Ghana.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document


«
institue un régime pluraliste.
Réélu président en janvier 1993, Jerry John Rawlings proclame la IV e République.
Il continue d’exercer un pouvoir fort et est réélu en 1996.
En 2000, ne pouvant briguer un troisième mandat aux termes de la Constitution qu’il a fait lui-même ratifier, c’est l’opposant John Kufuor qui remporte l’élection présidentielle.Cette élection marque la toute première transition pacifique au Ghana.
3.5. 2 Organisation des pouvoirs
Le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, qui est à la fois le chef de l’État et du gouvernement.
Élu au suffrage universel direct pour quatre ans, il nepeut accomplir plus de deux mandats successifs.
Le président nomme un vice-président et un Conseil des ministres (après approbation du Parlement), chargé de leconseiller sur des questions nationales et internationales spécifiques.
Il existe un autre organe consultatif, le Conseil d’État, composé de dix membres élus par les régionsadministratives et de quinze membres nommés par le président.
Le pouvoir législatif est assuré par un Parlement monocaméral, composé de 230 membres élus au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans.
3.5. 3 Partis politiques
Le Congrès démocratique national (NDC) de l’ancien président Jerry John Rawlings, qui a gouverné le pays pendant près de vingt ans, a dû céder le pouvoir endécembre 2000 au Nouveau parti patriotique (NPP) du président John Kufuor.
Le NPP domine très largement le Parlement : à l’issue des élections législatives dedécembre 2004, le NPP détient 128 sièges, et le NDC 94.
Les autres partis politiques représentés au Parlement sont la Convention nationale populaire (PNC) et le Parti de laconvention populaire (CPP).
4 ÉCONOMIE
La politique économique, peu cohérente, menée sous la présidence de Kwame Nkrumah a amené le pays au bord de la faillite économique, avec une inflation galopante audébut des années 1980.
Sous la pression du Fonds monétaire international (FMI), Jerry Rawlings a mis en œuvre, à partir de 1981, des réformes économiquesdraconiennes, concrétisées par des dévaluations successives, un programme de privatisations, l’augmentation des prix des denrées agricoles et des restrictions dans lesdépenses gouvernementales.
À partir de 1985, le Ghana a renoué avec la croissance économique (6,2 p.
100 par an en moyenne sur la période 2006).
Cette tendance s’est confirmée sous la bonne gouvernance de John Kufuor, au début des années 2000.
Les priorités concernent la rigueur monétaire et fiscale, ainsi quel’accélération des privatisations et l’amélioration des services sociaux.
Le pays doit faire face à un chômage persistant et à la pauvreté : environ 20 p.
100 de la populationactive est au chômage, tandis que près de 45 p.
100 des Ghanéens vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
Même si le Ghana détient un PIB par habitant deux foissupérieur à celui des pays les plus pauvres de l’Afrique de l’Ouest, en raison de ses ressources naturelles (or et bois), il reste très dépendant de l’aide financière et del’assistance technique internationale.
Limité par le fardeau de sa dette, qui entrave son développement, le Ghana a adhéré en 2001 à l’initiative en faveur des pays pauvrestrès endettés (PPTE) mise en place par les institutions financières internationales.
Cette initiative lui permet d’utiliser des fonds qui auraient dû être consacrés au service dela dette à des fins de développement et de réduction de la pauvreté.
4.1 Agriculture
L’agriculture occupe 55 p.
100 de la population active et contribue pour 37,4 p.
100 au PIB.
La principale culture d’exportation est le cacao, dont le Ghana est l’un des toutpremiers producteurs mondiaux (734 000 t en 2006).
Essentiellement cultivé sur le plateau Ashanti, il couvre 40 p.
100 des terres arables.
Grande richesse du pays dans lesannées 1960, le cacao a connu un certain déclin du fait du vieillissement des plants et des très bas prix payés aux producteurs, ainsi que de la concurrence de la Côted’Ivoire.
Des programmes de réhabilitation ont rétabli la situation dans les années 1980.
Café, coton, palmiers, bananes, arachides, canne à sucre et tabac sont égalementcultivés pour l’exportation.
Des plantations d’hévéas ont été créées dans le Sud-Ouest.
Les principales cultures vivrières sont le sorgho et le maïs.
Les bovins (1,39 million de têtes en 2006) sont élevés, surtout dans le nord.
