Grand oral du bac : MOSCOU
Publié le 30/01/2019
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de l’industrie et du commerce relevait du secteur public. Le nouveau gouvernement a mis en place un programme étendu de privatisation. Les grandes entreprises sont transformées en sociétés anonymes, tandis que les petits commerces, sont privatisés par vente directe. Sous le communisme, Moscou occupait une position privilégiée dans tous les réseaux de distribution. L’approvisionnement y était mieux assuré que partout ailleurs en URSS. Mais aujourd’hui, la ville subit les conséquences de la nouvelle politique économique et de nombreux fournisseurs délaissent la capitale pour approvisionner de préférence les marchés de proximité. La transition vers une économie de marché s’est accompagnée d’une extension-rapide du chômage, d’une inflation galopante et de l’accroissement de la criminalité, aujourd’hui de plus en plus liée à des comportements mafieux. Un libéralisme «sauvage», couplé à une florissante économie parallèle, favorise l’enrichissement d’affairistes sans scrupules tandis qu’une partie importante de la population (retraités, fonctionnaires, notamment) voit son niveau de vie diminuer de façon dramatique.
Melvyn P Lawes/SCR Library
Aux «nouveaux riches» au luxe ostentaroire s’opposent d’innombrables «nouveaux pauvres» qui vivent misérablement.
Les transports
Moscou est la plaque tournante du réseau ferroviaire. Les neuf grandes gares de la ville accueillent chaque jour plus de deux millions de voyageurs. Le trafic est particulièrement dense à destination de Saint-Pétersbourg, de Kiev et de Vladivostok, terminus du Transsibérien. Toutes ces lignes sont électrifiées. La capitale russe est également un important port fluvial. Bien que la Mos-
kova ne soit ouverte qu’aux petites embarcations, le canal de Moscou permet aux navires de tous tonnages d’aborder la ville, qui est ainsi reliée à cinq mers par un réseau de canaux. Outre les installations portuaires réservées au transport des marchandises, trois gares fluviales accueillent quotidiennement les banlieusards qui se rendent à leur travail. Quatre aéroports font aussi de Moscou le nœud principal des voies de communication aériennes. Le plus moderne, Cheremetievo 2, bâti en 1979 à une trentaine de kilomètres au nord-ouest du centre-ville, accueille en moyenne 15000 personnes par jour et assure des liaisons directes avec toutes les grandes villes d’Europe
À Le sacre des tsars de « toutes les Russies » se déroulait dans la cathédrale
de l’Assomption (Ouspenski sobor), construite entre 1475 et 1479.
occidentale. Les installations de Cheremetievo 1 sont désormais réservées essentiellement aux vols intérieurs vers le nord-ouest. Vnoukovo, à 24 km au sud-ouest de la ville, dessert l’Ukraine et la région de la mer Noire, et Domodedovo, le plus grand aéroport russe, à 45 km au sud, la Sibérie et l’Extrême-Orient.
Le système des transports publics est très développé, avec de nombreuses lignes de tramway d’autobus et de trolleybus. Le métro moscovite, inauguré en 1935, est unique en son genre. Le décor luxueux des stations comporte des lustres massifs, des vitraux de style Arts-Déco, des statues monumentales et une profusion de marbre. Avec ses 8000 trains et plus de 200 km de voies, le réseau métropolitain transporte tous les jours environ 8 millions de voyageurs.
Un centre administratif
Moscou est également le chef-lieu (pblast) de la région du même nom. Le gouvernement national siège au Kremlin, mais les quartiers du centre abritent de nombreux ministères et bureaux administratifs. Le ministère des Affaires étrangères occupe ainsi un gratte-ciel de style stalinien dans l’une des dix-sept avenues qui constituent la ceinture des jardins. Plusieurs autres organismes gouvernementaux sont installés dans les tours qui bordent la perspective Kalinine. Jusqu’à la fin des années 1980, la municipalité de Moscou était administrée de fait par les organes locaux du parti communiste. Depuis 1991, le maire est élu au suffrage universel et les dix-sept arrondissements ont été ramenés à dix, divisés en cent trente-quatre quartiers. Chaque arrondissement est géré par un préfet, nommé par le maire.
La culture dans tous ses états
La capitale russe peut se vanter de posséder plus de 60 théâtres, 100 musées et 75 universités et grandes écoles, fréquentées par plus d’1,5 million d’étudiants. Le Théâtre d’art académique de Moscou (MKhAT), dans la Tverskaïa (ex-rue
«
Moscou
gauche de la Moskova.
En bordure de ses
murailles, on trouve la place Rouge et l'église
Basile-le-Bienheureux (Vassili Blajennoi).
Les
deux anneaux suivants sont délimités respecti
vement par la ((ceinture des boulevards>> (Boul
uarnoïé kaltso) et la ((ceinture des jardins ••
( Sadouoië kaltso).
Jusqu'en 1960, le rempart de Kamer Kollejki,
au-delà de la ceinture des jardins, marquait les
limites de la ville.
Confrontées à une grave crise
du logement, les autorités soviétiques intégrèrent
à Moscou les villes voisines de Touchino, Babou
chkine, Perovo, Lioublino et Kountsevo.
Des pro
grammes intensifs de construction y furent lancés
et plus de 90% de la population moscovite vit
actuellement dans ces quartiers périphériques.
