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Jan Christiaan Smuts

Publié le 27/02/2008

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Jan Christiaan Smuts fut le plus grand des hommes d'État et de guerre boers. Fier de sa lignée néerlandaise, porteur conscient des idéaux du travail et du puritanisme, sa carrière peut être conçue comme une longue tentative de la part du colon blanc en Afrique du Sud de s'adapter aux réalités d'un continent, d'un monde toujours plus menaçants. Fils d'un riche fermier calviniste et faisant preuve de dons académiques, il passe par l'université de Cambridge. Du privilégié qu'il avait été pendant ses vingt premières années, il devient soudain l'étranger légèrement méprisé par ses camarades anglais aristocratiques. L'aridité de son domaine d'études, le droit, ne peut qu'accentuer son isolement moral. Mais en même temps c'est une discipline qui correspond à sa vocation. Et ses études à Cambridge lui permettent de nouer des contacts avec des esprits critiques, telle la famille Hobson, dont un des membres, économiste et journaliste, fait la première brèche théorique dans la forteresse de l'impérialisme britannique. En fait, Cambridge donne à Smuts sa vision réformatrice de l'avenir du Royaume-Uni ainsi que de l'Afrique du Sud.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100120 Smuts Jan Christiaan Homme politique sud-africain * 24.5.1870, Bovenplaats, Le Cap + 11.9.1950, Irene, près de Pretoria Ce commandant en chef, qui est aussi le procureur général de la République du Transvaal à partir de 1898, combat les Anglais dans la guerre des Boers (1899-1902).

Après la défaite, il se prononce cependant en faveur d'une collaboration avec eux.

Après l'entrée du Transvaal dans l'Union sud-africaine, il est nommé ministre de l'Intérieur (1910-1912), puis ministre de la Défense (1912-1919), dans le gouvernement de Louis Botha.

De nouveau commandant en chef au cours de la Première Guerre mondiale, il combat cette fois aux côtés des Anglais et s'empare des colonies allemandes du sud- ouest et de l'est africain (1916-1917).

Premier ministre de l'Union sud-africaine (1919-1924), il représente son pays à la conférence de paix de Versailles (1919).

Il est l'un des principaux défenseurs de l'idée d'une Société des Nations. Remplacé par James B.

Hertzog au cours de la grave crise économique de 1924, il forme en 1933 avec le parti nationaliste de celui-ci une coalition contre les forces politiques plus extrêmes.

Partisan d'une politique de neutralité, Hertzog est contraint de s'effacer devant Smuts en 1939.

Au cours de la Seconde guerre mondiale, Smuts combat de nouveau aux côtés des Alliés.

Il prend les fonctions de Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et ministre de la Défense (1939-1948).

Remplacé au poste de Premier ministre par F.

Malan (1948-1954) après la victoire du parti nationaliste, il est l’un des initiateurs de l'ONU. 1. »

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