Histoire De France Du XVI Au XVIII ème Siècles

« constante avec l’Autriche.

A la mort de Richelieu le roi appelle le Cardinal Mazarin.

Louis XIII meurt un an après et comme louis XIV est mineur, Anne d’Autriche dirige l’état assistée d’un Conseil de Régence. 2.2.

Mazarin augmente la pression fiscale à cause de la guerre des 30 ans, ce qui provoque une vogue de contestation de la noblesse : la Fronde.

Le parlement de Paris exige de soumettre à son approbation les nouveaux impôts.

Ceci débouche en un conflit armé qui se conclue par la signature d’une paix qui accorde le pardon général aux frondeurs et de laquelle la monarchie sort renforcée : Mazarin développe une politique de plus en plus absolutiste au profit du jeune roi.

Lorsque le cardinal meurt il laisse une France pacifiée et agrandie. 2.3.

Louis XIV.

1660-1715.

annonce sa décision de gouverner seul.

C’est la forme extrême de monarchie absolue de droit divin : le monarque est à la fois premier ministre.

Colbert devient contrôleur général des finances et réorganise la structure du pouvoir: 4 secrétariats d’Etat (affaires étrangères, guerre, marine, maison du roi), un Conseil du roi divisé en un conseil d’en haut, des finances, des dépêches et des parties ; un chancelier et les commissaires départis.

Le colbertisme ou mercantilisme suppose une comptabilité réelle, la création de douanes, d’impôts directs et indirects et d’une économie interventionniste par la création de fabriques étatiques.

Il supprime aussi la vénalité des offices exigeant une qualification professionnelle.

La balance commerciale est bénéficiaire par l’exportation de marchandises de valeur et d’objets de luxe.

Pour étendre le contrôle sur tout le pays, les gouverneurs de province sont invités à résider dans la cour.

Et la noblesse, pour être surveillée de près, est obligée de résider à Versailles qui devient un instrument du gouvernement. Louis XIV affirme son indépendance du Pape Inocent XI et affirme la tradition gallicane.

Aussi, l’édit de Fontainebleau « une foi, une loi, un roi », révoque celui de Nantes : 200.000 protestants doivent s’exiler. La politique extérieure s’appuie sur l’armée la plus puissante du continent qui cherche l’hégémonie française : plusieurs fronts sont ouverts : contre l’Espagne, pour une partie de l’héritage de Felipe IV. Contre l’Hollande, coûteuse mais victorieuse.

Contre la ligue des Augsbourg qui se termine par le rattachement de Strasbourg.

En 1701, le testament de Carlos II laisse la couronne d’Espagne à Philippe d’Anjou (petit fils de Louis XIV).

ce qui provoque la constitution d’une Grande Alliance contre la France et l’Espagne.

En même temps Paris est le centre de la culture où triomphe le classicisme qui rayonne et imité dans toutes les cours européennes, où le français devient la langue des élites.

Il existe cependant certains limites au pouvoir absolue: les états généraux et le droit de remontrances du parlement qui peut adresser au roi des doléances ; le respect des usages et coutumes qui sont source de droit ; les lois fondamentales du royaume ; les privilèges du clergé et de la noblesse ; enfin les privilèges territoriaux constituent autant de contre pouvoirs. 3.

LOUIS XV.

MONTÉE DES DIFFICULTÉS. Mort Louis XIV et son petit fils n’ayant que 5 ans, c’est Philippe d’Orléans qui assume la régence.

Le nouveau contrôleur des finances, John Low, prend plusieurs mesures pour réduire l’énorme dette : il crée une Banque Centrale qui émet de la monnaie fiduciaire ; la Compagnie d’Occident, chargée de la mise en valeur de la Louisiane qui lance des actions à rendements élevés.

Mais la confiance disparaît et c’est la banqueroute : Low fuit.

A la mort du régent, Louis XV accède à la majorité et gouverne avec son ancien précepteur, devenu premier ministre, le Cardinal Fleury.

Il mène une politique d’équilibre orientée vers la paix à l’extérieur et la prospérité à l’intérieur.

Mais la guerre de succession de l’Autriche met en jeu les intérêts français.

A la mort de Fleury, le roi décide de gouverner sans premier ministre mais influencé par sa maîtresse, Mme de Pompadour qui, placée au centre des intrigues, fait et défait les ministres.

La guerre se termine avec un déficit très élevé qui oblige à proposer une nouvel impot sur tous les sujets qui se heurte avec la résistance populaire, l’agitation parlementaire et de la haute noblesse. 4.

L’AFFAIBLISSEMENT DU POUVOIR ROYAL.. »