Islande.
Publié le 15/04/2013
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construction de barrières pour empêcher les animaux de brouter les jeunes pousses d’arbres.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie
En 2008, l’Islande comptait 304 367 habitants, soit une densité de 3 habitants au km².
Extrêmement homogène, la population islandaise est essentiellement d’originenordique et celtique.
Durant les années 1940 s’est produit un exode rural massif en direction des villes et villages de la côte ; 93 % des Islandais vivent aujourd’hui enmilieu urbain.
Le taux de fécondité de l’Islande (1,91 enfants par femme en 2008), auquel contribue en partie l’immigration, est le plus fort d’Europe.
Le taux de mortalitéinfantile est l’un des plus bas du monde, et le pays peut s’enorgueillir d’une des espérances de vie les plus élevées (en 2008, elle était de 78,4 ans pour les hommes et de82,8 ans pour les femmes).
La population islandaise est jeune, 35,8 % des Islandais ayant moins de 24 ans en 2008.
Pour ce qui est de l’indicateur du développementhumain, évaluation établie par les Nations unies qui tient compte de l’espérance de vie, du taux d’alphabétisation, du taux de scolarisation et du PIB, l’Islande se classedeuxième, derrière la Norvège, au milieu des années 2000.
3.2 Divisions administratives et principales villes
Le pays est divisé en 8 régions, qui possèdent chacune leur propre centre administratif.
Reykjavik est à la fois la capitale, le principal port et le centre commercial, industrielet culturel.
Les autres villes importantes sont Akureyri (16 308 habitants), principal centre de pêche et d’industrie de la côte nord, Kópavogur (25 803 habitants) et Keflavík(7 637 habitants), toutes deux situées sur la côte sud-ouest, près de Reykjavik.
3.3 Langues et religions
Près de 85,5 % des Islandais sont de confession luthérienne, mais la plupart ne sont pas pratiquants.
La langue officielle est l’islandais, plus proche de l’ancien nordique parlé par les premiers Vikings que des autres langues scandinaves.
Nombreux sont également ceux quiparlent une langue étrangère, surtout le danois et l’anglais.
Le taux d’alphabétisation avoisine 100 %.
3.4 Éducation
L’éducation est gratuite jusqu’à l’université, et obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans.
Environ le quart des étudiants de troisième cycle effectuent leurs études àl’étranger.
L’université d’Islande (fondée en 1911), située à Reykjavik, est la seule à dispenser un enseignement dans toutes les disciplines.
La capitale possède égalementplusieurs établissements d’enseignement spécialisé (technique, agricole et musical).
3.5 Arts et vie culturelle
S’inscrivant dans la lignée de la saga (les Íslendingasögur ) et de l’ Edda , la littérature islandaise contemporaine se compose de beaucoup de récits et de contes folkloriques relatant l’histoire de l’île ; l’un des plus grands écrivains islandais du XXe siècle, Halldór Kiljan Laxness (prix Nobel de littérature pour avoir « ressuscité l’ancienne tradition narrative islandaise »), résume d’ailleurs ainsi cet héritage : « les poètes et écrivains du Moyen Âge nous ont donné l’Islande ».
Cette littérature a cependant su s’enrichird’autres influences, notamment romantique et naturaliste, au cours du XIXe siècle, et se diversifier, de la poésie (genre longtemps dominant) à la prose et au théâtre.
Sans cesse prompte à se renouveler, elle voit le roman moderniste prendre son envol dans les années 1960 avec, entre autres, l’écrivain Gudbergur Bergsson (né en 1932).Aujourd’hui, comme dans le passé, la littérature nationale reste le témoin d’une réalité islandaise particulièrement prégnante, peut-être en raison de son isolementgéographique.
( Voir littérature islandaise).
Tout comme la littérature, la musique islandaise a conservé un fort caractère folklorique, tout en subissant l’influence de la musique européenne (notamment norvégienneet allemande).
Développée réellement au XXe siècle, la musique « classique » islandaise compte des compositeurs tels Sveinbjörn Sveinbjörnsson (1847-1926, auteur notamment de l’hymne national), Pall Isolfsson (1893-1974) ou Jón Leifs (1899-1968).
Dans un autre genre figure la chanteuse Björk, icône inclassable de la pop-rock-techno.
Reykjavik, la capitale islandaise, est le lieu d’une vie culturelle intense, avec des festivals de musique internationale, comme le Reykjavík Arts Festival et le IcelandAirwaves, ainsi qu’avec un festival de cinéma.
Plusieurs musées, galeries, théâtres témoignent également de l’effervescence culturelle islandaise.
3.6 Institutions et vie politique
3.6. 1 Organisation des pouvoirs
L’Islande est gouvernée selon la Constitution entrée en vigueur lors de l’accession du pays à l’indépendance complète, le 17 juin 1944.
À la tête de l’État se trouve unprésident élu tous les quatre ans au suffrage universel direct, sans limitation du nombre de ses mandats, qui possède peu de pouvoirs.
Le pouvoir exécutif est exercé par uncabinet de ministres, dirigé par un Premier ministre, responsable devant le Parlement.
Le corps législatif unicaméral islandais est l’Althing (63 membres), qui se réunit presque sans interruption depuis sa création en 930.
Ses membres sont élus au scrutinproportionnel pour un mandat non renouvelable de quatre ans.
L’Islande est divisée en 6 circonscriptions, élisant chacune neuf députés.
Les neuf sièges restants, dits« sièges d’égalisation » sont attribués aux partis selon un calcul tenant compte de leurs résultats nationaux et locaux.
La plus haute juridiction islandaise est la Cour suprême (Haestirettur), dont les membres sont nommés à vie par le ministre de la Justice.
Le système judiciaire comprendégalement huit cours de district.
3.6. 2 Partis politiques
Les partis traditionnels islandais, constitués avant 1930, sont le Parti de l’indépendance (SJ, conservateur) et le Parti du progrès (FF, formation centriste agrarienne).
LeParti libéral (F) est un petit parti de droite.
Le principal parti d’opposition est le Parti de l’alliance sociale-démocrate (SF, centre gauche), né en 1999 de la fusion du Partisocial-démocrate, de l’Alliance du peuple et de l’Alliance des femmes.
Plus à gauche sur l’échiquier politique figure le Mouvement de gauche-les Verts (VG).
Le Parti del’indépendance a remporté les élections de 1991, 1995, 1999, 2003 et 2007.
Il a formé un gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates en 1991 et 1995, puisavec le Parti du progrès en 1999 et 2003 et de nouveau avec les sociaux-démocrates en 2007.
3.6. 3 Défense nationale
L’Islande ne possède pas de forces armées, mais elle est membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Conformément à un accord bilatéral de défensesigné en 1951, la défense de l’Islande était assurée par les États-Unis dont les forces étaient stationnées sur la base de Keflavik.
Elle a été fermée en 2006, mais les États-Unis et l’Islande ont signé un accord selon lequel les forces américaines continuent d’assurer la défense de l’Islande, de l’extérieur, et sont prêtes à intervenir si la sécurité.
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