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jean MOULIN

Publié le 24/03/2015

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MAYLIS BOSCHE 1èreES1 Jean Moulin: Origine sociale et familiale: Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) et est mort le 8 juillet 1943 à Metz (Moselle). Jean Moulin est le troisième et dernier enfant de Blanche Pègue et d'Antonin Moulin. Il nait au sein d'une famille de libres penseurs. En effet, son père, Antoine-Émile Moulin est professeur d'histoire-géographie, mais aussi franc-maçon. Il est très engagé dans la vie politique locale. Il est conseiller général radical-socialiste de l'Hérault et fonde la société bitteroise de la Ligue des droits de l'homme. Antoine-Emile Moulin adhère au Grand Orient en 1902, et est favorable à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905, il s'engage ainsi dans la bataille anticléricale. De plus, sa mère est instruite et détient son brevet supérieur. C'est aussi le petit-fils d'un insurgé de 1851. Ses parents lui forgent donc une âme de citoyen ; leurs enfants sont nourris d'histoire républicaine à foison. Jean est très attaché à sa famille; il leur enverra notamment bon nombre de lettres, durant la Résistance, qui traduiront son affection profonde et une très grande connivence avec son père, qui restera toujours un exemple et un guide pour lui. Jeunesse et études : Il passe une enfance paisible en compagnie de sa soeur Laure et de son frère Joseph, et s'adonne à sa passion pour le dessin, où il excelle, au point de pouvoir vendre dessins, aquarelles ou caricatures à des journaux. Elève au lycée Henri IV de Béziers, il est un élève moyen. Il a 15 ans lorsque la Grande Guerre éclate. Ses caricatures publiées dans la « Baïonnette » et la « Guerre Sociale » qui révèlent un talent certain, reflètent sa peur de la guerre. Bachelier en 1917, doué pour les arts graphiques, Jean Moulin, aurait voulu faire une carrière artistique, mais raisonnable, il se laisse facilement convaincre par son père de faire son droit à la faculté de Montpellier. En 1917, il s'inscrit à la faculté de droit de Montpellier, et grâce à l'influence de son père, il est nommé attaché au cabinet du préfet de l'Hérault sous la présidence de Raymond Poincaré. Mobilisé en 1918, Jean Moulin est envoyé successivement en Seine-et-Oise, à Verdun, puis à Chalon-sur-Saône ; il est tour à tour menuisier, terrassier, téléphoniste. Il est démobilisé début novembre 1919 et se présente tout de suite à la préfecture de Montpellier, où il reprend ses fonctions. Fonctions et carrière : En 1922, le préfet de Savoie le prend comme chef de cabinet. Il rejoint Chambéry où il approfondit sa connaissance du métier. Il est pour la première fois éloigné des siens et de son Languedoc natal. Il est nommé sous-préfet de Savoie à l'âge de 26 ans, le rendant plus jeune sous-préfet de France. Il se marie en 1926 avec Marguerite Cerruti, union malheureuse qui s'achèv...

« novembre 1919 et se présente tout de suite  à la pr éfecture de Montpellier, o ù il reprend ses   fonctions. Fonctions et carri ère        :     En 1922, le pr éfet de Savoie le prend comme chef de cabinet. Il rejoint Chamb éry o ù il   approfondit sa connaissance du m étier. Il est pour la premi ère fois  éloign é des siens et de son   Languedoc natal.  Il est nomm é sous­pr éfet de Savoie  à l’âge de 26 ans, le rendant plus jeune sous­pr éfet de   France. Il se marie en 1926 avec Marguerite Cerruti, union malheureuse qui s'ach èvera 2 ans   plus tard.                           Apr ès avoir effectu é son temps de sous­pr éfet, il songe  à une autre affectation et prend le   poste de sous­pr éfet du Finist ère au Ch âteaulin en 1930. Il s'implique pleinement dans la vie   locale tant du point politique que du point de vue culturel et artistique.      Fin 1932, Cot, sous­secr étaire d'Etat aux Affaires  étrang ères, fait appel  à Jean Moulin   comme chef­adjoint du cabinet, charg é des relations avec le S énat. C'est un poste   d'observation privil égié de la vie politique nationale. Il n'y reste que trois mois  à cause de   l'instabilit é minist érielle. Pierre Cot, en 1933, confie  à Jean Moulin la direction de son cabinet.

  Pour la premi ère fois de sa carri ère, il est t émoin d' évènements de dimension nationale.  Apr ès la crise du 6 f évrier 1934 qui entra îne la formation d'un nouveau gouvernement, Jean   Moulin reprend le chemin de la pr éfecture  à Amiens, en 1934, comme sous­secr étaire g énéral   à  la pr éfecture de la Somme.  En juin 1936, les  élections donnent la majorit é à la gauche et L éon Blum forme le   gouvernement de Front populaire o ù Pierre Cot est ministre de l'Air. Il confie  à Jean Moulin la   direction de son cabinet civil. Sa t âche est centr ée sur l'aide clandestine  à l'Espagne   r épublicaine (l'Espagne est en pleine guerre civile de 1936  à 1939), politique engag ée par   L éon Blum depuis le 2 ao ût. Il organise le recrutement des pilotes et l'envoi d'avions civils et   militaires. L' échec des R épublicains espagnols le marque durablement et le convainc de la   mont ée des p érils.                                                                     La chute du gouvernement L éon Blum le 21 juin 1937, marque la fin du Front populaire dans   sa forme originelle. Lui succ ède Camille Chautemps qui conserve Pierre Cot. Au d ébut de   1938,  à la suite d'une nouvelle crise gouvernementale, Pierre Cot prend le minist ère du   Commerce et de l'Industrie, entra înant avec lui Jean Moulin. L'instabilit é minist érielle   s'accentuant, Pierre Cot n'a plus de poste dans le gouvernement Daladier form é en avril.  Son p ère meurt la m ême ann ée, c'est une  épreuve pour Jean Moulin qui perd un p ère qu’il   admirait  énorm ément. Il rejoint son poste  à Rodez le 1er juin.. »

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