LOGIQUE DU SENS, Gilles Deleuze - résumé de l'oeuvre
Publié le 27/09/2018
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L’ensemble de cet ouvrage est placé sous le double parrainage de Lewis Carroll (dont l’analyse de l’œuvre servira de fil conducteur à la continuité du livre) et des stoïciens auxquels l’auteur emprunte l’opposition des corps et des incorporels. L’enjeu de cette relecture de l’histoire de la philosophie et de ses à-côtés — car Deleuze a recours à des références aussi diverses que Carroll, Artaud, Freud, Klossowski, Zola ou Tour-nier —, c’est le renversement de la logique de la profondeur, inaugurée par Platon, au profit d’une logique du sens ou plutôt de la surface.
Ce qui intéresse l’auteur, c’est la topologie de la pensée : comment le langage n’exprime pas seulement des idées mais agence autant d’événements qu’il y a de propositions. Le corps lui-même devient le lieu de cette opposition du géographique et de l’archéologique : les stades de son évolution disent
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- «C'est toujours par autrui que passe mon désir, et que mon désir reçoit un objet Je ne désire rien qui ne soit vu, pensé, possédé par un autrui possible. C'est là le fondement de mon désir. C'est toujours autrui qui rabat mon désir sur l'objet.» Gilles Deleuze, Logique du sens
- Gilles Deleuze "C'est toujours par autrui que passe mon désir, et que mon désir reçoit un objet. Je ne désire rien qui ne soit vu, pensé, possédé par un autrui possible." > Gilles Deleuze, Logique du sens, 1969. Commentez cette citation.
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