La balance agricole est traditionnellement excédentaire.
Les forêts couvrent 23,1 p.
100 du territoire ghanéen.
En 1959, une loi a délimité des réserves forestières protégées, le gouvernement s’efforçant de stopper le déboisementcausé par l’extension des cultures.
La plus grande partie de la production de bois provient de zones extérieures aux réserves forestières, bien que celle des réserves soit enaugmentation.
En 2006, la production de bois était 34,3 millions de m³.
L’industrie de la pêche s’est beaucoup développée depuis les années 1960.
En 2005, le volume des prises atteignait 393 428 tonnes, dont environ 10 p.
100 de poissonsd’eau douce (essentiellement du lac Volta).
Les ports de Sekondi-Takoradi et de Tema possèdent des marchés aux poissons équipés d’installations de conservationréfrigérées.
4.2 Mines et industries
Le Ghana est l’un des principaux producteurs aurifères au monde (60 t en 2004).
La plus grande mine d’or du pays se trouve à Obuasi, dans l’Ashanti.
Le pays estégalement devenu l’un des principaux producteurs mondiaux de diamants (800 000 carats en 2004).
Grâce au barrage d’Akosombo, dont la construction a été achevée en 1966 et à un second barrage à Kpong, en aval, une quantité importante d’électricité est exportée dansles pays voisins, mais la baisse des eaux de la Volta causée par la sécheresse a affecté le Togo et le Bénin.
Par rapport aux autres pays d’Afrique, le Ghana possède un secteur industriel relativement développé.
Cependant, les unités de fabrication sont généralement de petitetaille.
Les imprimeries et les maisons d’édition sont nombreuses ; le pays possède de nombreuses scieries et fabriques de meubles.
Des établissements de plus grande tailleproduisent de la bière, des cigarettes, des boissons non alcoolisées, des huiles de table, des clous, de l’oxygène et de l’acétylène, et de l’aluminium en feuilles.
La zoneindustrielle de Tema, à l’est d’Accra, possède une raffinerie de pétrole.
4.3 Échanges
La Bank of Ghana (créée en 1957), banque centrale du pays, émet la monnaie nationale.
Depuis 1967, l’unité monétaire est le cedi divisible en 100 pesewas.
À la suite deplusieurs dévaluations entre 1981 et 1983, un nouveau cedi a été créé.
Les principales exportations du Ghana sont l’or, le cacao et le bois ; ses principales importations sont les matières premières, les biens d’équipement, le pétrole et lesproduits alimentaires.
La balance du commerce extérieur est habituellement déficitaire.
La Grande-Bretagne, les États-Unis, le Japon et l’Allemagne sont les principauxpartenaires commerciaux.
En 2003, le Ghana était desservi par 977 km de voies ferrées.
La ligne principale forme un triangle approximatif reliant Sekondi-Takoradi, Accra et Koumassi.
Le pays est doté d’environ 47 787 km de routes, dont 38 p.
100 de nationales.
Les deux grands ports, Tema et Sekondi-Takoradi, sont des ports artificiels.
L’aéroportinternational est situé à Kotoka (près d’Accra).
Le pays dispose de quatre autres aéroports à Sekondi-Takoradi, Koumassi, Sunyani et Tamale..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L’EMPIRE DU GHANA (Evolution et civilisation)
- GHANA : L’AUTOBIOGRAPHIE DE KWAME NKRUMAH (résumé)
- Miembros de Naciones Unidas Afganistán Etiopía Nepal Albania Islas Fiji Nicaragua Alemania Filipinas Níger Andorra Finlandia Nigeria Angola Francia Noruega Antigua y Barbuda Gabón Nueva Zelanda Arabia Saudí Gambia Omán Argelia Georgia Países Bajos Argentina Ghana Pakistán Armenia Granada Palau Australia Grecia Panamá Austria Guatemala Papúa-Nueva
- Miembros de la Commonwealth ESTADOS FECHA DE INGRESO Antigua y Barbuda (1981) Australia (1931) Bahamas (1973) Bangladesh (1972) Barbados (1966) Belice (1981) Botsuana (1966) Brunei (1984) Camerún (1995) Canadá (1931) Chipre (1961) Dominica (1978) Gambia (1965) Ghana (1957) Granada (1974) Guyana (1966) India (1947) Islas Fiji (se reincorporó
- Ghana - geographie.