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hggsp exposé empire ottoman

Publié le 27/04/2024

Extrait du document

« Apogée et declin de l’empire ottoman .

Expansion territoriale maximale 1.

L'Empire ottoman s'étend sur une grande partie du Moyen-Orient, de l'Europe du Sud-Est et de l'Afrique du Nord. 2.

L'apogée territoriale de l'Empire ottoman est atteinte au XVIe siècle. Expansion territoriale maximale L'Empire ottoman a connu une expansion impressionnante au XVIe siècle, s'étendant sur une vaste étendue de territoires comprenant une grande partie du Moyen-Orient, de l'Europe du Sud-Est et de l'Afrique du Nord.

Cette expansion a été le résultat de conquêtes militaires successives et d'une politique expansionniste habile, qui ont permis à l'Empire ottoman de contrôler des territoires stratégiques et des routes commerciales importantes. Sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), l'Empire ottoman a atteint son apogée territoriale.

Les frontières de l'Empire se sont étendues de manière significative, consolidant sa position en tant que grande puissance régionale et mondiale.

Des villes clés telles que Constantinople (aujourd'hui Istanbul), Le Caire, Damas, Belgrade, Budapest et d'autres encore étaient sous le contrôle de l'Empire ottoman, renforçant ainsi son influence sur la scène internationale. Constantinople est conquise en 1453 par le sultan ottoman Mehmet II Fatîh (le « Conquérant »).

JeanJoseph Benjamin Constant, L’Entrée du sultan Mehmet II à Constantinople le vingt-neuf mai 1453, 1876, 697 × 536 cm, musée des Augustins à Toulouse.

Fausto Zonaro, Fatih Sultan Mehmet’in, İstanbul’un kapılarından girişi [Le sultan conquérant Mehmet II entrant par les portes d’Istanbul], 1905, palais de Dolmabahçe à Istanbul. Cette expansion territoriale a été rendue possible grâce à une combinaison de puissance militaire, de stratégie politique et de diplomatie habile.

L'armée ottomane, bien organisée et puissante, a mené des campagnes militaires réussies, permettant à l'Empire de s'étendre rapidement.

Parallèlement, une politique diplomatique efficace a permis de conclure des traités avantageux et d'alliances stratégiques, renforçant ainsi la position de l'Empire sur la scène internationale. Les territoires conquis étaient administrés selon un système d'administration centralisée, avec une hiérarchie claire de gouverneurs locaux et de fonctionnaires nommés par le Sultan.

Cette centralisation du pouvoir a permis à l'Empire ottoman de maintenir le contrôle sur ses vastes territoires, assurant ainsi la stabilité et la prospérité de l'Empire. Le fils de Sélim, Süleyman Ier dit Kanunî (le « Législateur »), surnommé « Soliman le Magnifique » en Occident, poursuit l’extension ottomane pendant son long règne de 1520 à 1566. Les combats de se limitent pas à la Méditerranée, les Ottomans luttant aussi contre les Portugais7 dans l’océan Indien, à partir de Suez (en Égypte À son apogée en 1683, le sultan ottoman règne sur un espace de plusieurs millions de km², ce qui pose des problèmes techniques : il faut des dizaines de jours pour que les informations circulent, des mois pour déplacer les troupes.

Les provinces sont en fait très autonomes.

Carte pour illustrer L'apogée territoriale de l'Empire ottoman a été accompagnée d'une prospérité économique, d'une richesse culturelle et d'une influence politique considérable.

L'Empire ottoman est devenu un acteur majeur dans le commerce mondial, favorisant les échanges culturels et économiques entre l'Orient et l'Occident.

Cette période a également été marquée par des avancées significatives dans les domaines de l'architecture, de l'art, de la littérature et de la science, faisant de Constantinople (Istanbul) l'une des villes les plus prospères et cosmopolites du monde. B.

Puissance militaire et technologique 1.

Sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), l'armée ottomane est modernisée. 2.

Introduction de nouvelles armes et de tactiques militaires avancées. Sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), l'armée ottomane a connu une modernisation profonde qui a radicalement transformé sa structure et ses capacités et a contribuer a son apogée .

Dans le cadre de cette modernisation, des réformes importantes ont été entreprises pour améliorer l'organisation et l'efficacité de l'armée.

Soliman a cherché à consolider le pouvoir militaire de l'Empire ottoman en mettant en place des mesures visant à renforcer la discipline, la formation et l'équipement des troupes.

Ces réformes ont permis à l'armée ottomane de mieux répondre aux défis militaires de l'époque et de maintenir sa position de puissance dominante dans la région.

Une des mesures les plus importantes entreprises sous le règne de Soliman a été la modernisation de l'organisation et de la discipline au sein de l'armée.

Des efforts considérables ont été déployés pour renforcer la formation des troupes, instaurer une hiérarchie claire et améliorer la coordination entre les différentes unités. Cette modernisation a également impliqué des investissements dans l'équipement et l'armement des soldats, visant à les doter des outils les plus avancés disponibles à l'époque. Grâce à ces innovations, l'armée ottomane est devenue une force redoutable, capable de rivaliser avec les meilleures armées de son époque.

Cette modernisation a permis à l'Empire ottoman de maintenir sa suprématie militaire et d'assurer la sécurité et la stabilité de l'Empire ottoman pendant le règne de Soliman le Magnifique.

La montée en puissance militaire de l'Empire ottoman peut être retracée à travers une évolution complexe de ses forces armées .Initialement, les cavaliers légèrement équipés des steppes d'Asie centrale, connus pour leur agilité et leur habileté au combat, formaient une composante essentielle des armées de l'Antiquité jusqu'à la fin de l'époque moderne. Cette tradition guerrière a été progressivement intégrée dans l'armée ottomane naissante, avec l'émergence des (ghazis), des conquérants ( trad en arabe ) récompensés par le pillage et pour leurs exploits au combat au nom de la guerre sainte.

Au fil du temps, l'Empire ottoman a développé une armée plus professionnelle et structurée, cherchant à combiner efficacement des éléments réguliers et irréguliers. Illustrations : Représentation de trois combattants de l’armée ottomane au début du e siècle : • un yaya, fantassin chrétien des Balkans, avec une tenue d’inspiration italienne, armé d’un javelot incendiaire et d’un sabre ; • un sipahis (spahis), cavalier turc armé de l’arc, de la masse et du sabre, protégé par une armure de mailles et de plaques ; • un fantassin lourd ottoman, portant une cotte de mailles, des gantelets et des jambières, probablement pour un siège.

Source : David Nicolle (ill.

Angus McBride), Armies of the Ottoman Turks 1300-1774, Oxford, Osprey Publishing, coll.

« Men-at-Arms », n° 140, 1983. Les kapıkulu, ou "esclaves de la Porte", constituaient une élite professionnelle bien entraînée, chargée de servir de garde personnelle au sultan.

Ils étaient appuyés par des troupes légères comme les akinjis, combattants échangeant leur service contre des terres ; Cependant, le cœur de l'armée ottomane résidait dans les janissaires, une milice d'élite recrutée parmi les populations chrétiennes converties à l'islam dès le XVe siècle.

Dotés d'une formation rigoureuse et d'un armement sophistiqué, les janissaires étaient des soldats redoutables sur le champ de bataille, jouant un rôle crucial dans la défense de l'Empire ottoman et dans ses campagnes militaires d'expansion.

Avec le temps, ils ont été équipés de mousquets, devenant l'une des premières troupes à adopter cette nouvelle arme à feu. Illustration : Représentation de trois janissaires du e siècle, portant la couronne de cuivre couvrant le bonnet blanc : • un piquier en armure d’assaut (lors d’un siège) ; • un mousquetaire avec un fusil de tranchée ; • un archer avec son pavois. La puissance de l’empire ottoman est également caractérisé par une puissance maritime importante grace nottament aux flottes ottomanes qui domine la Méditerranée orientale du e à la fin du e siècle (jusqu’à leur défaite à Lépante en 1571) en alignant plus de galères et de galiotes que tous les autres États chrétiens réunis. Galères : grands navires a rames galiotes : petits navires illustration : Göke, la galère-amirale de Kemal Reis avec un équipage de 700 hommes, lancée en 1495 et brûlée par les Vénitiens en 1499 lors de la bataille de Zonchio. Les victoires militaires ottomanes du e au e siècle sont en partie dues à leurs capacités militaires, financées par d’importants revenus (impôts sur les populations et taxes sur le commerce), mais aussi à la faiblesse des États voisins.

Les distances, qui posent d’énormes problèmes logistiques, freinent les conquêtes, face à des adversaires de plus en plus difficiles à battre. Par ailleurs l’'état ottoman, grâce à sa puissance militaire, adopte une diplomatie arrogante et suffisante, héritée de l'impérialisme byzantin.

Considérant systématiquement ses interlocuteurs comme inférieurs, il se perçoit comme le centre du monde.

Bien que recevant des ambassades permanentes des Européens et les payant, l'État ottoman n'envoie que des représentants ponctuels à l'étranger, comme Soliman Aga en 1669, ou Halet Efendi en 1803-1806 à Paris. C.

Prospérité économique et culturelle 1.

Contrôle des routes commerciales terrestres et maritimes entre l'Europe et l'Asie. 2.

Essor des échanges commerciaux et de l'artisanat. 3.

Rayonnement culturel à Constantinople (Istanbul) : architecture, arts, littérature, sciences. L'Empire ottoman domine les voies commerciales stratégiques, telles que la Route de la Soie, reliant l'Europe à l'Asie.

Cette position privilégiée permet à l'Empire ottoman de taxer les marchandises transitant par ses territoires, générant ainsi d'importantes recettes pour le trésor impérial. Sous Soliman le Magnifique, les échanges commerciaux prospèrent entre l'Empire ottoman, l'Europe, l'Afrique et l'Asie.

Des produits de luxe tels que les épices, les textiles, les métaux précieux et les gemmes sont échangés sur.... »

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