxelles, située en ter­ ritoire flamand, est encore une ville à majorité flamande.

Mais le français est la langue parlée par le haut clergé, la cour, les aristocrates, les ministres, les parlementaires, les hauts fonction­ naires, les banquiers et les grands bourgeois.

Les francophones représentent aujourd'hui quelque 80% de la population de la ville.

En 1831, 1'année où la Belgique accède à l'indépen­ dance, ils étaient 30%.

La préférence marquée par les immigrés pour la culture française, quand ils effectuent leur intégration nationale, est une des raisons de l'accélération du phénomène de francisation.

Le régime linguistique mis sur pied en 1932 éta­ blit l'unilinguisme des régions et le bilinguisme de la capitale.

Toutefois, un système spécial de pro­ tection des minorités tempère la rigueur de ce principe par la possibilité d'ajuster le statut lin­ guistique des communes situées le long de la frontière linguistique, dès lors que le recensement fait apparaître une modification dans la composi­ tion des populations.

Depuis, la croissance géographique de l'agglo­ mération bruxelloise s'est traduite par la francisa­ tion progressive de la région flamande qui entou­ rait autrefois Bruxelles.

Ce phénomène a reçu le nom de« tache d'huile>> .

Les institutions européennes Depuis la fondation de l'Europe communautaire, certains quartiers de Bruxelles ont été profondé­ ment transformés.

Celui situé aux alentours du rond-point Schuman, du nom de l'un des «pères>> du traité de Rome, n'est pratiquement constitué � \2.

1! � � Capitale de la Belgique et capitale européenne, Bruxelles est constituée � que d'édifices destinés à abriter les divers services de l'Union.

C'est ainsi que le siège de la Commis­ sion et celui du Conseil des ministres sont littéra­ lement cernés par un ensemble de bâtiments cor­ respondant aux multiples institutions dépendant des États membres.

Centre de décision, la ville attire aussi des insti­ tutions privées et publiques supranationales: banques (dont la Banque européenne d'investis­ sement), sièges sociaux, groupements profession­ nels et ambassades.

Mais si Bruxelles a bénéficié de retombées posi­ tives dans le domaine des infrastructures, des effets pervers se font sentir, comme la hausse des loyers et du coût de la vie.

Depuis le milieu des ' La cathédrale gothique Saint-Michel dresse les deux tours de sa façade à mi-hauteur, entre le haut et le bas de la ville.

� d'une fusion de quartiers --�-==;:;_- i�-'-�;;&a.

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