Jordanie.
Publié le 15/04/2013
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Au début des années 2000, les forces armées jordaniennes comptaient un peu plus de 100 000 hommes, dont 90 000 dans l’armée de terre, 13 000 dans l’armée de l’air,600 dans la marine.
S’y ajoutent une réserve de 35 000 hommes et une milice civile de 200 000 hommes et femmes.
En 2003, l’État a consacré 8,7 p.
100 du produitintérieur brut (PIB) aux dépenses de la défense nationale.
3.4 Langues et religions
L’arabe est la langue officielle du pays, mais 60 p.
100 de la population parle également l’anglais.
L’islam est religion d’État.
Environ 90 p.
100 des Jordaniens sont des musulmans sunnites ; mais le pays compte aussi une minorité de druzes ; les chrétiens, dont un tierssont des Grecs orthodoxes, représentent 8 p.
100 de la population.
3.5 Éducation
La Jordanie a beaucoup progressé sur le plan de l’éducation ces dernières années, en dépit des difficultés économiques et de la part importante du budget national affectéeà la défense.
En 2005, 92,4 p.
100 de la population était alphabétisée, 35 p.
100 des jeunes en âge d’étudier étaient scolarisés dans le 3 e degré et 4,6 p.
100 du PIB étaient affectés aux dépenses d’éducation.
La Jordanie possède trois universités : l’université de Jordanie (1962) et l’université Mutah (1981), toutes deux à Amman, ainsi que l’université de Yarmouk (1976) située àIrbid.
Le pays compte également plusieurs établissements d’enseignement supérieur spécialisés (statistiques, agriculture, métiers de la banque, affaires sociales etadministration publique).
3.6 Arts et vie culturelle
La capitale jordanienne est le centre culturel du pays.
Les principales bibliothèques sont celles de la ville d’Amman, de l’université de Jordanie et du British Council.
LeMusée archéologique de Jordanie, la galerie de Mosaïques et le Musée folklorique possèdent de riches collections d’œuvres d’art.
Le pays abrite aussi de nombreux sites culturels, objets de fouilles archéologiques, tels que Pétra.
Les manuscrits de la mer Morte ont été découverts après la SecondeGuerre mondiale dans des grottes situées en territoire jordanien.
Voir archéologie biblique.
Voir aussi littérature arabe ; musique arabe ; art de l’islam.
4 ÉCONOMIE
Enclavée et dépendante de l’extérieur – notamment sur le plan agricole depuis la perte de la Cisjordanie (en 1988), qui représentait la moitié de ses terres arables –, peudéveloppée industriellement, la Jordanie ne se suffit pas à elle-même économiquement et dépend fortement de l’aide internationale : 462 millions de dollars en 1997,534 millions de dollars en 2002.
C’est pourquoi les instances internationales (FMI ou OMC) ont largement influencé la volonté de redressement de l'économie nationaleaffichée par le gouvernement jordanien.
Toutefois, après la guerre du Golfe, deux sources importantes de revenus pour la Jordanie ont été en grande partie taries : l’aide financière apportée par l’Arabie saoudite etpar le Koweït, ainsi que les transferts de devises par les travailleurs jordaniens employés dans les États de la péninsule Arabique ; le trafic routier entre Aqaba (Jordanie) etBagdad (Irak) a également souffert de l’embargo décrété par les Nations unies sur toutes les marchandises en provenance et à destination de l’Irak.
Un accord d'associationconclu en 1997 avec l'Union européenne, la progression des échanges avec Israël ainsi que la reconduction de l'accord pétrolier avec l'Irak et, surtout, la libéralisation et lamodernisation de l’économie (privatisation des grandes entreprises nationales, institution d’une TVA, développement des nouvelles technologies, ancrage du dinar jordanienau dollar…) ont permis une relance de l'économie jordanienne.
En 2003, le produit national brut (PNB) de la Jordanie était de 9,86 milliards de dollars et son taux decroissance s’élevait à 4,59 p.
100 pour la période 1990-2003, mais le chômage continuait à toucher environ 15 p.
100 de la population active.
4.1 Agriculture
En 2003, le secteur primaire contribue à la formation de 2 p.
100 du PNB.
Seuls 2,7 p.
100 du territoire sont cultivés.
En 1958, la construction du canal du Ghor, entre le lacde Tibériade et la mer Morte, a permis la mise en valeur de toute la vallée du Jourdain et l’augmentation des terres irriguées ; en 2001, celles-ci représentent 19,3 p.
100des terres cultivées (contre 11 p.
100 en 1981).
Les principales cultures sont l’orge (15 p.
100 des terres arables) et le blé (12 p.
100).
Les fruits et légumes, essentiellement des olives, des amandes, des figues, desabricots, des tomates et des concombres, sont les seules exportations agricoles.
La balance agricole du pays demeure déficitaire.
4.2 Mines et industries
En 2003, le secteur secondaire contribue à la formation de 26 p.
100 du PNB.
L’exploitation des ressources minières est importante, notamment le phosphate et la potasse ; les productions de pétrole et de gaz naturel sont en revanche secondaires.
L’industrie, peu développée, consiste essentiellement en la production d’engrais (usine d’État d’Aqaba), de produits agroalimentaires, de ciment, de cuir et de cigarettes.
4.3 Secteur tertiaire
En 2003, le secteur tertiaire contribue à la formation de 72 p.
100 du PNB.
Depuis 1950, la monnaie nationale est le dinar jordanien, divisé en 1 000 fils.
Malgré une baisse récente en raison des tensions géopolitiques, le tourisme constitue une source de devises de plus en plus importante : environ 2 millions de touristes,attirés par les sites historiques et archéologiques, nombreux et variés (Pétra, Djérach, Kerak), ont apporté à l’économie jordanienne 720 millions de dollars en 1994.
Le pays possède une bonne infrastructure en matière de transports : un réseau routier moderne de 7 500 km, dont 40 p.
100 sont constitués de routes nationales etd’autoroutes ; une ligne de chemin de fer qui relie la frontière syrienne à Amman, puis se divise en deux branches, l’une vers l’Arabie Saoudite et l’autre vers le portd’Aqaba, totalisant 620 km de voies ; un aéroport international situé à Amman.
4.4 Commerce extérieur
Avec 8,14 milliards de dollars d’importations et 3,89 milliard de dollars d’exportations, la balance commerciale de la Jordanie était largement déficitaire en 2004.
Le pays.
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