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Italie de 1950 à 1959 : Histoire

Publié le 13/12/2018

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La question de Trieste

 

En politique étrangère, l’Italie doit faire face essentiellement à la question de Trieste. Rattachée à l'Italie en 1918, la région de Trieste est, en vertu du traité de Paris signé le 10 février 1947, un «territoire libre», neutre et démilitarisé, sous contrôle de l’ONU, divisé en deux zones. La première zone, comprenant la ville de Trieste, est sous administration anglo-américaine; la seconde, au sud de la ville, est sous administration yougoslave. L'Italie exige que cette région lui soit rendue. Dans un premier temps, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis soutiennent cette revendication à laquelle s’opposent l’Union soviétique et la Yougoslavie. Mais depuis la rupture entre Tito et Staline, les puissances occidentales aspirent à un compromis. Après la démission d'Alcide De

La politique intérieure

 

Mario Scelba dirige un cabinet centriste composé de la Démocratie chrétienne, du parti libéral (PLI), du parti républicain (PRI) et des sociaux-démocrates (PSDI) de Saragat. Dès 1954, on observe une «ouverture à gauche». Pietro Nenni, le chef du parti socialiste italien (PSI), qui se déclare prêt à prendre part au gouvernement, rompt à cet effet son alliance avec les communistes.

 

L’ouverture à gauche est sensible lors de l’élection présidentielle de 1955, après la démission de Luigi Einaudi : le courant de droite de la Démocratie chrétienne soutient Cesare Merzagora, tandis que la faction de gauche appuie Giovanni Gronchi, qui est élu président.

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« POLITIQUE 26.07.1951 Formation du septième gouvernement d'Aicide De G asperi.

07.06.1953 La gauche et la dro ite gagnent des sièges aux élections parlementaires.

Résultat électoral: ch réti e n s- démocrates.

262 sièges: communistes, 143; socialistes dir ig és par Pietro Nenni, 75; mon arc h is te s, 40; néo·fascistes.

29; sociaux-démocrates, 19; libéraux.

14: répub licain s.

5.

16.07.1953 Huitième gouvernement d'Aicide De Gasperi.

17.08.1953 Gouvernement de Giu seppe Pella.

18.01.1954 Gouvernement d'Amintore Fanfani.

10.02.1954 Gouvernement de Mario Scelba.

06.07.1955 Gouvernement d'Antonio Segni.

19.05.1957 Gouvernement d'A do ne Zoli.

26.05.1958 É lections législatives.

Résultats: chrétiens- démocrates, 273 sièg es; communistes, 140; socialistes dirigés par Pietr o Nenni, 84; socia ux -dém ocra te s, 25; néo· fascistes, 25; libéraux, 16; monarchistes populaires, 13: monarchistes nationaux, 10; républicains, 7; autres, 5.

01.07.1958 Deuxième gouvernement d'Amintore Fanfani.

15.02.1959 Deuxième gouvernement d'Antonio Segni.

œuvre des réformes agr air es.

Les investissements sont égale men t enco ura gé s par toute une série de mesures.

Formation de coalition En matière de politique européenne, A nt oni o Segn i s'al igne sur la politique f r a n ç ais e, s'a ssu ra n t ain si le s outie n des sociaux-démocrates et des socialistes.

Mais la sign ature du traité d'adhésion à la CEE en mars 1957 n'est soutenue ni par les socialistes, qui s'abstiennent, ni par les communistes, qui s'y opposent catégo riq ue men t.

L'échec de sa réforme ag rai re amène Antonio Segni à démissionner.

Le courant de droite de la Dé mocra tie chrétienne a proposé une modification de la loi agra ir e en vigueur -ce qui aurait signi fié un renforcement de la positi on des propriétaires terriens.

Mais les rép ub lic ain s et les sociaux­ démocrates s'y refusent, provoquant le dé part du président du Conseil.

Adone Zoli devient chef d'un gouvernement minoritaire démocrate-chrétien qui parvi ent , avec diffi cu lt é, à conserver le pou vo ir jusqu'à la fin de son mandat grâce au soutien du Mouvement social italien (MSI), un mou ve men t néo- fasciste.

Les élections de 1958 ne dégagent aucune majorité.

On note s imple ment une petite ouvertu re à gauche.

Les cri tiq ues des membres conservateurs de la Démocratie chrétienne entravent la formation d"une coalition dirigée par Amintore Fanfani, et celui-ci démissio nne.

C'est le modéré Aldo Moro qui lui succède à la direction de la Démocratie chrétienne ct Antonio Segni devient président du Conseil.

En effet, en tant que centriste, il est moins exposé à la pression de la droite.

Mais la lutte pour le pouvoir au sein de la Démocratie chr étienne pers is te.

En 1959, les groupes dirigés par Aldo Moro et Antonio Segni réussissent enfin à s'unir.

En revanche, les groupements de droite de Giu se pp e Pella, Giulio Andreotti et Mario Scelba se d isso lv e nt momentanément.

L'ouverture à gauche est finalement possible, qu an d Aldo Moro et Ant oni o Segni déclarent pouvoi r se passer du soutien de l'ex trê m e d ro it e .. »

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