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Smuts, Jan Christiaan

Publié le 18/02/2013

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Smuts, Jan Christiaan (1870-1950), maréchal et homme politique sud-africain, connu pour son soutien à la création du Commonwealth.

 

Né près de Riebeek Wes, dans la colonie du Cap, alors sous domination anglaise, Smuts est issu d’une importante famille afrikaner et sort bientôt diplômé de l’université de Cambridge. Au cours de la guerre des Boers, il combat aux côtés des Boers mais se prononce ensuite en faveur d’une coopération avec la Grande-Bretagne. Lors des négociations de paix, dites traité de Vereeniging, il permet l’émergence d’un gouvernement indépendant sous domination britannique (1907).

 

En 1910, il reçoit le portefeuille de l’Intérieur sous le gouvernement de Louis Botha. C’est à ce titre qu’il propose la fusion du Transvaal et de l’État libre d’Orange avec le Natal et la colonie du Cap pour fonder l’Union sud-africaine. Puis, en 1913, il négocie avec Gandhi un allégement du statut des immigrés indiens. Durant la Première Guerre mondiale, Smuts prend le commandement des forces impériales britanniques en Afrique-Orientale (1916-1917) ; puis il représente l’Afrique du Sud au sein du cabinet de guerre de Lloyd George (1917-1918) et participe à la création de la Ligue des Nations, alliance internationale destinée au maintien de la paix.

 

En 1919, à la mort de Botha, Smuts devient Premier ministre d’Afrique du Sud. Il jouit d’un grand prestige au sein du Commonwealth mais est impopulaire dans son pays, spécialement auprès des Afrikaners pour ses sentiments probritanniques. Il s’aliène également la force ouvrière lors de la répression de la grève des mineurs en 1922. Battu aux élections de 1924, il accepte d'entrer dans le gouvernement de coalition du nationaliste modéré James Hertzog, de 1933 à 1939. De nouveau Premier ministre à partir de 1939, malgré la pression des nationalistes afrikaners en faveur de la neutralité, il engage l’Afrique du Sud aux côtés des Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Renversé par les nationalistes de Daniel François Malan en 1948, il rentre à nouveau dans l’opposition et milite contre la politique de ségrégation. Smuts meurt dans sa maison, près de Pretoria, le 11 septembre 1950.

 

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