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Histoire de l'Italie

Publié le 03/01/2020

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histoire

Les troupes italiennes connaissent de nombreux déboires, tant en Afrique que dans les Balkans. En juillet 1943, les Alliés débarquent en Sicile.

Des officiers renversent Mussolini.

Ce dernier fonde alors la République socialiste italienne, à Salo, sous protectorat allemand.

Le gouvernement de Pietro Badoglio (1871-1956) se rend aux Alliés en septembre 1943, se rangeant à leurs côtés contre l'Allemagne. Dans 1e nord, la résistance se développe contre l'occupant allemand.

Les Alliés repoussent les armées allemandes au nord de l'Italie. En avril 1945, Mussolini est capturé et exécuté par les partisans.

En 1212, le roi de Sicile Frédéric II (1197-1250) unit la Sicile à la Germanie. Il s'impose comme la prindpale puissance et règne sur la majorité de l'Italie. À sa disparition, l'influence germanique péridite.

Pour la remplacer, le pape Urbain IV propose en 1262 à Charles d'Anjou,

frère du roi de France, Louis IX, de conquérir

la Sicile.

Couronné

en 1266

par le pape

Clément IV,

Charles d'Anjou fonde la dynastie angevine de Naples.

En voulant rétablir un système féodal en déclin, Charles d'Anjou suscite le mécontentement populaire. En 1282, les habitants de Palerme

- soutenus par les Aragonais -massacrent les Angevins au cours des « Vêpres sidliennes ».

Les Aragonais font leur entrée dans la Péninsule - leur influence durera jusqu'à la fin du xviiie siède. Pierre lll d'Aragon devient roi de Sicile alors que le royaume de Naples demeure sous domination angevine.

En 1442, Alphonse V d'Aragon réunit la Sicile à Naples et fonde le royaume des Deux-Siciles.

Entre-temps, la papauté s'est installée à Avignon (1309-1378).

• Ce redécoupage territorial heurte le sentiment national. Les Autrichiens sont considérés comme des occupants dont la présence empêche l'Italie d'être unie. Un patriote italien, le républicain Giuseppe Mazzini (1805-1872), prône la révolution et crée une société secrète, Jeune-Italie, héritière des carbonari actifs dans les années 1820.

Ce mouvement antimonarchique participe activement au « printemps des peuples» de 1848-1849 qui secoue Milan, Rome et Venise avant

de s'étendre à toute l'Europe.

Devant cette révolte, certains pouvoirs cèdent le roi des Deux-Siciles promulgue une Constitution.

À Rome, les révolutionnaires

proclament la République, provoquant la fuite du pape Pie IX (1846-1878).

• Le souverain le plus moderne, le roi de Piémont-Sardaigne Charles-Albert (1831-1849), tente de prendre la tête du mouvement national

et dédare la guerre à l'Autriche.

histoire

« "2MWWMH •Au cours du Trecento -le XJV'siècle -, l'Italie est le théâtre de changements politiques, sociaux et intellectuels.

Ce mouvement de renouveau éclôt en Italie avec plus d'un siècle d'avance sur le reste de l'Europe.

• Après le temps des troubles, les villes italiennes passent sous l'autorité de l'oligarchie nobiliaire, les signori, qui installent des dynasties locales.

A Milan, la famille Visconti, qui détenait le pouvoir depuis le xm• siècle, est renversée par la famille Sforza au milieu du xv• siècle.

les Médicis dominent Florence tandis que les Este contrôlent Ferrare.

Ces familles jouent notamment u n rôle de mécènes, contribuant au rayonnement culturel de l'Italie à travers l'Europe tout au long des XIV' et xv' siècles.

CONF LITS INTERNES n CONVOITISES EXTEINES • les cités conquièrent les campagnes alentour et les États deviennent des principautés.

Accumulant les richesses, les États italiens suscitent les convoitises de leurs voisins, les rois de France et d'Espagne.

Ils interviennent dans les conflits entre cités et princes italiens -dont les armées sont aux mains des condottiere, tel lltlrtoloMeo ColleHJ (1400 -1475) .

