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Grand oral du bac : MARÉES ET COURANTS

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

Marées et courants

Au nord, des eaux froides et denses se forment aux alentours de la Norvège et du Groenland. Elles plongent dans les profondeurs où elles constituent l’eau profonde de l’Atlantique Nord qui atteint, au sud, les confins occidentaux de l’océan.

 

Au sud, une masse d’eau froide provenant de la mer de Weddell, l’eau antarctique de fond, atteint cette même zone. Une partie se dirige vers l’est, en direction des océans Indien et Pacifique, avant de prendre la direction du nord en longeant l’extrémité ouest de leurs bassins.

 

En atteignant la zone équatoriale, ces masses d’eau froide remontent des profondeurs et se mêlent à l’eau de surface. Chauffées par le soleil, elles reprennent leur cheminement vers le nord et vers le sud, à la surface cette fois.

 

Un autre courant sous-marin quitte la Méditerranée par le détroit de Gibraltar et pénètre dans l’Atlantique. L’eau qu’il charrie est relativement chaude et salée (38 %o), et par conséquent dense. On en a retrouvé la trace dans l’Atlantique, à une profondeur de 2000 m. Un courant semblable s’écoule de la mer Rouge vers l’océan Indien. En compensation, c’est en surface que l’eau moins salée de l’Atlantique pénètre dans la Méditerranée.

 

El Nino

 

L’eau froide chargée d’oxygène constitue un milieu riche en poissons. C’est ainsi qu’un courant froid issu du sud fait de la partie orientale du Pacifique une excellente zone de pêche. Mais, de temps en temps, un courant chaud venant de l’ouest barre le passage aux remontées d’eaux froides et altère considérablement les conditions météorologiques, privant les pêcheurs sud-américains de leur gagne-pain. Parce que ses effets se font souvent sentir à Noël, ce courant a reçu le nom d’El Nino - «l’Enfant» en espagnol, c’est-à-dire «l’Enfant Jésus».

 

Ce phénomène a été noté pour la première fois en 1726 et il se produit généralement tous les quatre ans. El Nino est cependant très capricieux: il se manifeste parfois deux années de suite et peut ne pas se manifester pendant dix ans.

 

C’est en 1982-1983 qu’il s’est montré le plus dévastateur: dans de larges zones de l’océan Pacifique, la température de la mer s’est élevée

 

À Au Mont-Saint-Michel, les grandes marées, font du monastère une île. L'eau monte parfois très rapidement.

Dans l’Atlantique, des masses d’eau froide de l'Antarctique prennent la place de masses de fond.

 

▼ Le mouvement des courants suit le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord et le sens contraire dans l’hémisphère Sud.

CIRCULATION DANS L’ATLANTIQUE

de 10 degrés et une bande d’eau chaude s’est allongée sur 13000 km le long de l’équateur. Une terrible sécheresse a alors frappé le sud de l’Afrique, l’Australie, les îles du Pacifique, l’Inde et le Sri Lanka, tandis que, inversement, des pluies diluviennes s’abattaient sur la côte ouest de l’Amérique du Nord et sur les pays bordant le golfe du Mexique, entraînant des inondations dévastatrices. Ses conséquences ont été catastrophiques; en effet, les dommages ont été estimés à plus de 8 milliards de dollars et les revenus des pêcheurs se sont effondrés.

 

▼ Plage du Pérou jonchée d’anchois

 

morts. Dans cette région, l’abondance du poisson est due à un courant froid: tout phénomène entravant son action bénéfique a des effets désastreux.

« Marées et courants LE PASSAGE D'UNE VAGUE Deux autres phénomènes accompagnent par­ fois le déferlement des vagues sur le littoral.

LUn est le ressac, qui se produit lorsqu'une grande partie de la masse d'eau d'une vague chemine sous la vague suivante pour retourner à la mer.

Les baigneurs doivent s'en méfier, car ils peuvent se trouver entraînés vers le large, même si le mou­ vement qui anime l'eau en surface semble les pousser vers la côte.

L'autre conséquence du déferlement est la dérive littorale: il arrive que la masse d'eau ne puisse pas s'écouler tout entière vers le large.

