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Jours sombres à la prison du Temple : Louis XVI

Publié le 05/04/2013

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prison

Cinq heures du matin, le jour se lève sur Paris. Le maire, accompagné d'un officier municipal vient chercher la famille royale pour la conduire au Temple, lieu de captivité assigné par la Commune insurrectionnelle de Paris. Pendant un moment Louis XVI espère se retrouver au Palais du Luxembourg,

prison

« Les appartements dans la lugubre tour du Temple comprennent deux étages, le second et le troisième.

Quatre pièces succlntement meublées et très mal chauffées -malgré un poêle anecdotique -sont mis dérisoirement à la disposition de Louis XVI e~ sa famille.

Le papier pei~ de l'antichambre n'est pas fait pour rendre les détenus plus joyeux puisqu'il représente l'intérieur ...

d'une prison ! Toutes les fenêtres sont munies de gros barreaux et d'abat-jour qui empêchent l'air de circuler.

Les lits sont humides.

Ces prisonniers pas comme les autres devront s'en accomoder jusqu'à leur exécution.

Cl-contre, tableau d'Hauer représentant les adieux de Louis XVI à sa famille .

le 20 janvier 1793.

sont au menu.

Après un souper frugal, le roi remonte dans sa chambre et lit jusqu'à minuit.

' D'humiliation en humiliation P"'5 · un tour sans que les gardes municipaux ne foûil­ leilt.

le roi, ne fassent couper les pains en tranches avant de -\es servir, de peur d'une cor- ~ nispondance avec l'étranger .

Le 2 septembre le brave Fran- ~ çois Hue est, à son tour, sépa- 8 ré de son maître.

Le 21 sep­ tembre une voix tonitruante J venant de l'extérieur apprend à Louis que la monarchie est abolie au profit de la répu­ blique.

L'humiliation est à son comble lorsque le 29 sep­ tembre le roi est transféré seul dans la grande tour.

Com­ me il lui est interdit d'écrire, on lui confisque plume, papier et encre.

Il obtient malgré tout de continuer à prendre ses repas avec la rei­ ne et ses enfants.

Il fait très froid dans ces pièces humides et tour à tour, les membres de la famille royale sont obligés de s'aliter, pris par de fortes fièvres dues à un refroidisse­ ment .

Les vexations conti­ nuent .

En décembre, un arrê­ té de la Commune ordonne d'ôter aux détenus tout ins­ trument tranchant.

Le 11 décembre, le maire vient signifier officiellement au roi qu'il va être traduit à la barre de la Convention nationale.

Louis ne dit mot mais il sait que ce procès lui sera fatal.

Le 15 décembre, Louis Capet apprend qu'il ne verra per­ sonne de sa famille pendant le procès.

li les serrera une dernière fois dans ses bras pendant deux courtes heures, le jour précé­ dant son exécution.. »

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