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Géographie LA GUYANE

Publié le 28/01/2019

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gées par la consommation de rhum. L’acculturation pose problème: alors que les Galibis, qui ont l'habitude du contact avec les Blancs, sont au centre d'un renouveau identitaire, les Wayapis sont dépassés par les mutations de leur société et oublient de se souvenir de leur culture. Les Arawaks et les Palikours vivent très mal cette confrontation. À côté des Amérindiens, les créoles se présentent eux-mêmes comme une large palette d'individus, pourtant liés par leur langue commune. Enfin, parmi les Asiatiques, les Hmongs, venus de Thaïlande, constituent un groupe qui a importé sa structure traditionnelle clanique dirigée par le conseil des anciens. Leurs langue, danses, costumes et fêtes traditionnelles préservés, ils réussissent par leur cohésion sociale et sans résister à la culture française à s'imposer dans la culture maraîchère, malgré tous les obstacles qu'on leur oppose .

LE SAVIEZ-VOUS?

 

Le créole est un langage qui a été inventé par les esclaves. Il s'est formé à partir des dialectes africains et de la langue française, de manière à être compris par tous les compagnons d'infortune qui se trouvaient enchaînés, tout en restant inintelligible aux maîtres français. Ce langage est également le support de toute une culture apparentée au vaudou haïtien.

 

.. Fleuve qui sépare - ou plutôt qui relie -la Guyane française au Surinam, le Maroni n'est pas une frontière facile à garder. Près de 10 000 surinamiens l'ont franchi entre 1985 et 1990 pour se réfugier en Guyane. Beaucoup sont depuis lors repartis. Même si les camps de réfugiés ont disparu, les va et vient d'un côté à l'autre de la frontière sont incessants.

LE SAVIEZ-VOUS?

 

1er janvier 1989: Awala-Yalimapo, la première commune amérindienne, est créée suite aux revendications de I'EPWWAG. Ce mouvement regroupe les six ethnies indiennes du territoire, dont les initiales forment Je nom : Ëme-rillons, Palikours, Wayanas, Wayampis, Arawaks et Galibis. La reconnaissance en tant que nation indigène et l'usage de la terre sont au cœur des revendications depuis 1984, et les communautés indiennes ont obtenu la reconnaissance de leurs droits d'usage et la cession de parcelles de terrain pour l'agriculture, la chasse et l'habitat selon leurs méthodes traditionnelles. Cela ne correspond pas toujours à leurs habitudes de nomades et s'apparente à la création de réserves indiennes, alors même que, depuis 1971, un territoire indien est officieusement accordé aux Oyampis, Émerillons et Wayanas, qui correspond au sud du département.

« · La Guyane les 26 oc et peuvent varier entre 15 oc la nuit et 35 oc le jour.

Les précipitations, très abondantes (2 000 mm en moyenne ), peuvent atteindr e 40 00 mm sur la côte et augmentent encore lors de la longue saison des pluies, qui s'étend de mi -nov embr e à début août.

Par conséquent, le réseau hydrogr aphique est très développé, et le débit des fleuves, puissant.

Les deux fleuv es principaux sont les fleuves-fr ontières, le Maroni à l'ouest avec ses cinq affluents dans le dépar te­ ment, et l'O yapock à l'est, dont l'affluent princi­ pal, le Camopi, est de même importance.

Six fleuv es côtier s permettent de pénét rer depuis la côte dans la forêt dense, parmi lesquels on peut re tenir la rivière de Cay enne, le Sin nam ary et la Mana.

Une mosaïque humaine La Guyane comptait 151788 hab.

en 1996.

La population est caractérisée par sa jeu nesse : un Guyanais sur deux a moins de vingt ans.

L'excé­ dent de population masculine engendre un céli­ bat important.

On observe une forte croissance (5,8% par an) due à une natalité et à une immi­ gration importantes.

Les imm igrés venus des pays voisins (du Surinam suite à la guer re civile, de Haï ti, du Brésil) représentent 30% de la popula­ tion.

Celle-ci est une mosaïque de communa utés qui regroupe encore des Amérindiens originaires d'Amazonie anciennement installés, des créoles descendant s des esclaves noirs émancipés, des commu nautés de "nègres des rivièr es», d'Asia­ tique s imm igrés depuis la fin du XIX" siècle (Chi­ nois, Taïwa nais, Malais, Laotiens), et de Français métropolitains.

