Grand Oral du Bac: La crise de Suez
Publié le 09/11/2018
                            
                        
Extrait du document
LA CRISE AU JOUR LE JOUR
1954
Avril Gamal Abdel Nasser est Premier ministre de l'Égypte.
1955
Nasser décide de construire le barrage d'Assouan.
Juillet À la suite du refus des Américains de fournir des armes à Nasser, un accord est signé entre l’Égypte et l'URSS. Cette dernière s'engage à fournir des blindés, de l'artillerie, mais surtout des avions MIG 15, qu'aucun autre pays de la région ne possède alors.
1956
19 juillet Nasser apprend que les États-Unis retirent leur offre de financer la construction du barrage d'Assouan.
26 juillet Nasser annonce à Alexandrie qu'il va nationaliser la Compagnie du canal de Suez, que préside le Français Georges Picot. 28-31 juillet Les Premiers ministres français et britannique, Guy Mollet et Anthony Eden, entreprennent de préparer une riposte militaire contre l'Égypte (plan «Mousquetaire»), 16-23 août Conférence internationale des usagers du canal, qui se déclarent favorables à une forte majorité pour proposer à l'Égypte un plan visant à transférer l'administration du canal à un «bureau» où seraient représentés les usagers ainsi que les autorités égyptiennes. Nasser repousse ce projet.
16 octobre Guy Mollet et Anthony Eden se rencontrent à Matignon. Ils prennent la décision d’une intervention militaire contre l'Égypte, exécutée en accord avec Israël. 22-24 octobre «Conférence» de Sèvres qui organise les modalités de l'intervention.
23 octobre Soulèvement de Budapest (Hongrie).
29 octobre L'offensive israélienne est déclenchée sur le Sinaï.
30 octobre Ultimatum franco-britannique.
31 octobre Premier bombardement britannique des aérodromes égyptiens.
4 novembre L'Armée rouge écrase la révolte hongroise. L'Assemblée générale de l'ONU exige le cessez-le-feu en Égypte.
Nuit du 5-6 novembre Plan «Telescope» : début des opérations aéroportées franco-britanniques. Ultimatum soviétique qui menace la France et la Grande-Bretagne de représailles nucléaires.
6 novembre Débarquements franco-britanniques à Port-Saïd et Port-Fouad.
Nuit du 6-7 novembre Cessez-le-feu.
15 novembre Arrivée des premiers casques bleus en Égypte.
22 décembre Fin de l'évacuation franco-britannique.
UN MOMENT CRUCIAL DE LA GUERRE FROIDE
Ce que l'on appelle «crise» quand on l'observe dans le contexte de la guerre froide a engendré une véritable guerre au Proche-orient, mettant aux prises des forces démesurées. Ce paroxysme dans l'affrontement Est-Ouest a aussi marqué les relations israélo-arabes pour longtemps.
LE CONTEXTE
La Guerre froide
Après sa participation à la conférence de Bandung en avril 1955 (qui marque l’acte de naissance politique du «tiers monde»), le leader égyptien Nasser se voit renforcé dans l'idée qu'il faut pratiquer une politique d'équilibre entre les deux blocs qui s'opposent dans la guerre froide et jouer la carte neutraliste.
Tout d'abord, il négocie avec les Américains un crédit pour la construction du haut barrage d'Assouan et leur demande une livraison d'armements. Mais il n'accepte pas en contrepartie d'entrer dans la mouvance politique et stratégique de Washington et refuse d'intégrer le pacte de Bagdad. Les États-Unis répliquent en refusant les armes.
Nasser se tourne alors vers l'URSS, dont il obtient du matériel militaire ultramoderne (juillet 1955). Un an plus tard, il est reçu, avec le Premier ministre indien Nehru, par le dirigeant yougoslave Tito dans I\"île de Brioni. Là, les trois hommes s'entendent sur les principes du «non-alignement» (18-20 juillet 1956).
Le secrétaire d’État américain Foster Dulles considère que toute cette politique menée par Nasser est inamicale à l'égard de l'Occident et annonce son refus d'accorder les crédits promis pour la construction du haut barrage d'Assouan (19 juillet).
LES FAITS
La nationalisation ou CANAL DE SUEZ
Nasser n'entend pas perdre la face et veut trouver d'autres sources de financement pour le barrage.
Le 26 juillet 1956, quatrième anniversaire du renversement du roi Farouk, il annonce, à Alexandrie, devant une foule enthousiaste, la nationalisation du canal de Suez, que les troupes britanniques ont quitté quelques semaines plus tôt en vertu du traité de 1954. Dans le même temps, les policiers égyptiens prennent possession du somptueux immeuble de la Compagnie La statue de Ferdinand de Lesseps, constructeur du canal, est abattue. Dans son discours, Nasser souligne que le canal est la propriété de l'Égypte, car il «a été creusé par 120000 Égyptiens» dont beaucoup sont morts durant l'exécution des travaux. De plus, la nationalisation
«
                                                                                                                            CiAMAL 	ABDEL 	NASSER.
                                                            
