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Grand oral du bac : LES MÉDICIS

Publié le 29/01/2019

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40 ans, elle va devoir faire face pendant trente ans aux difficultés que traverse la France: l’opposition des catholiques et des huguenots (autrement dit, les protestants). Durant les trois règnes de ses fils, François II (1559-1560) Charles IX (1560-1574) et Henri III (1574-1589), c’est elle qui exerce, en réalité, le pouvoir, afin de résoudre l’une des pires crises qu’ait connues la France dans son histoire. Fidèle, depuis toujours, à sa foi catholique, mais exempte du fanatisme qui emporte de nombreux autres catholiques, Catherine s’appuie sur le chancelier Michel de L’Hospital pour établir un climat de tolérance et une politique de rapprochement entre protestants et catholiques. Elle fait supprimer la peine de mort qui frappait systématiquement ceux qui étaient qualifiés d’hérétiques (au premier chef les protestants), et impose la liberté de conscience et de culte. Mais les catholiques les plus intransigeants réagissent vivement à ces mesures de clémence, et tout spécialement l’entourage du duc de Guise (Henri I\", dit le Balafré, fils aîné de François de Lorraine, et l’un des plus farouches fanatiques de la lutte contre les protestants).

 

Le massacre de la Saint-Barthélemy qui reste l’une des pages les plus noires de l’histoire de France, a lieu dans la nuit du 23 au 24 août 1572. L’amiral Gaspard de Coligny ainsi que plusieurs milliers de huguenots sont assassinés, sous l’influence du duc de Guise, qui, par la suite, en 1576, devient le chef de la Ligue (confédération de catholiques hostiles aux protestants et déterminés à détrôner Henri III). En 1588, le duc de

Jean de Médicis, devenu Léon X, (1475-1521), affiche un goût pour le luxe, les arts et la politique qui le fait plus considérer comme un prince que comme un pape.

Arrière-petite-fille a du Magnifique, A Catherine de Médicis a hérité de lui le goût du pouvoir et de l’argent. Après la mort de son époux Henri II, elle fait tout pour défendre la couronne de ses fils. En dépit de ses intrigues et de ses ruses, la dynastie des Valois s’éteint avec eux. Protectrice des arts, elle embellit considérablement le palais du Louvre.

 

Épouse bafouée d’Henri IV, futile et facile à manipuler, Marie de Médecis, qui ne réussit jamais à parler correctement le français, s'oppose fortement à son fils Louis XIII. Amie de Rubens, elle lui commande une série de tableaux, relatant sa vie, pour son palais du Luxembourg.

 

Ils occupent aujourd'hui une magnifique salle du musée du Louvre.

de soin, de leur éducation. D’un caractère énergique, extraverti, généreux, Catherine de Médicis resta toute sa vie gaie et courageuse, malgré les difficultés qu’elle eut à affronter.

 

La première grande crise politique survient en juillet 1559 après la mort accidentelle de Henri II, catastrophe dont elle ne se remit jamais. Veuve à

Guise, malgré l’interdiction qui lui est faite d’entrer dans la capitale, franchit les portes de Paris. Henri III, l’attirant à Blois, le fait assassiner. Catherine de Médicis, qui n’a aucunement pris part à ce meurtre, est pourtant accusée et vilipendée par une partie de la population qui crie sa rage contre « l’Italienne ». Elle sera enterrée en

 

1589 à Saint-Denis, près de Paris, auprès de son époux Henri II, dans le tombeau qu’elle avait elle-même commandé aux sculpteurs le Primatice et Germain Pilon, grands maîtres de la Renaissance en France.

« Les Médicis Arrière-petite-fille i du Magnifique, a Catherine de Médicis a hérité de tul le goût du pouvoir et de l'argent.

Après la mort de son époux Henri Il, elle fait tout pour défendre la couronne de ses fils.

En dépit de ses intrigues et de ses ruses, la dynastie des Valois s'éteint avec eux.

Protectrice des arts, elle embellit considérablement le palais du Louvre.

Épouse bafouée � d'Henri IV, futile et facile à manipuler, Marie de Médecis, qui ne réussit jamais à parler correctement te français, s'oppose fortement à son fils Louis Xlii.

Amie de Rubens, elle lui commande une série de tableaux, relatant sa vie, pour son palais du Luxembourg.

Ils occ upent aujourd'hui une magnifique salle du musée du Louvre.

de soin, de leur éducation.

D'un caractère éner­ gique, extraverti, généreux, Catherine de Médicis resta toute sa vie gaie et courageuse, malgré les difficultés qu'elle eut à affronter.

La première grande crise politique survient en juillet 1559 après la mort accidentelle de Henri Il, catastrophe dont elle ne se remit jamais.

Veuve à 40 ans, elle va devoir faire face pendant trente ans aux difficultés que traverse la France: l'oppo­ sition des catholiques et des huguenots (autre­ ment dit, les protestants).

Durant les trois règnes de ses fils, François II (1559-1560) Charles IX (156 0--1574) et Henri Ill (1574-1589), c'est elle qui exerce, en réalité, le pouvo ir, afin de résoudre l'une des pires crises qu'ait connues la France dans son histoire.

Fidèle, depuis toujours, à sa foi catholique, mais exempte du fanatisme qui emporte de nombreux autres catholiques, Cathe­ rine s'appuie sur le chancelier Michel de L'Hospi­ tal pour établir un climat de tolérance et une poli­ tique de rapprochement entre protestants et catholiques.

Elle fait supprimer la peine de mort qui frappait systématiquement ceux qui étaient qualifiés d'hérétiques (au premier chef les protes­ tants), et impose la liberté de conscience et de culte.

Mais les catholiques les plus intransigeants réagissent vivement à ces mesures de clémence, et tout spécialement l'entourage du duc de Guise (Henri 1", dit le Balafré, fils aîné de François de Lorraine, et l'un des plus farouches fanatiques de la lutte contre les protestants).

Le massacre de la Saint-Barthélemy, qui reste l'une des pages les plus noires de l'histoire de France, a lieu dans la nuit du 23 au 24 août 1572.

L'amiral Gaspard de Coligny ainsi que plusieurs milliers de huguenots sont assassinés, sous l'influence du duc de Guise, qui, par la suite, en 1576, devient le chef de la Ligue (confédération de catholiques hostiles aux protestants et déter­ minés à détrôner Henri Ill).

En 1588, le duc de Guise, malgré l'interdiction qui lui est faite d'entrer dans la capitale, franchit les portes de Paris.

Henri Ill, l'attirant à Blois, le fait assass iner.

Catherine de Médicis, qui n'a aucunement pris part à ce meurtre, est pourtant accusée et vilipen­ dée par une partie de la population qui crie sa rage contre. »

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