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Histoire FRANÇOIS Ier

Publié le 10/02/2019

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histoire
La politique extérieure
 
François Ier consacre une grande partie de son règne à la politique extérieure, centrée sur la reconquête du Milanais, perdu par Louis XII en 1513. L’année même de son avènement, le jeune roi remporte, sur les Suisses de la Sainte-Ligue, la victoire de Marignan (13-14 septembre 1515) et reprend le Milanais. En 1516, il conclut le traité de Noyon avec Charles 1er d’Espagne et signe la Paix perpétuelle avec les Suisses qui mettent à sa disposition leurs mercenaires. Ces traités mettent fin aux premières guerres d’Italie commencées plus de vingt ans auparavant par Charles VIII.
 
Mais en 1519, le roi qui brigue la couronne impériale trouve sur son chemin Charles 1\" d’Espagne, élu, sous le nom de Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique. Après avoir recherché vainement l’alliance avec Henri VIII, roi d’Angleterre, lors de la célèbre entrevue du Camp du Drap d’or (7-24 juin 1520) durant laquelle les deux souverains ont fait assaut
 
de luxe et d’amabilités, François 1er déclenche la guerre. Celle-ci tourne tout d’abord au désastre: le Milanais est perdu (1522) et le roi est fait prisonnier à l’issue de la bataille de Pavie (24 février 1525). Le traité de Madrid (1526) lui rend sa liberté contre une forte rançon mais signifie la fin des prétentions françaises sur Milan, Gênes, Naples et Asti. Par ailleurs, François Ier s’engage à restituer la Bourgogne à Charles Quint.
 
Libéré, le roi reprend sa parole, signe la Paix perpétuelle avec Henri VIII (1527). Les hostilités reprennent en Italie en 1527 et aboutissent au traité de Cambrai (1529). Le roi conserve la Bourgogne, mais doit renoncer définitivement à l’Italie. Ni son alliance avec les princes allemands protestants, ni celle avec les Ottomans ne lui assurent la victoire totale sur Charles Quint. À la veille de sa mort, François Ier est parvenu à limiter la puissance impériale, mais n’a pas réalisé son rêve italien.
 
Les arts et les lettres
 
L’action du roi s’exerce aussi dans le domaine des arts et des lettres, aidant à l’essor de la Renaissance et de l’humanisme en France. Il fait appel à des artistes italiens (Léonard de Vinci, le Rosso, le Primatice, Serlio, Cellini) qui travaillent pour lui, notamment à Blois, à Chambord, et surtout à Fontainebleau. Les constructions royales servent de modèles aux fastueuses demeures qu’édifient les grands seigneurs et les riches bourgeois récemment anoblis (château d’Azay-le-Rideau, château de Chenonceau). «Père des lettres», François 1er encourage les traductions et les publications des humanistes, protège les écrivains (Marot) et fonde le Collège de France.


histoire

« François ,., François 1"' fait tout d'abord preuve de tolérance envers les réformés.

Mais l'affichage à Amboise, pendant la nuit du 17 au 18 octobre 1534, d'un tract violemment anticatholique (affaire des Pla­ cards) l'incite à lutter contre la Réfor�e.

Assimi­ lant l'unité religieuse à l'unité de l'Etat, le roi s'engage alors dans une politique de répression.

L'édit de Fontainebleau (1540) marque la fin de la tolérance royale.

En 1545, le massacre des Vaudois, dans le sud du pays, en Provence, une organisation religieuse qui a adhéré à la Réforme, préfigure les persécutions du règne d'Henri II et les guerres de religion.

La politique extérieure François 1"' consacre une grande partie de son règne à la politique extérieure, centrée sur la reconquête du Milanais, perdu par Louis XII en 1513.

L'année même de son avènement, le jeune roi remporte, sur les Suisses de la Sainte-Ligue, la victoire de Marignan (13-14 septembre 1515) et reprend le Milanais.

En 1516, il conclut le traité de Noyon avec Charles 1"' d'Espagne et signe la Paix perpétuelle avec les Suisses qui mettent à sa disposition leurs mercenaires.

Ces traités mettent fin aux premières guerres d'Italie commencées plus de vingt ans auparavant par Charles VIII.

Mais en 1519, le roi qui brigue la couronne impériale trouve sur son chemin Charles 1"' d'Espagne, élu, sous le nom de Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique.

Après avoir recherché vainement l'alliance avec Henri VIII, roi d'Angleterre, lors de la célèbre entrevue du Camp du Drap d'or (7-24 juin 1520) durant laquelle les deux souverains ont fait assaut de luxe et d'amabilités, François 1"' déclenche la guerre.

Celle-ci tourne tout d'abord au désastre: le Milanais est perdu (1522) et le roi est fait prison­ nier à l'issue de la bataille de Pavie (24 février 1525).

Le traité de Madrid (1526) lui rend sa liber­ té contre une forte rançon mais signifie la fin des prétentions françaises sur Milan, Gênes, Naples et Asti.

Par ailleurs, François 1"' s'engage à restituer la Bourgogne à Charles Quint.

Libéré, le roi reprend sa parole, signe la Paix perpétuelle avec Henri VIII (1527).

Les hostilités reprennent en Italie en 1527 et aboutissent au trai­ té de Cambrai (1529).

Le roi conserve la Bour­ gogne, mais doit renoncer définitivement à l'Italie.

Ni son alliance avec les princes allemands protes­ tants, ni celle avec les Ottomans ne lui assurent la victoire totale sur Charles Quint.

À la veille de sa mort, François 1"' est parvenu à limiter la puissance impériale, mais n'a pas réalisé son rêve italien.

Les arts et les lettres L'action du roi s'exerce aussi dans le domaine des arts et des lettres, aidant à l'essor de la Renaissance et de l'humanisme en France.

Il fait appel à des artistes italiens (Léonard de Vinci, le Rosso, le Primatice, Serlio, Cellini) qui travaillent pour lui, notamment à Blois, à Chambord, et sur­ tout à Fontainebleau.

Les constructions royales servent de modèles aux fastueuses demeures qu'édifient les grands seigneurs et les riches bour­ geois récemment anoblis (château d'Azay-le­ Rideau, château de Chenonceau).

«Père des lettres", François 1"' encourage les traductions et les publications des humanistes, protège les écri­ vains (Marot) et fonde le Collège de France.

! Vue générale A du château de Fontainebleau et des dépendances.

À gauche, face à la cour d'entrée, on voit l'escalier en fer à cheval et, au premier plan, le trianon de Diane de Poitiers.

' Feuillet isolé aux armes des Gouffiers représentant les moissons au mois d'août.

Sous le règne de François /"', la France connaÎt une réelle prospérité économique.. »

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