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Jérusalem ou la ville 3 fois sainte

Publié le 11/12/2012

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Note : 17/20   Depuis de nombreux siècles, Jérusalem est en proie à un spectacle unique en son genre. Sur un kilomètre carré, se trouvela vieille ville de Jérusalem, qui à elle seule, est le parfait exemple de la situation de toute l’agglomération de Jérusalem. Lavieille ville de Jérusalem se laisse communément appeler « Laville 3 fois sainte «. Mais alors comment une ville, dont lapopulation est partagée culturellement, divisée par la religion,séparée psychologiquement et physiquement a t-elle réussit àtraverser le temps, pour en arriver à la situation actuelle ?Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à Jérusalem,pour mieux comprendre la formule de: « ville 3 fois sainte «.Avant de nous plonger dans l'histoire de Jérusalem, il convient de détailler davantage l'espace de la vieille ville qui ne nous informera pas encore sur le ''pourquoi du comment'', question pour laquelle l'explication revient à la seconde partie avec l’épopée de Jérusalem, mais d'insister sur l'importance et la place de la religion dans la vieille ville. Dans un second temps après un tour de Jérusalem, nous essayerons de savoir, à travers l'histoire,et les règnes successifs des 3 religions dans l'enceinte de Jérusalem, d'où provient cette richesse religieuse. Pour enfin,dans un troisième temps, nous interroger sur les enjeux découlant des nombreux lieux de culte de la ville.Pour comprendre l'importance de la religion, dans la vieilleville de Jérusalem, car c'est uniquement sur la vieille ville quenous nous attardons, il faut commencer par une visite des lieux. Jérusalem est une ville bâtie au début du premier millénaire par leroi David, pour, après plus de 3000 d'histoire, en arriver à la situation actuelle. Jérusalem est une ville divisée en quartiers, 4pour être exact, dans moins de 1 kilomètre carré. Ces quartiers,juif, arabe, arménien, et chrétien, sont entourés de murailles élevées au XVIe siècle par les Ottomans. Non seulement lesmurailles entourent la ville de Jérusalem, mais séparentégalement les 4 quartiers. La question de la religion prend ici toutsont sens, avec 4 quartiers, aux us et coutumes diverses et variés,comme le sont les religions. Ce petite espace, cette vieille ville,est donc un concentré de religions, plus précisément, Jérusalem réunit dans 1 kilomètre carré, 3 religions monothéistes avec lechristianisme, l'islam et le judaïsme. Et bien évidemment, poursimplifier les choses, Jérusalem est un lieu sacré, un lieu de culte pour chacune des religions nommées. Par le biais de ce tableau d'ensemble, nous comprenons facilement qu'un rapprochement entre ces peupl...

« concentré de religions, plus précisément, Jérusalem réunit dans 1 kilomètre carré, 3 religions monothéistes avec lechristianisme, l'islam et le judaïsme.

Et bien évidemment, poursimplifier les choses, Jérusalem est un lieu sacré, un lieu de culte pour chacune des religions nommées.

Par le biais de ce tableau d'ensemble, nous comprenons facilement qu'un rapprochement entre ces peuples, dans un lieu fermé, s'accompagne inévitablement d'un choc des cultures, avec la religion pourblason.Comme nous allons le constater la religion est ancrée physiquement dans la cité.

Parlons des 4 quartiers.

La vieille villede Jérusalem compte 42000 habitants répartis dans les 4 quartiers.

Vient d'abord le quartier musulman qui est le plus vaste et le plus peuplé de la ville avec près de 31000 habitants, où lareligion musulmane est ici de mise.

Les lieux de cultes sont bien entendu présents et sont la marque évidente de l'importance de lareligion, avec ceux de l'Esplanade des mosquées.

Ensuite, vient lequartier juif, comptant dans ses murs environ 5000 habitants etmoins d'hectares que ses voisins musulmans.

Le quartier juif estlui aussi, tout comme son camarade musulman, un haut lieureligieux, avec ses synagogues et ses écoles d'enseignement dujudaïsme.

Les juifs orthodoxes, preuves de la place sacrée de lareligion, sont extrêmement attachés aux pratiques traditionnelles.Vient encore le quartier chrétien avec plus ou moins le même nombre d'habitant et la même superficie que le quartier juif.

La religion chrétienne est prédominante dans ce quartier et visiblegrâce à toutes ses églises, comme celle du Saint-Sépulcre, et ses monastères, lieux de culte pour ces 3 grandes familles que sont les catholiques, les orthodoxes et les protestants.

Enfin, vient le quartier arménien, le plus petit quartier de la ville avec moins de2000 habitants.

Le quartier arménien est lui aussi chrétien avecdes églises pour lieu de culte.Nous savons donc maintenant que la religion estprofondément ancrée en ces murs, par conséquent, le titre de «ville 3 fois sainte » trouve ici tout sont sens.

Cependant, un pointreste à éclaircir.

Dans chaque quartier, pourtant voué à une religion, des édifices, vestiges, provenant d'une religion voisine, concourante, sont présents.

Comment expliquer des églises et letunnel-canal du Kotel, lieu saint pour le judaïsme, en territoire musulman ? Comment cette cité fermée par 4 kilomètres de murs,avec 9 portes pour seule échappatoire, a pu se développer, sescinder, et laisser en la ville de Jérusalem « un bazar religieux » ?L'histoire a sûrement ses réponses. Jérusalem est une ville d'une formidable richesse historique.En plus de 3000 ans d'existence, la cité est passée successivement d'un royaume juif, avec la construction de Jérusalem par le roi David, à une ville chrétienne,. »

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