• A partir de 1492, Charles VIII revendique l'ancien royaume angevin et déclenche les guerres d'Italie.

Il conquiert Naples en 1495 avant d'être chassé par les Aragonais.

• François 1• échoue en 1525 dans sa tentative de conquête du Milanais face à l'empereur Charles Quint -également roi d'Espagne.

• le traité du Cateau-Cambrésis (1559) -llld..finaux guerres d'Italie.

• Pendant trois siècles, les principautés itiliennes sont soumises à la domination successive de l'Espagne -jusqu'en 1714 -puis cle l'Autriche -jusqu'en 1853 -et.

temporairement.

cle la France -entre 1796 et 1814.

• A partir des Grandes Découvertes, la Méditerranée est supplantée par l'océan Adantique comme lieu des échanges commerciaux.

Restée en marge du développement économique, l'Italie décline.

Transformée en grand­ duché cle Toscane en 1569, Florence entre en crise, tout comme Venise.

• Au nord de la Péninsule, le royaume cle Savoie - à cheval sur les Alpes -est le seul à suivre la voie des lumières.

En 1713, Victor-Amédée Il de Savoie étend ses terres vers le sud.

Il fonde le royaume de Sardaigne en 1718 puis conquiert la Lombardie occidentale.

• En 1735, le royaume des Deux-Siciles est dirigé par la branche cadette de la dynastie des Bourbons.

PIEMlllE UNIFICATION • En intervenant en Italie à partir de 1793, afin de contrer lAutriche, la France y développe les idées républicaines.

• En 1796, le général Bonaparte fonde en Lombardie et à Gênes des rrepw'l:i liques sœurs qu'ri ' I réunit, une fois devenu emp ere u r, e n 1804, en royaume.

Napoléon est saoré roi d'Italie et octroi! à son beau-fils Eugène de Beauharnais le titre de vice-roi.

• Sous tutelle française jusqu'en 1814, le pays voit ses institutions et ses structures administratives réorganisées sur le modèle de la France (départementalisation).

Pour la première fois depuis l'époque romaine, l'Italie est réunifiée, à l'exception du sud.

L'UNIFICA110N LE CONGÙS DE VIENNE • En 1815, le congrès de Vienne restaure l'autorité autrichienne sur Venise et la Lombardie et partage le reste du pays entre plusieurs États dynastiques : le comté de Nice et la Savoie sont rendus au royaume de Sardaigne -devenu Piémont-Sardaigne - qui s'agrandit de Gênes.

la Toscane et plusieurs petits duchés du nord et du centre de l'Italie comme Parme et Modène recouvrent leur indépendance.

les États pontificaux sont rétablis.

MAzZINI n LA IMlLUTION DE 1848 • Ce redécoupage territorial heurte le sentiment national.

les Autrichiens sont considérés comme des occupants dont la présence empêche l'Italie d'être unie.

Un patriote italien, le républicain Giuseppe Mazzini (1805-1872), prône la révolution et crée une société secrète, Jeune-Italie, héritière des carbonari actifs dans les années 1820.

• Ce mouvement antimonarchique participe activement au «printemps des peuples• de 1848-1849 qui secoue M~an.

Rome et Venise avant cle s'étendre à toute l'Europe.

• Devant cette révolte, certains pouvoirs cèdent : le roi des Deux-Siciles promulgue une Constitution.

A Rome , les révolutionnaires proclament la République, provoquant la fuite du pape Pie IX (1846-1878).

• le souverain le plus moderne, le roi cle Piémont-Sardaigne Charles-Albert (1831-1849), tente de prendre la tête du mouvement national et déclare la guerre à l'Autriche.

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- --- --. Défait à la ~.r-Ol'llllritW111 batallle d e Custozza (IB 48) , puis à ceUe cle Novare (1849), il doit abdiquer au profit de son fils Victor-Emmanuel Il (1849-1878 ).

• les Autrichiens répriment le -ment rérolutionnaire tandis qu'à Rome l'armée française rétablit le pape (184 9 ).

l'ordre Sardaigne .