                                                                                
                                                                    	CHAMPION 	DE l'UNITÉ 	ARABE 	
Fils d'un 	employé 	des 	postes, 	Nasser 	(1918-1970) 	fait toute 	sa carrière 	dans 	l'armée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Humilié 	par 	la défaite 	arabe 	de 1948 	face 	à Israël, 	convaincu 	de 	la corruption 	et de l'injustice 	du régime 	du roi Farouk, 	il est le principal 	instigateur 	du coup 	d'État 	du 26 juillet 	1951.
                                                            
                                                                                
                                                                    la République 	est proclamée 	en 1953, 	mais 	Nasser 	écarte 	bientôt 	du pouvoir 	son 	complice 	Néguib 	(février 	1954) 	et 	•les communistes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il «rigne» 	seul 	l'Égypte 	et 	
i 	et 	l'impérialisme.
                                                            
                                                                                
                                                                    	A la suite 	de la crise 	de Suez, 	il sait 	transformer 	sa défaite 	militaire 	en victoire 	politique 	et prend 	la stature 	de leader 	du nationalisme 	arabe 	et de champion 	de l'unité.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il parraine 	d'ailleurs 	la création 	de la 	République 	arabe 	unie 	avec 	la Syrie 	en 1958.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Démissionnaire 	après 	la cuisante 	défaite 	face 	à Israël 	lors 	de la guerre 	des 	Six-Jours 	(1967)	, il revient 	au 	pouvoir 	et y reste 	jusqu	'à sa mort	, 	le 18 septembre 	1970.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
aviations 	bombardent 	les aérodromes 	égyptiens, 	facilitant 	ainsi 	l'ava	nce 	israélienne.
                                                            
                                                                                
                                                                    le 1" novembre	, Nasser 	confisque 	les 	biens 	françai	s et anglais 	en Égypte 	et, 	le 3, pour 	bloquer 	le canal, 	il y fait 	1-------------_, 	couler 	des 	bateaux.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'ATTAQUE 	ISRAÉLIENNE 	ET LA "CAMPAGNE 	DU 51NAÏJ) 	Comme 	prévu, 	le 29 octobre 	1956	, 	le Premier 	ministre 	israélien 	David 	Ben 	Gourion 	donne 	l'ordre 	à son 	armée 	d'attaquer 	l'Égypte.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les troupes 	de 	l'État 	hébreu 	sont 	commandées 	par 	un 	géné	ral borgne 	à bandeau 	noir 	porté 	sur l 'œil: 	
cinq 	jours, 	deux 	brigades 	i sraélienne	s 	vont 	parcourir 	300 	kilomètres 	en 	territoire 	ennemi 	et occuper 	le Sinaï; 	elles 	ne stopperont 	qu'à 	10 kilomètres 	du canal.
                                                            
                                                                                
                                                                    	les troupes 	d'élites 	du 	maréchal 	égyptien 	Akim 	Amer 	sont 	enfermées 	dans 	une 	véritable 	nasse 	à 	Gaza.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'INTERVENTION 	FRANCO-BRITANNIQUE 	Dès le 30 octobre, 	la France 	et la 	Grande-Bretagne	, feignant 	de s'ériger 	en arbitres, 	présentent 	un ultimatum 	à 	l'Égypte 	et à Israël	, ordonnant 	aux 	deux 	pays 	de retirer 	leurs 	troupes 	de part 	et 	d'autre 	du canal.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Paris 	et londres 	demandent 	également 	à l'Égypte 	de 	permettre 	sans 	délai 	l'installation, 	à 	titre 	provisoire	, de forces 	franco-	
le 5 novembre, 	les troupes 	du général 	Dayan 	poussent 	jusqu'à 	la base 	de 	Charm 	el-Cheikh.
                                                            
                                                                                
                                                                    	les soldats 	de Nasser 	sont 	en déroute, 	abandonnant 	sur place 	d'énormes 	quantités 	de matériel 	soviétique, 	dont 	de nombreux 	chars	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Habitu	és à marcher 	pied	s nus, les 	fantassins 	égyp	tiens 	ont  quitté 	leurs 	chaussures 	pour 	fuir 	plus 	vite, 	et des 	brodequins 	abandonnés 	gisent 	de 	toutes 	parts	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Malgré 	l'héroïsme 	de 	quelques 	unités, le front 	égyptien 	se 	disloque	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Gaza 	tombe 	à la prem	ière 	sommati	on.
                                                            
                                                                                
                                                                    	~avant-garde 	de Dayan 	est déjà 	sur Port-Fouad	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LE DÉBARQUEMENT Du côté 	des 	troupe	s franco	britanniques, 	dès 	le 5 novembre	, le 	plan 	«Tele	scope» 	a été déclenché	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Environ 	1600 	pnrnchutistes 	ont 	été 	largués 	sur Port-Saïd 	et Port-Fouad	, 	
dont 	ils ont 	pris 	le contrôle.
                                                            
                                                                                
                                                                    	A la tête 	des 	paras 	français	, le colonel 	Château		Jobert, 	dit Conan	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un des 	prem	iers 	objectifs 	est notamment 	de s'emparer 	de l 'usine 	de filtrage 	qui alimente 	la 	ville 	en eau 	douce	.
                                                            
                                                                                
                                                                     D'autres 	parachutages 	préparatoires 	au 	débarquement 	ont 	lieu 	pour 	s'emparer 	de l'aérodrome 	de Gamil 	(sur la route 	Damiette-Alexandrie	) et du quartier 	résidentiel 	de Port	-Fouad	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	le 6 novembre, 	jour 	choisi 	pour 	le 	débarquement	, l'armada 	alliée 	(200 	navires) 	entre 	en action 	à 	7 heures.
                                                            
                                                                                
                                                                    	les objectifs 	sont 	Port-Sniil 	
Dan	s les heure	s qui suiven	t, les 	trnupes 	frnncn-britnnniques 	poursuivent 	leur 	progression; 	la défaite 	militaire 	de l'Égypte 	semble 	totale	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA RÉACTION 	DES 	ÉTATS-UNIS 	ET DE L'URSS 	Il en va tout 	autrement 	sur le t errain 	diplomatique 	et politique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, 	pour 	des 	raisons 	différente	s, les deux super	grands 	réagissent 	et se retrouvent 	d'accord 	pour  fa	ire pressio	n sur Paris 	et Londres.
                                                            
                                                                                
                                                                    On croyait 	l'URSS 	trop 	occupée 	à noyer 	dans 	le sang la 	révolution 	hongroise 	: le 5 novembre	, 	Khrouchtchev 	menace 	la France, 	l'An gleterre 	et Israë	l de repré	sailles 	atomique	s si l'intervention 	en Égypte 	n'est pas 	immédiatement 	suspendue.
                                                            
                                                                        
                                                                    	les Américains, 	furieux 	d 'avoir 	été 	tenus 	à l'écart 	du «complot» 	et 	craignant 	de voir 	les États 	arabes 	et 	de nombreux 	pays du tiers 	monde 	se 	détourner 	de l'Occident	, refus	ent de 	couvrir 	cette 	opération, 	qualifiée 	de 	«coloniale	».le 	6 novembre, 	ils vendent 	en masse 	des 	livre	s sterling, entraînant 	ainsi 	la bais	se de la monnaie 	anglaise	, 	et ce afin 	de faire pression 	sur londres	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	les 	réserve	s de change	, qui ont 	diminué 	de 57 millions 	de dollars 	en 	
d'arrê	ter également 	le combat.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au petit 	matin 	du 7 novembre	, le cessez-le-feu 	est proclamé.
                                                            
