Devoir de Philosophie

Jeanne de Bourbon et Charles V unis par l'amour et la confiance

Publié le 05/09/2013

Extrait du document

bourbon

Les difficultés du règne en ces temps troublés de la guerre de Cent Ans ont resserré les liens qui unissent le couple royal. Après la défaite de Poitiers en septembre 1356 et pendant la captivité de Jean Il le Bon en Angleterre, Jeanne de Bourbon soutient son époux sans ja­mais faillir. Ensemble, ils affrontent les épreuves de la régence, la tentative d'Étienne Marcel de mettre la Couronne sous tutelle, les soucis finan­ciers, les complots de Charles le Mauvais, roi de Navarre. En mars 1358, à la suite de l'insur­rection parisienne, le dauphin Charles quitte la capitale et en juin, met sa femme et sa fille, la petite Jeanne âgée d'un an, et sa soeur Isabelle à l'abri dans le château de Meaux. De nombreuses dames de la Cour s'y sont également réfugiées. Avec courage, Jeanne de Bour­bon s'emploie à rassurer son entourage. Pourtant elle se sait menacée, car la ville de Meaux, qui a fait acte d'allian­ce avec les Parisiens, est sur le pied de guerre et s'emparerait volontiers de l'épouse du ré­gent et de sa suite. Heureuse­ment, les insurgés de Meaux sont mis en échec par la garni­son du château, peu nombreu­se, mais vaillante et fidèle au dauphin.

bourbon

« de grand amour », rapporte la chroniqueuse Christine de Pisan.

La difficulté à avoir un fils n'a nullement séparé le roi et la reine ; tous deux ont été pa ­ reillement meurtris par le dé­ cès prématuré de leurs petites filles .

De plus , Charles V est de santé fragile et Jeanne de Bourbon a tremblé de le per­ dre à plusieurs reprises, entre 1357 et 1366, alors qu 'ils n 'ont toujours pas de fils .

Si la santé du roi ne s'arrange pas avec le temps , les années suivantes sont adoucies , à partir de dé­ cembre 1368, par la naissance du futur Charles VI.

L:amour et la confiance du roi en sa fem­ me se révèlent par certains actes officiels : ainsi , l'ordon­ nance sur la tutelle des enfants royaux de 1 374, par laquelle il lui confie, s'il venait à mourir , l ' éducation , la tutelle la garde et le gouvernement des jeu­ nes princes .

Les époux royau x se vouent un profond respect mutuel.

En compagnie de Jeanne de Bourbon, Charles V « souvent était et toujours à joyeux visage et mots gracieu x, plaisants et esbatants , et elle , de sa partie , en lui portant l'honneur et la révérence , qui à son excellence appartenait , semblablement faisait ; et ainsi celui en tout cas la tenait en suf­ fisance , amour, unité et paix », souligne Christine de Pisan .

Solidaires face à l'adversité Les difficultés du rè gne en ces temp s troublés de la guerre de Cent Ans ont resserré les liens qui unissent le couple royal.

Après la défaite de Poitiers en septembre 13 5 6 et pendant la captivité de Jean Il le Bon en Angleterre , Jeanne de Bourbon soutient s on épou x s ans ja­ mais faill ir.

Ensemble , ils affrontent les épreuve s de la régence , la tentative d 'Étienne Marcel de mettre la Couronne sous tutelle, les soucis finan ­ cier s, les complots de Charles le Mauvais , roi de Navarre .

En mars 13 58, à la suite de l'insur ­ rection parisienne, le dauphin Charles quitte la capitale et en juin , met sa femme et sa fille , la pet ite Jeanne âgée d'un an , et s a sceur Isabelle à l'abr i dans le château de Meau x.

De nombreuses dame s de la Cour s 'y sont également réfugiées .

Avec courage, Jeanne de Bour­ bon s'emploie à rassurer son entourage .

Pourtant elle se sait menacée, car la ville de Meau x, qui a fait acte d'allian­ ce avec les Parisiens, est sur le pied de guerre et s'emparerait volontiers de l'épouse du ré­ gent et de sa suite .

Heureuse­ ment , les insurgés de Meaux sont mis en échec par la garni­ son du château, peu nombreu ­ se, mais vaillante et fidèle au dauphin .

Lorsque Charles V n' est encore que régent, puis après son avènement , Jeanne de Baur- EDITION S ATLAS DES FUNÉRAILLES GRANDIOSES Les obsèques de Jeanne de Bourbon sont grandioses et la foule très nombreuse vient rendre un ultime hommage à la reine très aimée du peuple.

Une semaine durant, alors qu'on s'affaire aux préparatifs des funérailles, la dépouille de la souveraine est exposée à la résidence royale de l'hôtel Saint-Pol.

Le visage découvert, la défunte est allongée sur un lit d'apparat couvert de draps d'or et d'un dais vermeil.

Dans sa main droite, a été placée une rose au bout d'un bâton d 'or et dans sa main gauche, un sceptre.

Le 14 février, un office solennel est célébré à la cathédrale Notre-Dame de Paris par plusieurs prélats, dont Nicole Oresme , qui est un proche de Charles V.

Selon la tradition, la reine est ensuite inhumée à Saint-Denis, tandis que son cœur est déposé dans la chapelle des frères mineurs et ses entrailles dans l'église des Célestins .

bon reste à son côté sans jamais montrer signe de fai ­ blesse ou de peur.

Elle assiste régulièrement au Conseil , en particulier en période de crise .

C'est ainsi qu 'elle siège près du roi au printemps 1368, lor s­ que les seigneurs gascons, dont les terres sont passées sous domination anglaise en vertu du traité de Brétigny de 1360, s'opposent à la levée de l 'impôt par le Prince Noir, fils du roi Edouard Ill d'Angleterre et duc de Guyenne , et en appellent à Charles V.

Au fil des années et des épreuves , le reine Jeanne s' est toujours montrée présente , attentive, attentionnée et de bon conseil.

Sa mort laisse le roi inconsolable et en proie à un immense désarroi .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles