Intourist (URSS)

« Intourist 107 pautés de Vladimir et de Souzdal ainsi que les vieilles villes de laroslav, Rostov, Pskov et Novgorod, le monas­ tère de Zagorsk (où se trouve l'un des rares séminaires encore en activité) sont au programme de tous les circuits.

4 Si la majorité du territoire soviétique reste Interdite aux étrangers, il est cependant possible de visiter certaines régions parfois fort éloignées des environs immédiats de Moscou ou de Leningrad. Kiev, capitale de l'Ukraine, et sa cathédrale, Sainte-Sophie,' les pays baltes, substitut de l'Occident pour de nombreux Soviétiques : la Crimée, les plages de la mer Noire, le Caucase, l'Asie centrale, et les vestiges de sa civilisation islamique, sont aisément accessibles, tout comme certaines parties de la Sibérie.

5 Pour les Soviétiques, les vacances sont un phénomène relativement nouveau. La durée moyenne du congé varie entre 15 et 25 jours, avec d'importantes différences selon le niveau social. Dans le monde rural, les vacances sont presque inconnues, tandis que les enseignants béné­ ficient de près de deux mois de congé. Il est presque totalement exclu pour un Soviétique de se rendre à l'étranger (prix exorbitants, visas très difficiles à obte­ nir, etc.).

Mais l'éventail des possibilités à l'intérieur de l'URSS est très large. Le Soviétique doit acheter une « poutiovka », sorte de bon d'hébergement délivré par l'entreprise ou le syndicat, qui lui permettra de se faire admettre dans une maison de repos, pension ou base touristique. Cependant les infrastructures étant insuffi­ santes, particulièrement dans les régions à vocation tou­ ristique (littoral de la mer Noire), on assiste au dévelop­ pement d'une autre forme de tourisme dit « sauvage » qui pose de sérieux problèmes (logement, transport, dis­ tribution, hygiène) aux autorités.

• Voir aussi : Aeroflot, Baltes (pays), Kiev, Kremlin, Leningrad, Moscou, Ouzbékistan.. »