                                                                                
                                                                    ~Assemblée 	générale 	de l'ONU, 	États	Unis 	en tête, 	enjoint 	officiellement 	à 	Paris	, londres 	et Tei-Aviv 	d'évacuer 	immédiatemen~ 	sans 	la moindre 	
Nasser	, qui a fait nbstruer 	le cnnnl	, 	rendant 	toute 	navigation 	impo	ssible, 	ne le rouvrira 	que 	plusieurs mois plus 	tard	, le 19 avril 	1957	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Toutes 	les n atio ns 	pourront 	de nouveau 	emprunter 	la voie 	d'eau, sauf 	Israë	l.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
I!JJ(.]WHW!BI A l'issue 	de la crise 	de Suez, 	Israë	l doit 	retirer 	ses troupes 	du Sinaï 	et revenir 	aux 	frontières 	de 1949.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cependant, 	les 	
soldats 	de l'ONU	, installés à Gaza 	et 	à Charm el-Cheikh, 	lui gara	ntissent 	une 	relative 	sécurité 	de la fronti	ère 	et la liberté 	de navigation 	dans 	le 	détroit 	de Tiran	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Moshe 	Dayan 	fait 	échanger 	5 ooo 	prisonniers 	égyptiens 	contre 	10 prisonniers 	israéliens.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
POUR 	LA FRANCE 	ET LA GRANDE-BRETAGN	E 	les 	deux 	États 	sorten	t 	considérablement 	affaiblis 	de la crise	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Celle-ci 	prouve 	que 	les puis	sances 	moyennes 	n'ont 	plus 	de liberté 	d'action 	sur la scène internationale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	le 	temps 	de la politique 	de la canonnière 	semble 	bel et bien 	révolu et, pour 	l'avoir 	cru encore 	possible, les deux 	plus 	vastes 	empires 	coloniaux 	ont 	dû 	reculer 	précipitamment 	devant 	les 	sommations 	des 	deux super-grands	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	~élimination 	de la France 	et de la 	Grande-Bretagne 	du Proche-Orient 	laisse 	désormais 	face	-à-face 	les États		Unis et l'URSS 	dans 	cette 	région.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En France	, toutefois	, ni la classe 	
politique 	ni l'opinion 	ne tiennent 	rigueur 	au gouvernement 	de son 	échec: 	l e 10 décembre	, l'Assemblée 	lui donn	e quitus 	en lui renouvelant 	sa confiance 	à une 	majorité 	absolue 	(315 voix 	contre 	110).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Par ailleurs, 	l'événeme	nt alimente 	le ressentiment 	contre 	l'étranger, 	ami 	ou ennemi 	: 
l	'antiam	éricani	sme, en particulier	, 
y 	trouve 	un motif 	supplémentaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
PouR  L'URSS les 	Soviétiques 	ne sont 	pas 	mécontents 	que 	l'intervention 	franco-britannique 	ait détourné 	l'attention 	de l'opinion 	internat	i onale, 	au moment 	même 	où 	ils répriment 	violemment 	l'insurrection 	de Buda	pest 	en Hongrie	.
                                                            
                                                                                
                                                                    En cette 	fin 	d'année 	1956	, ils peuvent 	ainsi 	se 	présenter 	auprès 	du tiers 	monde 	comme 	les défenseurs 	des 	peuples 	menacé	s par 	l' impérialisme	, et leur 	influen	ce grandit 	en Égypte 	et en Syrie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LES 	ÉTATS-UNIS 	les Amé	ricains 	réus	sisse	nt à 	sauvegarder 	leur 	image 	anticolonialiste: 	en janvier 	1957	, ils 	propose	nt une 	aide 	financièr	e aux 	pays 	arabes 	qui acceptent 	de lutte	r contre 	la menace 	communiste 	(doctrine 	Eisenhower) .
                                                            
                                                                                
                                                                    l a 	Jordanie 	et l'Arabie 	Saoudite 	se placent 	sous 	leur 	protecti	on.
                                                            
                                                                                
                                                                    les conditions 	sont mûres 	pour 	l'exte	nsion 	de la guerre 	froide 	au 	Proche-Orient.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LE TIERS 	MONDE 	Cepend	ant , cette 	derni	ère 	n'a pas 	lieu 	dans 	les mêmes 	conditions 	qu'ailleurs 	car un f a it nouveau 	est intervenu 	: 	Nasser 	est non 	seulement 	le grand 	vainqueur 	de la crise 	de Suez 	(le 	prestige 	du dirigeant 	égyptien 	est 	immense	), mais encore, 	avec 	lui,  c'est 	l'ensemble 	du tiers 	monde 	qui a ici 	remport	é sa première 	victoire 	sur la 	scène 	internationale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'ÉGYPTE D 'un point 	de vue 	strictement 	économique, 	l'affaire 	est juteuse 	pour 	l'Égy	pte 	:dans les années 	qui suivent 	
la crise 	de Suez	, le trtdic 	du cnnnl 	n e cesse 	de croître	.
                                                            
                                                                                
                                                                    le 	cana	l reste 	national	isé, 	même 	si un accord, 	signé 	à 	Rome 	le 13 avril 	1958	, prévoi	t que 	l'Égypte 	verse aux 	actionnaires 	de la 	Compa	gnie 	du canal 	de Suez 	une 	indemni	té de 18 million	s de livre	s.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais 	le transit 	quotidien 	passe 	de 393 	000 	tonnes 	en 1957 	à 512 000 	tonnes 	en 	1961	, les revenus 	annuels 	augmentant 	dans 	le même 	tem	p s (sans 	hausse 	de 	péage) 	: 50,4 	millions 	de livres en 1960 	contre 	31,1 millions 	de livres 	en 1955..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Grand oral du bac : LA CRISE DE 1929 - Histoire
 - Grand oral du bac : Les événements de mai 1968 - De la contestation étudiante à la crise généralisée
 - Grand oral du bac : LA CRISE DU PÉTROLE
 - Grand oral du bac : Arts et Culture L'ART DE LA PHOTOGRAPHIE
 - Grand oral du bac : Arts et Culture LE BAUHAUS