Le dernier cercle est limité par l'autoroute
périphérique, mise en servi ce en 1962, qui
marque l'actuelle frontière de la ville; mais
l'agglomération urbaine englobe les banlieues
résidentielles.
Le Kremlin:
un symbole de pouvoir
Le Kremlin est le cœur de Moscou.
D'une super
ficie de 36,4 ha, résidence, tour à tour , des tsars,
des patriarches et du Pr;:esidium, son enceinte
triangulaire est entourée d'une muraille en
briques construite entre 1485 et 1495, longue de
2,25 km et agrémentée d'une vingtaine de tours
achevées au xvn• siècle.
Léglise de l'Annonciation (Biagouechtchenski
sobor), chapelle des tsars, y fut construite entre
1484 et 1489.
Le palais à Facettes (Granouitaïa),
également de la fin du xve siècle, était réservé aux
cérémonies officielles.
On peut y admirer encore
la vaste salle du trône (495 m2) à quatre voûtes,
où étaient reçus les ambassadeurs.
Dominé par le clocher Ivan le Grand, haut de
81 rn, le Kremlin abrite trois édifices baroques du
xvn• siècle: le palais du Terem (Teremnoï Duorets,
1635-1636), demeure privée des tsars; le palais
des Menus-Plaisirs (Fbtechnii, 1651-1652), site du
premier théâtre russe; enfin, l'imposant palais
des Patriarches (1642-1656).
Parmi les autres
monuments, on peut citer l'Arsenal (1702-1736),
l'édifice néoclassique du Sénat (1776-1787), où a siégé
le gouvernement soviétique, le Grand Palais
du Kremlin (1838-1849) et le nouveau palais des
Armures (1844-1851).
Lenceinte ne s'est enri
chie que de deux édifices au XX" siècle: le Pr;:esi
dium du Soviet suprême (1932-1934) et le palais
des Congrès (1959-1961).
Durant la période
soviétique, les églises du Kremlin furent transfor
mées en musées, mais la plupart ont, depuis, été
rendues au culte.
L'enceinte est ouverte au
public depuis la mort de Staline, en 1953.
L'empreinte stalinienne
Le quartier de Kitaï Gorod s'étend autour de la
place Rouge (Krasnaïa plochtchad), en bordure
du mur oriental du Kremlin.
Site traditionnel des
grands défilés et manifestations officielles, il
abrite le mausolée de Lénine.
La physionomie contemporaine de Moscou doit
beaucoup aux programmes ambitieux de recons
truction et de modernisation imposés par Staline
dans les années 1930.
De nombreux monuments
Neuf coupoles �
vibrantes de
couleurs couronnent
la Vassili Blajennoï
(anciennement cathédrale
de l'lntercessiofHle
la-Vierge), en français
Basile-le-Bienheureux,
l'un des monuments
les plus célèbres
de Moscou.
Construite
entre 1555 et 1560
sous Ivan le Terrible
- le premier souverain
moscovite à prendre
le titre de • tsar» -
pour commémorer
sa victoire sur
les Tatars, l'église
s'élève au sud
de la place Rouge.
Elle fut transformée
sous le communisme
en musée
de l'athéisme, mais
a récemment été
rendue au culte.
......
Près du village de Borodino, sur les bords
de la Moskova, les troupes de Napoléon
remportèrent sitr les Russes une sanglante
victoire, le 7 septembre 1812.
Le 15 septembre,
les Russes réagissaient à l'invasion française
en incendiant leur propre capitale.
historiques furent alors démolis pour faire place à
des bâtisses colossales.
Moscou est ainsi dominé
aujourd'hui par sept gratte-ciel, du style ((pièce
montée •• typique de la période stalinienne.
Le plus
imposant est celui de l'université d'État de Moscou
(MGU), qui s'élève sur les collines des Moineaux,
sur la rive droite de la Moskova.
L'industrie
Moscou est le plus grand centre industriel de
Russie.
Plus d'un quart de la population est
employé dans ce secteur et les femmes représen
tent plus de 50% de la main-d'œuvre.
La production, très diversifiée, relève désor
mais en majorité de l'industrie légère, aux faibles
nuisances écologiques.
De nombreuses usines
polluantes ont été délocalisées dans la grande
zone indus-trielle qui s'étend à l'est de Moscou
jusqu'à Nijni-Novgorod, sur la Volga.
Les usines
moscovites produisent aujourd'hui des automo
biles, des équipements électroniques, des
machines-outils et des vêtements, mais aussi des
avions et des vélos.
De nombreux habitants de la
ville sont employés dans le secteur agroalimen
taire, notamment dans les industries de transfor
mation de la viande et des produits laitiers.
Lindustrie chimique, autrefois spécialisée dans
les teintures, s'est diversifiée avec les parfums, les
médicaments et le caoutchouc synthétique.
Les
biens de consommation ne sont plus négligés.
Moscou est ainsi célèbre pour ses chaussures, ses
meubles et ses pianos et l'industrie du livre y
occupe une place d'honneur.
Le post-communisme
Grand centre commercial, la capitale russe est
également le siège de toutes les grandes banques
et compagnies d'assurances.
Sous le commu
nisme, l'économie était planifiée et l'ensemble.
»
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