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Iran de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Dans la foulée des élections législatives de mars-avril 1996, qui donnent à la droite conservatrice la majorité relative, mais qui permettent également l’élection d’une cinquantaine de députés de gauche et d’environ soixante-dix députés appartenant aux « Serviteurs de la reconstruction », mouvement du président Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, la vie politique iranienne connaît un tournant avec l'élection présidentielle de mai 1997, puis avec les grandes manifestations de juillet 1999.

 

L’ouverture politique

 

La victoire du candidat de la droite conservatrice, Ali Akbar Nateq Nouri,

 

réélu à la présidence du Parlement, en juin 1996, semblait inéluctable. D’autant qu’il bénéficiait du soutien, entre autres, de la « Société du clergé combattant » (faction dominante du régime), du courant des motalefeh (dont une partie des plus grands

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« Parmi les partisans de Mohammad Khatami, les femmes ont joué 1111 rôle de premier pla11.

de la République, l'ayatollah Khamenei, exigeant de lui la dén o nciation du mouvement estudiantin afin de le discré dite r aux yeux du courant réformiste.

Ces événements et l'attitude des deux camps au pouvoir prouvent, une fois de plus, que les ay at oll ahs et la classe politique sav en t taire leurs divergences lorsque leur hégémonie sur la société risque d'être remise en cause.

En effet, la mobilisation des étudiants de gauche, des femmes et des mouvances libérales se heurte à la réaction d'un pouvoir qui, à tra vers certaines formations populistes et conservatrices, à l'im age duAnsar-e­ hezbollah (« Co mpa gn on s du parti de Dieu >>), multiplie les actes d'agressions et de violence.s dans un contexte économique et social fortement dégradé.

L'émergence de la société civile à partir de 1997 fait grandir les espoirs de dém oc rat ie.

Mais la jonction de ce mouvement avec l'aile réformatrice du pouvoir reste difficile, compte tenu du rappo rt de force au sein des instances dirigeantes.

M algr é sa grande popul arité , le premier dirigeant iranien depuis la ré vol uti on de 1979 à adme tt re le bien fondé de la « société civ il e >> et de l ' É tat de droit prend peu d'initiatives et refuse de lutter frontalement contre l es forces de l'immobilisme et du. »

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