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Henri de Navarre épouse Marguerite de Valois

Publié le 01/04/2013

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Le thème des festivités attise l'atmosphère brûlante qui règne à la cour comme dans toute la ville. La venue des quatre mille gentilshommes de la suite en armes de Navarre excite la hargne des Parisiens "bons" catholiques, aiguillonnés par les prêches haineux du clergé. Trois jours après la fin des noces, l'orage éclate sur Paris. La nuit de la SaintBarthélemy fait voler en éclats les illusions de ceux qui espéraient encore que ce mariage "contre nature" pourrait sceller la réconciliation des protestants et des catholiques

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« LES NOCES DE SANG Le so ir du 24 ao ût, Margot ne sait rien de ce qui se trame .

Lorsqu ' elle gagne le lit conjugal , son époux est déjà couché, entouré d'une quarantaine de gentilshommes huguenots.

Toute la nuit , ils débattent a vec an imation de l'attentat dont l 'amiral de Coligny a été victi me .

Au petit jour , alors qu 'Henri est déjà part i au Jeu de paume , Ma r got s'éveille en sursaut .

Poursuivi par les garde s du roi, un homme en sang, Gabriel de Lévi s, comte de Léran , vient de se jeter sur elle .

Ne pouvant s' oppo se r à la reine de Navarre , qui le protège , le capita ine de Nançai lui laisse la vie sauve .

Épouvantée, Marguerite court chez le roi .

Dans les coulo irs, elle assiste aux pir es horreu rs.

Parvenue chez son frè re , elle se jette à ses pieds et implore sa clémence .

Ces trag iques événements incitent Margot à se rappro - cher de son époux qu 'elle juge pourtant bien provincial et dont elle ne partage ni le s conviction s ni les penchants .

De la cathédrale, Henri gagne l 'Évêché .

Là, pe ndant quatre longues heures, il attend la fin d e la messe.

De r eto ur à Notre­ Dame, il don ne u n baiser à son épouse et l'escorte jusqu'à l'ɭ vêché où est donné un dîner en l'honneur des mariés .

La comédie des réiouissances Pendant les trois jours qui sui­ vent, la cour est prise dans le tourbillo n de fêtes somp­ tueuses.

Bals, ba nquets, tour­ nois , feux d'artifices, ballets et comédies sont au menu des réjouissances .

Le roi et ses frères participent à un défilé de chars de carnaval sur les- quels sont représentés des dieux et des monstres marins.

Dans la grande sa lle du Petit­ Bourbon, on don ne un mystère à la mode du Moyen Age.

Henri de Navarre et les siens y figu­ rent des chevaliers erran ts qui tentent de forcer les portes du paradis mais sont repoussés vers l'enfer par trois cavaliers célestes incarnés par Charles IX et ses frères .

Do nna nt insi­ dieusement aux huguenots le rôle des m échants et érigeant les catholiques en défenseurs de la chrétie nté, le tournoi qui se déro ule da n s la cour du Louvre jette de l 'huile sur le feu des dissensions religieuses et politiques .

Le roi, ses cadets, leur demi-frère le bâta r d d'Angoulême et Henri de Guise y sont travestis en amazones alors que Navarre et sa s uite sont costumés en Infidèles, vêtus à la turque .

Le thème des festivités attise l ' atmosphère brûlante qu i règne à la cour co m me dans toute la ville .

La ven ue des quatre mille gentilshommes de la suite en armes de Navarre excite la hargne des Parisiens "bons" catholiques, aiguillon­ n és par les prêches haineux du clergé .

Trois jours après la fin des noces, l'orage éclate sur Paris .

La nuit de la Saint­ Barthélemy fait voler en éclats les illusions de ceux qui espé­ raie nt encore que ce mariage "contre nature" pourrait sceller la réconciliation des protes­ tants et des catholiques .. »

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