La Guyane n'a jamais connu de mouvement d'immigration et de peuplemen t intensif comme les autres département s d'ou tre­ mer lorsq u'ils étaient encore des colonies.

Ce sont les mouvement s d'ém igration spontanés et ponctuels qui ont contribué à la peup ler.

La variété de la population fait ressortir un manque d'unité que l'appartenance commune à la métro­ pole lointaine ne parvient pas à compen ser.

Si un bon nombr e d' Amér indien s semi ­ nomades vivent dans la zone forestièr e (de cult ures sur brûlis, de pêche et de chasse) à l' exception des Galibis, installés sur la côte à l'e st du Mar oni, la majeur e partie des habitants est concentrée sur la côte atlantique.

Un bon tier s est installé à Cay enne, la capitale, qui perd toutefois de son importance depuis l'essor de Saint -Laurent et surtout de Kour ou, dont l'acti­ vité spatiale a enrichi considér ablement la 1770 � Dans ce village Karopl, les Am érindiens vivent suivant un système de répartition communautaire de la telle et des fruits, de la chasse et de la pêche.

Refusant l'assimilation et souvent dépassés par la modernité, Ils demandent la reconnaissance et le respect de leur mode de vie et de leur culture.

' Les membres de la trib u oyampls vivent selon leur tradition ancestrale.

commune qui prospère et affiche ses équip e­ ments luxueux dans un envir onnement mar­ qué par le dénuement.

L' intérieur du pays souffre d'un manque d'équ ipements et d'in frastructures (54% des loge­ ments du Maroni n'ont ni eau ni électricité), et les qua rtie rs insalubr es s'étendent à la périphérie de certain s bour gs.

La croissance démogra­ phique a accentué le déficit relatif en médecins par rapport au nom bre d'habitants, et la faible densité du secteur hospitalier encourage l'hospi­ talisation hors du département.

Le taux de morta­ lité reste faible et la surmortalité masculine est fr appante.

Les maladies cardio-vasc ulaires et les x traumatismes (accidents de la route, suicides) � sont les premières causes de décès.

Les maladies 1?.

inf ectie uses intestinales sont importantes ainsi ! que le sida (avec 2,7 cas déclarés pour 1000 hab., il: le taux est sept fois supérieur à celui de la métro­ pole).

Le syst ème scolair e est marqué par un nombre important de retards et de sorties pré­ coces ou sans diplôme.

En 1993, 38000 enfants étaient scolarisés et l'uni versité Antille s-Guyane, en Guadeloupe, accueillait 10000 étudiants.

De l'or à l'e space : une économie peu productrice d'emplois La Guyane dispose de ressources naturelles grâce à sa forêt et à son sol, mais elles sont insuffisam­ ment mises en valeur.

Du fait de la faible hauteur des arbres, les forêts sont peu exploitées.

Les gise- ments d'or et de diamants, eux, ont été ex ploités depuis la seconde moitié du XIX" siècle sans donner autant que ceux des pays voisins.

La prod uction d'or , avec 2470 kg en 1995, représente le deuxième prod uit d'exportation en valeur.

Trois compagnies minières nord-américaines prospectent désormais l'or, le diamant et le kaolin (argile blanche utilisée dans la fabri cation des porcelaine s et céra­ miques).

Un secteur agricole moderne produit du riz et des arbres fruitiers le long de la côte, sur une surface toutefois réduite (13000 ha).

La pêche est consacrée presque uniquement à la prod uction de crevettes, exportées à 90% vers la France métropo­ litaine.

C'est le premier secteur d'exportati on, et il repré sente un quart des recettes.

Cette pêche est li mitée par des quotas, et les pouvoirs publics sou­ tiennent ce secteur.

L'activité phare de la Guyane est sans conteste l' activité spatiale, depuis son impl antation en 19 65.

Elle produit un tiers de la valeur ajoutée i Cayenne avec plus de 50 000 hab.

demeure la A plus grande ville de Guyane.

Elle possède un pe tit port de pêche et de cabo tage.

Son architecture rappelle souvent celle de la métropole, ce qui est très insolite sous les tropiq ues.

du DOM, et a un effet d'entraînement sur le reste de l'économie dans les secteurs du com­ merce, des services aux entreprises, de l'immo ­ bilier et de l'agricultur e.

Le centre spatial a été implanté à Kourou pour bénéficier d'une position proche de l'éq uateur , qui permet un lancer et une mise sur orbite opt� maux.

Il comprend quatre organismes.

L'Agence spat iale européenne (ESA) propose aux financi ers. »

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