Gilles caillotin
Publié le 13/12/2013
Extrait du document
«
comme le révèle D.
J.
à la fin de son étude en rappelant le voyage de Gilles à
Fontainebleau le jour de la Toussaint 1724 pour être touché de la main du roi.
On peut
donc raisonnablement dire qu'il espérait de part ses pélerinages la guérison de sa
maladie, soit par Dieu soir par le biais du Roi qui l'a touché.
Les Mémoires de Gilles
Caillotin, qu'il a présenté et édité, dans la première moitié du XVIIIe siècle, nous livrent
donc la chronique quotidienne de son retour de Rome : parti le 1er septembre 1724, il
rentre dans sa ville natale le 17 octobre après une marche de plus de 1600 kilomètres.
Le narrateur décrit les " curiosités " des villes traversées, compare la qualité de l'accueil
reçu dans les hospices, évoque ses rencontres avec d'autres marcheurs, tantôt bons
compagnons, tantôt roublards.
Les émotions ressenties ainsi que les souffrances de son
voyage.
Par la précision de son récit, tout un univers surgit, placé sous le signe de
l'éphémère : le pèlerin ne fait que passer il a eu le besoin de mettre par écrit son ressenti
afin de ne jamais oublier son voyage.
Il faut se souvenir qu'au XVIIIe siècle et
l'émergence des lumières nait un nouveau genre littéraire : la littérature de voyage.
De
fait avec environ 4000 titres, la littérature de voyage devient un genre conquérant.
En
effet, Dès son retour commence pour l'explorateur une période nouvelle celle de la
remémoration et de l'écriture qui devient une nouvelle aventure.
Comment raconter une
aventure personnelle en même temps que décrire un monde inconnu? Comment faire de
la fiction du récit une relation véridique et une œuvre de science? Chaque auteur,
philosophe ou simple voyageur y répondra à sa manière.
De ce fait, on peut se
demander comment Gilles Caillotin va-t-il nous raconter les aspects de son périple entre
Rome et sa ville natale ? Pour cela, nous allons voir dans une première partie quel fût
son périple, puis comment son témoignage passe du récit à la fiction et pour finir la
critique thématique que l'on peut y apporter.
I/ Son voyage
1°/ Le trajet
parti le 1 er
septembre de Rome il traversa le tibre sur le pont de mole pour arriver a Mont-
Mare.
De Baccano il passa par Monterosse puis il s'arreta a Viterbe.
Cette ville est très
importante pour lui car elle est l'ancien lieu de séjours des papes.
A l'interieur s'y trouve
4 tombeaux de papes.
Cette ville est donc très importante pour lui dans son pèlerinage et
sa quête de spiritualité.
Il décrit de manière très précise ce lieu et cette ville.
En sortant
de viterbe, il alla a Montefiascone se trouvant a 7000 lieues de là comme il nous le dit.
Le 4 septembre il était a Acquapendente.
Cette ville est un évêché.
Elle est également la
dernière cité de l'état ecclésiastique.
Ensuite il traversèrent Centeno a 10 kilometres
d'aquapendente.
Puis Orvieto.
Après avoir marché encore quelques kilometres et après
sêtre arrété chez un hote pour manger et boire, ils repartirent en direction du nord ouest
et passèrent par la scala et san Quirico au détour d'une nouvelle montagne pour finir a
boncovenco ou ils passèrent leur 5 e
nuit , Caillotin est dès le 6 à Sienne, le 8 à Florence et
arrive le 12
à Bologne. À partir de l à, ses étapes quotidiennes, de trente à quarante
kilom
ètres chacune, sont scand ées par les h ôpitaux de p èlerins o ù il s’arr ête pour dormir :
Mod
ène, Reggio, Parme, Fidenza (qu’il appelle de son nom m édiéval Borgo San Donnino),
Plaisance, Lodi o
ù il arrive le 18. C’est l à qu’il s’ écarte de la route la plus directe pour
regagner la France, afin de passer une nouvelle fois par Milan qu’il atteint le 19
à neuf heures
du soir : d
ès le lendemain matin, il traverse toute la ville. Ensuite, il passe par Pavie, afin de
voir au passage la Chartreuse. Une magnifique cath
édrale. Apr ès être pass é par Tortona, .
»
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