Géographie: LES LACS

« Les lacs i Dans la forêt du bassin de l'Amazone, a des lacs en croissant se form ent dans les méandres abandonnés par les rivières ou les fleuves.

mer Rouge, jusqu'à la vallée du Jour dain.

Elle contient le lac le plus bas du mon de: la mer Morte, dont le fond est situé à 399 mètres au-des­ sous du niveau de la mer.

Les lacs volcaniques Le lac volca nique le plus commun est le lac de cra­ tère.

Le plus exemplair e est le Crater Lake en Ore­ gon, aux États-Unis, constitué il y a 6 600 ans et qui occupe le cratère du mont Mazama.

Son diamètre est de 10 km et sa prof ondeur de 589 m.

En France, citons aussi le lac Pavin en Auver gne.

Certains cra­ tères volcaniques, ou lacs de barrage, se forment quand une coulée de lave bloque une vallée.

C'est le cas du lac Kivu dans la grande Rift Valley africai­ ne, à la frontière entre la République démocratique du Congo (ex-Zaïre) et le Rwanda.

À l'o rigine, la vallée du Kivu drainait ses eaux vers le nord en direction du Nil.

Puis elle a été barrée par les cou­ lées d'un volcan voisin et ses eaux coulent depuis dans la rivière Ruizizi vers le lac Tanganyika.

Les lacs glaciai res Les lacs d'origine glaciaire sont parmi les plus nombr eux dans l'hémi sphère Nord.

La plupar t des lacs vosgiens ont cette origine.

Il en est de même pour la plup art des lacs alpins d'Italie, de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche ainsi que pour plus de soixante mille lacs finlandais.

Dur antJe s ères glaciair es, les glaciers ont creusé de profonds bassins dans les roches qu'ils recou­ vraient.

Lors du réchauffement, l'eau s'est accu­ mulée dans ces bassins.

Les moraines formées de déb ris glaciair es ont barré les vallées, et créé des lacs.

Dans les régions au sol calcair e, on trouve des lacs souterrains.

Les eaux dissolvent le calcai­ re, ouvrant de vastes grottes qui abritent rivières et lacs souterrains.

Des lacs identique s peuvent cri se former dans des roches salines.

j Les lacs salés La plupart des lacs sont remplis d'eau douce, issue de riviè res et de fleuv es.

Mais si l'apport d'eau douce est limité et s'il n'y a pas d'ino ndations, les sels minéraux dissous provenant des roches lessi­ vées par les eaux de pluie s'accumulent.

Lévapo­ rat ion aidant, l'eau du lac devient salée.

Le Grand � Lacsalé àA tacana, au Chili.

Le sel déposé lors des saisons sèches est exploité commercialement.

' La construction du barrage Hoover aux États-Unis, dans le Nevada, a entraî né la formation d'une retenue d'eau de 190 km de long.

Lac Salé dans l'Utah, aux États- Unis, en est un exce llent exemple.

De même, la mer Casp ienne et la mer d'Aral, dans l'ex-URSS, sont des lacs salés.

Il y a quelqu es décennie s, la mer d'Aral était en sur­ face le quatrième lac du monde.

Mais les eaux des fleuves qui s'y jetaient ont été détournées pour l'ir­ rigation.

Lévapora tion devenant plus importante que l'apport des fleuves, sa surface a rap idement diminué : le lac s'est asséché.

Il n'est plus que le sixième du monde.

Le lac le plus salé est la mer Morte, située dans la vallée du Jourdain entre Isr aël et la Jorda nie: il est neuf fois plus salé que les océans.

Les lacs artificiels Les réservoirs sont les formes les plus répandues de lacs artificiels.

Parmi les plus grands, on peut citer le lac Nasser en amont du grand b9-rrage d'A ssouan sur le Nil, à la frontière de l'Egypte et du Soudan, et le lac Mead el} amont du barrage Hoover sur le Colorado, aux Etats-U nis.

Ces lacs sont reliés à des usines hydroélectriques.

Il y a aussi de très nombreux réservoirs de taille modeste servant au stockage pour l'alime ntation en eau potable des grandes villes.

Enfin, certains lacs arti­ ficiels peuvent servir à la régulation du débit des grands fleuves et aussi de base de loisirs comme celui de la forêt d'O rient, près de Troye s.

" � Le loch Einich en Écosse est un lac en ruban � et s'étire dans une ancienne vallée glaciaire.. »