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Huitième croisade

Publié le 23/03/2012

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2 juillet 1270 : Louis IX quitte Aigues-Mortes pour la croisade.

Le sultan mamelouk Baïbars qui avait pris le pouvoir en Egypte s’est emparé de Césarée, tenue par les croisés en mars 1265, ce qui décide Louis IX à partir à nouveau pour une huitième croisade.

 

18 juillet 1270 : Débarquement à Tunis de la huitième croisade.

“ Grand péché firent ceux qui lui conseillèrent la croisade, vu la grande faiblesse de son corps. ” C’est de Louis IX (épuisé par une dysenterie qui ne cesse pas) que parle Joinville, Louis IX qui, le 14 mars, s’est croisé à Saint-Denis. En ce jour, ce roi qui ne peut même plus tenir à cheval, débarque dans la plaine à côté de la ville de Tunis. Mais là, au-delà du scorbut qui a déjà commencé d’atteindre ses hommes depuis leur départ d’Aigues-Mortes, c’est la peste qui est le premier ennemi du roi.

 

25 août 1270 : Mort de Louis IX à Tunis.

“ O Jérusalem ! Jérusalem ! Beau sera, Dieu, que tu aies merci de ce peuple qui ici demeure ! Qu’il ne tombe en la main de ses ennemis et ne sois pas contraint de renier ton saint nom. ” C’est à Tunis que Louis IX, qui va mourir, en ce 25 août, alors qu’il vient d’entamer la huitième croisade, prononce ces mots. Il murmure encore : “ Mon Dieu, je remets mon esprit entre tes mains. ” Philippe III le Hardi, son fils, rapporte en France les os de son père pour les inhumer à Saint-Denis. La chair, le cœur et les entrailles du roi sont déposés par Charles d’Anjou, son frère, à l’abbaye de Monreale en Sicile.

 

« meté, en faisant pendre les responsables de cette rixe .

Fin juin, dès que les derniers vais­ seaux arrivent, on procède à l'embarquement des hommes, des vivres, des armes et des chevaux.

Le 1er juillet 1270, comme prévu, Louis IX peut embarquer à bord de la nef Montioie .

Le len­ demain, la flotte royale appa­ reille pour la Terre sainte.

La traversée vers Cagliari, en Sar­ daigne, première escale sur la route de l'Orient, laisse les ] équipages épuisés.

Dispersés o > par la tempête, les vaisseaux 6 ne se regroupent sur la côte ] sarde que le Il juillet .

Le roi 8 ordonne que les nombreux ] malades affectés par les rudes a.

conditions de mer, tel Jean de Corbeil, l'un de ses chapelains, reçoivent aussitôt les meilleurs POURQUOI TUNIS ? Pourquoi Louis IX a-t-il choisi de débarquer à Tunis plutôt qu'en Terre sainte ? Sans doute sur les instances de son frère cadet, Charles d'Anjou : roi de Sicile, celui-ci devait recevoir de l'émir Muhammad de Tunisie un tribut qui ne lui était pas versé et avait par aiUeurs fait alUance avec les musulmans d'Égypte, alors que les Tunisiens étaient Ués aux Impériaux.

Sans avouer ces mobiles, il a persuadé son aîné que l'émir de Tunis était prêt à recevoir le baptême.

Un argument qui a fait son chemin dans l'esprit du très pieux souverain ...

Le 9 octobre 1269, à Saint­ Denis, Louis IX, convaincu d'être l'instrument de la volonté divine, a confié à des ambassadeurs tunisiens : « Dites à votre maître que je désire tant le salut de son âme que je veux bien passer le reste de ma vie dans les prisons des Sarrasins, sans jamais revoir la lumière du jour , pour que votre roi et son peuple se fassent chrétiens d'un cœur sincère.

>> soins.

Mais les Sardes réser­ vent à l'amiral Florent de Va­ rennes, envoyé en « éclaireur », un accueil peu chaleureux : sujets des Pisans, ils se consi­ dèrent comme les ennemis des Génois qui conduisent les vaisseaux du roi de France.

Des prières exaucées! Quelques barons indignés sug­ gèrent de débarquer une par­ tie des troupes et de s'empa­ rer de l 'île .

Louis IX refuse d'employer la force contre des chrétiens et préfère se soumet­ tre aux exigences des insulai­ res .

Les malades ne sont dé­ barqués qu'à condition qu'ils soient hébergés en dehors des remparts de la ville, dans un couvent de cordeliers .

Par ailleurs, rien n'a été prévu pour le ravitaillement, et les croisés doivent se contenter d'eau et de légumes, de surcroît payés au prix fort.

En attendant le départ, le pieux roi commande que des offices religieux soient célébrés sans interruption, afin que la seconde partie de la tra­ versée se déroule dans de meilleures conditions .

Son ~E DITIONS ~ ATLAS vœu est exaucé: le 13 juillet, le beau temps revient ! Ce même jour, Louis IX convo­ que ses barons pour leur com­ muniquer la destination de la huitième croisade .

Tous s'éton­ nent de ce que le roi ait choisi de débarquer à Tunis, si loin de la Palestine.

A leurs murmu­ res de désapprobation se joi­ gnent ceux des marins génois, qui, avant de partir , ont sous­ crit des lettres de change paya­ bles en Syrie ! Le légat pontifi­ cal Raoul Grosparmi , cardinal­ évêque d'Albano, s'empresse de calmer les esprits en arguant que ce choix ne remet pas en cause le secours qui doit être apporté aux établis­ sements francs de Terre sainte -et sans doute aussi en faisant miroiter la perspective d'un riche butin ...

Le 15 juillet, la flotte au grand complet quitte la rade de Cagliari sous un soleil radieux et par une cha­ leur étouffante .

Portée par des vents favorables , elle est en vue de Tunis dès le lendemain .

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