Jusq u'à sa mort, il conduira des réformes et militera pour l'unification de la Péninsule.

• Animateur du Risorgimento -• Renaissance », en italien -, il gagne Napoléon Ill à sa cause.

En 1859, l'Autriche envoie au Piémont-Sardaigne un ultimatum exigeant le désarmement italien.

Cavour, sûr de l'aide française, rejette l'ultimatum et déclenche la guerre avec lAutriche.

les armées piémontaises et françaises triomphent des Autrichiens à Magenta et à Solferino.

•A l'issue du conflit les Autrichiens cèdent la Lombardie à la France.

Celle-ci la rétrocède au roi du Piémont­ Sardaigne, Victor-Emmanuel Il, qui, en 1860, domine tout le nord de l'Italie à l'exception de Venise.

• la même année1 Giuseppe Garibaldi (1807-1882) dirig e l'expé dition des Mille, ou des Chemises rouges, afin d e Œnquérir le sud.

Il s'allie à Cavour et Victor-Emmanuel est proclamé roi d'Italie en 1861.

• le territoire est unifié avec l'intégration de Venise en 1866 puis de Rome en 1870.

En ces deux occasions, le pouvoir, installé à Florence, sait profiter de son alliance avec la Prusse contre l'Autriche : tout d'abord à l'issue de la guerre de Sept Semaines qui s'achève par la défaite des Autrichiens face aux Prussiens à Sadowa (1866), puis quand.

l'armée française quitte Rome en 1870.

• Rome, abandonnée par le pape en 1870, est instituée capitale en 1871.

lE ROYAUME D'ITALIE • le nouvel État est faible.

De rares ressources naturelles, une industrie et un réseau de transport peu développés, une population pauvre et en grande partie illettrée ainsi qu'un système d'imposition inégal et un régime électoral censitaire constituent autant de handicaps.

les réformes sont menées par Giovanni Giolitti (1842-1928), président du Conseil en 1892 et de 1908 à 1914.

• la situation sociale et politique est également difficile : les résistances régionalistes et le banditisme sont vivaces.

l'industrialisation naissante, qui ne profite qu'au nord, creuse le fossé avec le Mezzogiorno, au sud de Rome, qui reste miséreux.

UNE POUTIQUE huNGllE DYNAMIQUE • Dirigée par Francesco Crispi (1818- 1901) , l'Italie est désireuse de participer à l'expansion coloniale.

Rivale de la France, notamment au sujet de la Tunisie, elle rejoint l'Allemagne et l'Autriche au sein de la Triple-Alliance en 1882.

• Ses menées coloniales ont des résultats contrastés.

Elle subit un échec à Adoua, en Éthiopie, en 1896, face à Ménélik, mais annexe la Tripolitaine en 1911.

l'ITALIE DANS LA PIEMlilE GUEllE MONDIAi! •l'Italie reste neutre jusqu'en 1915 puis rejoint !'Entente contre la promesse de se voir attribuer des territoires convoités de longue date, les terres irrédentes autrichiennes situées dans le nord-est.

• Sur le terrain, l'armée italienne subit des désastres comme celui de Caporetto en 1917.

• A l'issue de la conférence de paix de Paris (1918-1919), Rome n'obtient qu'une partie des territoires promis : le Trentin et le port de Trieste.

Cette déconvenue accroît le ressentiment populaire contre le gouvernement accusé d'être faible et mauvais négociateur.

LE RÉGIME FASCISTE l'llSCEllSION DE MUSSOLINI • En 1919, les partis populaire (catholique) et socialiste triomphent aux élections.

les mouvements sociaux se multiplient notamment dans l'industrie automobile à Turin.

le parti communiste est créé.

•A droite, Benito Mussolini (1883-1945), ancien dirigeant du parti socialiste, fonde un mouvement nationaliste qu'il nomme Fasci -les • Faisceaux» - et qu'il dote d'une organisation paramilitaire.

