Devoir de Philosophie

Jean-Baptiste Say

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

say
Economiste et industriel, Jean-Baptiste Say fut également professeur d'économie politique. Défenseur d'un libéralisme sans entrave, il fut un précurseur en prônant la production et en montrant que l'industrie pouvait aussi être une source de richesses, au même titre que l'agriculture. Un traité fondamental Après avoir fait un stage professionnel en Angleterre, en 1786, Jean-Baptiste Say fut le collaborateur de Mirabeau au Courrier de Provence. C'est en 1792, à la lecture de La Richesse des Nations, du grand économiste Adam Smith, qu'il décida de se consacrer aux études économiques. Après avoir rejoint l'armée des volontaires sous la Convention, dirigé une revue, La Décade philosophique, littéraire et politique, puis occupé, sous le Consulat, un siège au Tribunat (1799), il fit paraître en 1803 son premier ouvrage, qui allait être traduit en plusieurs langues: Traité d'Economie politique ou simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses.
say

« Jean-Baptiste Say: L'entrepreneur au centre L'entrepreneur d'industrie est l'agent principal de la production.

La valeur des biens et services dépend de leur coûtde production.

L'Etat doit créer un environnement favorable au système productif.

La croissance est auto-entretenue par l'offre de produits C 'est bien connu, le journalisme mène à tout.

Avant de devenir le plus grand économiste français du début du XIXesiècle, Jean-Baptiste Say est employé, sous la Révolution, par une revue républicaine.

Say traite alors des questionspolitiques et se fait à l'occasion critique littéraire.

Nommé au Tribunat, il abandonne le journalisme à la fin de 1799.C'est alors qu'il commence à s'intéresser vraiment à l'économie.

Publié en 1803, son « Traité d'économie politique »est vite reconnu.

Si Jean-Baptiste Say s'inscrit dans la lignée de son illustre prédécesseur Adam Smith, il va plusloin.

« C'est le premier économiste de l'offre », affirme Jean-Pierre Potier, qui a dirigé l'ouvrage universitaire « Jean-Baptiste Say, nouveaux regards sur son oeuvre » (éditions Economica).

Il insiste sur les conditions de la production,met en valeur le rôle de l'entrepreneur.

Pour les classiques du XVIIIe siècle, la société se découpait en travailleurs,rentiers et capitalistes.

Jean-Baptiste Say récuse cette vision.

A ses yeux, chacun peut remplir l'une de cesfonctions à un moment ou un autre.

Cette approché sera retenue par l'ensemble de récole néoclassique.Mais l'économiste français est surtout connu pour sa loi des débouchés, plus que jamais d'actualité : l'offre crée sapropre demande.

Autrement dit, quand un entrepreneur perçoit un marché, il décide de produire et distribue donc dupouvoir d'achat à ses salariés, ce qui crée de la demande.

Cette loi n'est valable que dans le domaine macro-économique.

Les salariés ne vont évidemment pas se borner à acheter la production de leur entreprise avec l'argentqui leur a été versé.

Mais si l'entrepreneur a estimé avec justesse les besoins, il écoulera son produit sans difficulté,grâce au revenu distribué par les autres chefs d'entreprise.

Le discours gouvernemental actuel est directementinspiré de la loi de Say.

Récusant le keynésianisme, il estime que l'offre précède la demande : en travaillant plus,disent le ministre de l'Economie Thierry Breton et celui délégué au Budget, Jean-François Copé, °ri peut produireplus, d'où distribution d'un supplément de revenu, et accroissement de la demande, à l'origine d'une croissancesupplémentaire, source de nouvelles embauches.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles