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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DE L'AMÉRIQUE

Publié le 04/11/2011

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physique

A l'Est de ces hautes chaînes, un large couloir de plaines ou de plateaux se retrouve au Nord et au Sud, mais il disparaît au Centre sous les eaux du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes. Ces étendues plates et monotones, aux horizons si vastes, dénommées « les grandes plaines « (alors même qu'elles s'élèvent à 1 500 m dans le Texas occidental), sont drainées par les grands fleuves américains que les chaînes montagneuses obligent à couler vers l'Est et le Sud-Est.

Les réseaux hydrographiques

Cette identité, presque parfaite, dans la disposition des reliefs au Nord et au Sud entraîne une similitude des réseaux hydrographiques. Les cours d'eau de quelque importance qui se jettent dans l'océan Pacifique sont rares et leur cours est très accidenté.

physique

« s~uvent de fortes amplitudes; l'instabilité de l'e~orce terrestre se traduit fr·équcmment, à la surte des tremblements de terre, par des glis­ sements de terrains, par de larges fissures ou des affaissements importants tels ceux qui affectèrent le Chili en 1960.

Ailleur ·s, ses effets sont autres : on a souvent relaté la stupeur de ce paysan mexicain qui vit, un beau jour· de 1943, le champ qu'il travaillait accou cher d'un volcan, le Paricutin, qui s'éleva en deux ans à 2 740 rn au-dessus du niveau de la mer ! ' A l'Est de ces hautes chaînes , un large couloir de plaines ou de plateaux se retrouve au Nord et au Sud, mais il disparaît au Centre sous les eaux du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes.

Ces étendues plates et monotones, aux horizons si vastes, dénommées « les grandes plaines » (alors même qu'elles s'élèvent à 1 500 rn dans le Texas occidental), sont drainées par les grands fleuves américains que les chaînes montagneuses obligent à couler vers l'Est et le Sud-Est.

Au-delà du couloir de plaines , deux gr·ands massifs anciens, complètement usés, occupent le Nord et le Nord-Est des deux tdangles.

Ce sont le bouclier Canadien au Nord et les plateaux des Guyanes et du Nord du Bt·ésil au Sud.

Ces massifs ne sont plus que des pla­ teaux faiblement ondulés présentant peu d'obstacles entre les grandes plaines et l'océan; souvent même, il est difficile de discerner dans la topographie où commencent vraiment ces massifs anciens.

L'un et l'autre se poursuivent vers le Sud par les vieilles chaînes plissées des Appalaches au Nord et, au Sud, par le massif du Brésil du Sud-Est, ensemble de plateaux dissymétriques limités par des failles, relevés au-dessus de l'Atlantique et descendant mol­ lement vers l'Ouest.

Mais ces deux massifs qui ne dépassent pas 2 000 rn, ne constituent guère des barrières .

Au Sud des Appalaches, comme au Sud du Brésil, la plaine reprend ses droits.

Ce sont aux Etats-Unis, les vastes terres « du Sud » et la longue presqu'île de la basse Floride auxquelles font pendant les immenses étendues plates de l'Uruguay et de la Pampa argen tine.

Les réseaux hydrographiques Cette identité , presque parfaite, dans la dis­ position des reliefs au Nord et au Sud entraîne une similitude des réseaux hydrographiques.

Les cours d'eau de quelque importance qui se jettent dans l'océan Pacifique sont rares et leur cours est très accidenté.

On n'en ren­ contre guère qu'en Amérique du Nord (Columbia, Colorado ).

En effet, la barrière des cor·dillères oblige les grands fleuves à sc dirige1· vers le Nord, vers l'Est ou le Sud-Est et cela aussi bien dans le triangle Nord que dans le tdanglc Sud.

C'est ainsi que le 1\'lackenzie, né à l'Est des Rocheuses, parcourt 4 600 km pour aller se jeter au-delà du cercle polaire dans l'océan GlaciaL Au milieu du continent, le lac Nipigon donne naissance à une rivière qui, sc dirigeant vers l'Est, traverse plusieurs lacs et change de nom pour· parvenir à l'Atlantique au terme d'un parcours de 3 600 km : le Sai nt-Laurent.

Le Mississippi ct ses aflluents, le Missouri et l'Ohio, drainent ver·s le Sud la plus grande partie de la plaine, depuis la fron tière cana­ dienne jusqu'au golfe du Mexique.

A leur confluent, peu au Nord de Saint -Louis le Mississippi est le plus abondant (2 900 m3 i see.

après 1 930 km de cours ).

Le l\lis5 lUri vient de plus loin (4 740 km ct 2 700 m3 /scc), l'en­ semble 1\lissouri-1\Iississippi donne ainsi le plus long cours fluvial connu dans le monde (6 810 km).

Le golfe du 1\lexique reçoit un autre fleuve appelé rio Grande par Ies Amé­ ricains et rio Bravo par les 1\lexicains.

Il tra­ verse en des gorges sauvages le C olorado ct le Nouveau-Mexique avant de fertiliser l'ex­ trême-Sud du Texas.

A partir· d'El P aso, il sert de frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, ce qui lui confère une importance plus histo­ rique que géographique, car il consti tue la véri­ table ligne de contact entre l'Amérique du Nord anglo-saxonne et J'Amérique latine, une ligne que les sautes d'humeur du fleuv e peuvent déplacer de quelques centaines de mètres ce qui provoque des contestations de frontièr~s.

En Amérique du Sud, on retrouve les mêmes orientations des réseaux hydrographi ques.

Dans le Nord, l'Orénoque correspond gro ssièrement an 1\lackenzie, tandis que l'Amazo n e, comme le Saint-Laurent , se dirige plein Esl.

Il prend sa source dans les Andes Péruviennes à 5 500 m d'altitude ct parcourt 6 420 km pour atteindre l'océan.

Son bassin s'étend entre le plateau des Guyanes et le plateau brésilie n .

Certains de ses affluents sont de véritabl es fleuves; venant du Not·d ou du Sud de l'éq uateur, ils ont leurs crues à des époques différentes si bien que l'Amazone est régulièremen t alimenté et que la masse de ses caux est la p lus impor­ tante du monde (120 000 m3 / sec).

Plus au Sud, le Parana, prend comme le Mississip pi, une di­ rection méridienne; issu par ses deu x sources des plateaux du centre du Brésil, il reçoit de gros affluents ct al"l"osc les plaines du Brésil et du Paraguay.

Il termine son cours en Argentine, où en s'unissant à l'Uruguay, il form e le rio de la Plata.

Les climats américains Si, par leur relief et leur hydrog raphie, les deux grands ensembles du Nouve au Monde prés entent de nettes ressemblances , il en va tout autrement pour le climat.

E n effet la majeure partie de la zone Nord se situe dans la zone tempérée ct dans la zone ~ub-polaire tandis que la plus grande part du continent Sud-Américain est située entr·e les deux tro­ piques; seule la pointe méridionale s'étend dans la zone tempérée (Bahia Blanca est à la même distance de l'équateur que \Vashingto n).

La barrière montagneuse, de l'ext -ême Nord à l'extrême Sud, ferme la majeure partie des continents aux influences Pacifiques tandis que les stations d'altitude, qui sont nombreuses, ont un climat sans rapport avec celui dont elles. »

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