Ses militants pratiquent le culte du chef -le • Duce » -, portent des chemises noires et mènent des actions violentes contre les opposants.

• Mussolini s'allie avec les anciens combattants de la Première Guerre comme Gabriele D'Annunzio avec lequel il réalise un raid sur Flume en 1919.

• En octobre 1922, les fascistes marchent sur Rome.

le roi Victor-Emmanuel Ill, apeuré, se résout à nommer Mussolini président du Conseil.

• En quatre ans, celui-ci impose sa dictature, éliminant toute opposition.

Un programme de grands travaux publics, une propagande toute-puissante et la glorification de la Rome antique et cle la nation accroissent son prestige.

En 1929, les accords du Latran conclus avec le pape confèrent au Duce la caution religieuse qui lui manquait.

UNE POLITIQUE huNGilE llGIESSM • Se déclarant nation prolétaire, l'Italie aspire à un empire colonial.

En 1936, elle envahit l'Éthiopie.

la même année, Rome envoie des troupes en Espagne pour soutenir le soulèvement nationaliste de Franco.

• En 1935, Benito Mussolini établit l'axe Rome-Berlin avec Adoff Hitler.

•En 1939, l'Italie conquiert l'Albanie.

Hitler et Mussolini concluent le Pacte de fer.

En juin 1940, neuf mois après le déclenchement de la guerre, l'Italie se range aux côtés de l'Allemagne et envahit la France.

LA SECONDE GUEllE MONDIAi! • les troupes italiennes connaissent de nombreux déboires, tant en Afrique que dans les Balkans.

En juillet 1943, les Alliés débarquent en Sicile.

• Des officiers renversent Mussolini.

Ce dernier fonde alors la République socialiste italienne, à Salo, sous protectorat allemand.

• le gouvernement de Pietro Badoglio (1871-1956) se rend aux Alliés en septembre 1943, se rangeant à leurs côtés contre l'Allemagne.

Dans le nord, la résistance se développe contre l'occupant allemand.

• les Alliés repoussent les armées allemandes au nord de l'Italie.

En avril 1945, Mussolini est capturé et exécuté par les partisans.

LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE RECONSTRUCTION n CROISSANCE tCONOMIQUE • De 1945 à 1948 le pays , dévasté par le fascisme et la guerre, se reconstruit.

• En juin 1946, un référendum abolit la monarchie et institue la République.

Une Constitution est adoptée en 1947, qui rétablit le pluralisme : les partis chrétien-démocrate, communiste et socialiste sont créés.

• la démocratie chrétienne domine la vie politique de 1948 à 1983 sous la direction d 'Akldt De Gasperi (1881-1954) et d'Amintore Fanfani (1908- 1999).

• Elle initie le miracle industriel (RAT, ENI), la réforme agricole et relance la coopération avec le Vatican et les États-Unis.

Grace à l'aide de Washington, l'économie italienne se remet sur pied et connaît une forte croissance.

• l'Italie, qui a rejoint l'OTAN en 1949, participe à la fondation de la Communauté européenne du charbon et de l'acier en 1951 et signe le traité de Rome en 1957.

l'hllllE POLITIQUE CONTEMPOllllNE • le climat politique se durcit dans les années 1970 -les « années de plomb» -, après une succession de scandales politiques et le recours à des pratiques violentes.

A droite, les autorités militaires et les États-Unis s'inquiètent de la poussée du parti communiste italien, le premier à opérer une mue moderniste.

A l'extrême gauche, les Brigades rouges assassinent l'ancien Premier ministre démocrate-chrétien Aldo Moro en 1978.

• A partir de 1992, des juges lancent l'opération Mani pulite -« Mains propres» -qui révèle de nombreuses affaires de corruption.

Bettino Craxi, ancien président socialiste du Conseil de 1983 à 1987, est mis en cause.

• Aux élections de 1994 puis de nouveau en 2001, le rejet des partis traditionnels profile au magnat des médias Silvia Berluscani qui est nommé présiden t d u Conseil à la tête de la coalition conservatrice Fo rza ltalia.. »

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