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JANVIER 1980 DANS LE MONDE

Publié le 15/11/2011

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Le programme économique de M. Hua Guofeng en Allemagne était plus important que celui conclu en France. Le chancelier Schmidt a assuré que son gouvernement garantirait les crédits dont Pékin a besoin pour développer ses infrastructures. Mais les dirigeants de Bonn ont fait savoir qu'ils n'envisageaient en aucun cas de compromettre leur politique de détente à l'égard du Kremlin par des livraisons de matériel militaire; ils redoutaient que le Premier ministre chinois ne profitat de son voyage pour multiplier les réactions hostiles à l'u.R.s.s. Ce dernier s'est contenté d'espérer que l'Europe jouerait dans le monde un rôle de plus en plus important et il a approuvé les aspirations légitimes du peuple allemand à la réunification ce qui n'a pas manqué de faire réagir la R.D.A.

« La France, bien que ne participant pas aux négociations sur le stationnement des nouvelles fusées américaines, puisqu'elle ne fait plus partie de J'o.T .A . N., a recommandé à l'Allemagne et à la Grande-Bretagne de s'opposer à tout retard dans la procédure envisagée.

La R.F.A .

occupe une position-clé dans cette affaire et le chancelier Schmidt n'est pas hostile à l'implantation des mis­ siles dans son pays, mais il tient à ce que les autres pays de l'o .T .A.N .

acceptent aussi cette installation sur leurs territoires, et il ne veut pas détenir la clé de la mise à feu de cet armement, la laissant au seul commandement américain.

L'offensive soviétique de charme ou d'intimida­ tion est surtout dirigée contre l'Allemagne car si cette dernière n'acceptait pas le stationnement des nouvelles fusées la riposte atlantique perdrait sa signification.

Moscou connaît les points faibles de 1 'Allemagne, en raison des -courants anti­ atomiques de sa population, et de son désir de ne pas compromettre la politique de détente, passe­ relle en direction de la réunification du pays.

En février 1979, le groupe social-démocrate de M .

Wehner, inquiet de la possibilité de voir l'Al­ lemagne transformée en champ de bataille, était favorable à un accommodement avec l'u .R .s . s., tentation de neutralisme qui était bien vue à Mos­ cou, mais le 5 décembre, le parti socialiste approuvait l'installation de nouveaux missiles.

M.

Gromyko, ministre soviétique des Affaires étrangères, venu à Bonn à la fin de novembre, a proposé d'engager des. »

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