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Guillaume le Conquérant

Publié le 22/02/2012

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(vers 1027-1087) Duc de Normandie (1035-1087), roi d'Angleterre (1066-1087). Bâtard de Robert le Diable, il lui succède à la tête du duché de Normandie à l'âge de 8 ans. Avant de jouir pleinement de ses terres, il doit faire face à la révolte des nobles qui se liguent contre lui. Il parvient à reprendre le contrôle en 1047 mais doit bientôt repartir en guerre contre le roi de France Henri Ier. Il le vainc en 1054 et domine alors tout à fait la Normandie. Son cousin, Edouard d'Angleterre, le reconnaît comme son héritier. A sa mort cependant, Harold II se fait proclamer roi ce qui oblige Guillaume à lever une armée contre l'usurpateur. Il débarque en Angleterre en 1066 et bat Harold à Hastings. Ce récit est raconté sur la tapisserie de Bayeux. Après la victoire, il introduit le système féodal tout en instaurant une forte prédominance royale. Le Domesday Book, qu'il fait rédiger en 1085, permet de dresser la situation cadastrale de toutes les terres anglaises de l'époque. A Caen, ville qui devient son lieu de résidence privilégié, Guillaume le Conquérant fait construire un ensemble architectural remarquable constitué de l'abbaye aux Dames, de l'abbaye aux Hommes ainsi que du château. C'est d'ailleurs à Caen, dans la nef de l'église Saint-Etienne, que se trouve son tombeau

« DES ROIS VENUS DE FRANCE Guillaume Jcr le Conquérant LE ROI CHEF D'É T AT 1070 Guillaume le Conquérant réforme l'Église d'Angleterre Comme il s'y est engagé auprès de la papauté , Guillaume le Conquérant va remettre en ord r e l'Église d'Angleterre .

A partir de 1070, sept synodes seront réunis pour examiner des questions de discipline, et les ecclésiastiques normands remplaceront peu à peu les clercs anglo.-saxons.

Roi d'Angleterre ou duc de Normandie, Guillaume refusera pareillement de devenir vassal du Saint-Siège et gardera la mainmise sur la nomination de « ses » évêques.

L 'Église d'Angleterre a bien mauvaise figure.

Les prê­ tres s'habillent comme des laïcs, boivent comme des sei­ gneurs et sont souvent mariés.

Qua nt aux évêques, en princi­ pe soumis à une élection par les prêtres et les fidèles des diocèses, ils achètent tout bon­ nement 1es voix des électeurs .

En échange de l'appui du Saint-Siège lors de la conquête de l'Angleterre, Guillaume le Conquérant a promis de remé­ dier à ce triste état de fait.

Le 25 décembre 1066, en se fai­ sant couronner à Westminster, par l'archevêque d'York Eldred - et no n par l 'archevêque de Cant orbéry Stigand, lié à l'anti­ pape Benoît X -, il a marqué clairement ses intentions.

Mais c ' est quatre ans après son sacre que la réforme des institutions ecclésiales saxonnes va se mettre en marche .

Un premier synode, sous l'égide du roi et en présence des légats pontifi­ caux, a lieu à Pâques 1070.

Plu­ sieurs évêques, tel Stigang, à qui est reprochée leur élection fort peu canonique, sont dépo­ sés.

Un nouveau concile est r éuni à la Pentecôte.

On entre alors dans la phase des nomi­ nations.

Les premiers prélats normands entrent en fonction .

Les évêchés de Winchester et d'Eimha m sont confiés à Gau­ chelin et à Herfast.

Lanfranc ne sait s'il pourra sauver les « barbares >> Au siège de l'archevêché de Cantorbéry le roi appelle son fidèle conseiller et soutien poli­ tique, Lanfranc, a bb é de Saint­ Étienne de Caen .

Le 29 août, celui-ci, âgé de près de soixan­ te ans, devient primat d'Angle­ terre .

L:enthousiasme semble lui faire défaut.

Quelque temps plus tard, il dema nde au pa pe Alexandre Il de le relever d'une charge dans laquelle il ne peut aid er les « barbares » confiés à ses soins , ni sauver sa propre âme en restant parmi eux.

Il. »

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