haussmann

« du nord au sud (de la gare de l’Est à l’Observatoire).

Les nombreuses expropriations entraîneront des contestations et manifestations et pousseront à la faillite des petits propriétaires.

Un certain nombre de parcs et de jardins sont aménagés afin de permettre à la population de respirer comme le bois de Boulogne, le parc Monceau ou le bois de Vincennes.

D’autres espaces déjà existants sont littéralement transformés et passant du statut d’espaces verts à celui de haut lieux voués à la promenade.

Des règlements sont mis en place, imposant des normes très strictes quant à la hauteur et à l’architecture des édifices.

De nombreux parcs et jardins sont aménagés : Montsouris, Luxembourg, Squares.

De plus de nouveaux édifices sont construits : Les Halles, les grandes gares, certains théâtres.

Une forte spéculation immobilière exclut les classes les moins aisées de la société parisienne. Pour financer ces travaux Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs en 1865, et n autre de 260 millions de francs en 1869.

Hausmann reste célèbre pour la réorganisation urbaine de Paris qu’il modifie à hauteur de 60%.

Le culte de l’axe, base de ses travaux, pour objectif d’embellir et d’assainir la capitale.

Sénateur plusieurs fois honoré, il est également décrié par le gouffre financier des chantiers entrepris.

Il devra quitter ses fonctions sous la pression des parlementaires en 1870, juste avant la chute de l’Empire.

Il meurt le 11 janvier 1891. L’urbanisme Haussmannien, sans précédent par l’ampleur de ses moyens administratifs, économiques et techniques, est rarement apprécié du point de vue architectural, bien qu’il ait servi de modèle pour les transformations de Turin, Rome et de Vienne.. »