Un courant rapide se forme alors en surface et dépasse la zone de déferlement des vagues; il peut aussi causer des accidents.

Les raz de marée Les tremblements de terre et les éruptions volca­ niques qui se produisent au fond des mers déclenchent des vagues rapides et violentes, les tsunamis, qui provoquent des raz de marée lors­ qu'ils abordent les côtes.

Ils ont des longueurs d'onde allant jusqu'à 160 km, et leur vitesse dépasse parfois 800 km/h.

En s'approchant d'une côte, le tsunami prend la forme d'un mur d'eau pouvant atteindre des dizaines de mètres de haut, ou davantage, susceptible d'inonder les plaines basses et de tout dévaster sur son passage.

Les marées Les marées résultent de l'attraction exercée sur notre planète par la Lune et le Soleil.

Ce phéno­ mène n'a pas d'effets visibles sur les solides, qui sont difficiles à déplacer, mais se manifeste claire­ ment sur les masses fluides des océans.

C'est la Lune qui exerce l'influence majeure: elle attire les masses d'eau des zones de la Terre qui lui font face, ainsi que celles situées sur le côté opposé.

Comme la Lune retrouve la même position par rapport à un point sur la Terre toutes les 24 h et 50 mn, la marée est, en mouvement des vagues cre ! La trajectoire a des molécules d'eau est plus courte au fond qu'à la surface.

A l'approche du littoral, l'onde s'aplatit sous l'effet de la friction de l'eau contre le fond, et la crête de la vague se dresse puis retombe ou se brise.

La vague s'affaisse alors tout entière sur la plage.

Surfeur .....

chevauchant une vague en Californie.

Les adeptes de ce sport profitent du mouvement des vagues déferlantes pour se faire porter jusqu'à la plage.

presque tous les points du globe, haute toutes les 12 h et 25 mn.

Cependant, en certains endroits, comme dans le golfe du Mexique, elle ne se produit que toutes les 24 h et 50 mn.

Linfluence exercée par le Soleil est beaucoup moins sensible, parce que cet astre est environ quatre cents fois plus éloigné de notre planète que la Lune.

Néanmoins, comme il est beaucoup plus massif, l'attraction qu'il exerce équivaut à environ 46% de celle de la Lune.

Tous les quatorze jours, le Soleil, la Lune et la Terre sont alignés et leur influence s'exerce conjointement.

On dit alors que la marée est «de vive-eau» (ou grande marée) et la différence déferlement de la vague 1 ·-· ..

..1,..__ ·-···� - plage 1 entre la marée haute et la marée basse est maxi­ male.

Le contraire se produit lorsque les forces du Soleil et de la Lune forment un angle droit: la marée est alors ((de morte-eau>> .

C'est sur la côte des États-Unis, dans la baie de Fundy , entre la Nouvelle- Écosse et l'É tat du Maine, que la différence entre la marée haute et la marée basse est la plus importante: elle atteint en moyenne jusqu'à 14,5 rn de hauteur.

Dans la baie du Mont-Saint-Michel, on rencontre des marées pouvant atteindre Il m.

En revanche, il n'y a presque pas de marée dans certaines mers fermées, comme la Baltique et la Méditerranée (moins d'un mètre); cette absence de marée est un facteur aggravant de la pollution, les courants qui accompagnent les fortes marées contribuant au nettoyage des plages.

Les courants de surface Les eaux des océans sont agitées par d'autres mouvements, notamment des courants de surface engendrés par le vent et par la rotation de la Terre.

Les régions qui s'étendent de part et d'autre d'une zone de calme, à cheval sur l'équateur , sont balayées par des vents dits ((dominants>> parce qu'ils viennent toujours de la même direction: ce sont les alizés.

Les alizés soufflent parallèle­ ment à l'équateur, mais sont déviés par la rotation de la Terre vers le nord-ouest dans l'hémisphère Nord, et vers le sud-ouest dans l'hémisphère Sud .

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Lorsqu'en 1964 un tsunami s'est abattu sur le port de Seward, en Alaska, la force de cette gigantesque vague a a11aché de gros bateaux de leur ama11age et les a emportés à l'intérieur des te11es.. »

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