Guatemala de 1995 à 1999 : Histoire
Publié le 24/12/2018
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En mars 1995, avec la signature de l’Accord sur l’identité et les droits des peuples indigènes, (qui représentent 60 % de la population totale), le Guatemala se reconnaît comme « un pays multiethnique et multilingue ». La victoire d’Alvaro Arzu (Parti d’avancée nationale, PAN, droite modernisante) à l’élection présidentielle de janvier 1996 accélère le processus de paix. Une Commission pour l’éclaircissement historique (CEH) sur les violations des droits de l’homme est mise en place, la composition de la Commission de paix (Copaz) est modifiée et, pour la première fois, une rencontre entre représentants du gouvernement et dirigeants de l’Union révolutionnaire nationale guatémaltèque a lieu en février 1996. Celle-ci est suivie d’un cessez-le-feu en mars et d’un accord de paix en décembre. Cet accord met fin à plus de trente-six ans de guerre civile qui a fait plus de deux cent mille morts et « disparus », particulièrement dans la population indienne et entraîné l’exil ou le déplacement de plusieurs milliers de personnes. L’accord s’accompagne d'une très large mais très controversée amnistie destinée à couvrir les atrocités commises pendant les années de guerre par l'armée et les groupes paramilitaires (97 % des crimes leur sont attribués par la Commission sur les crimes de guerre,
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