Jules Ferry
Publié le 27/02/2008
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passion dans l' opposition anti-boulangiste P5T05M1 (du nom de Boulanger P1251 ) et, conscient de la gravité de la crise que traverse le pays, il accepte en décembre 1887 l'idée de succéder à Jules Grévy P1693 à la présidence de la République.
Mais son exil politique n'est pas terminé : Sadi Carnot remplace Jules Grévy P1693 , ses électeurs vosgiens l'écartent aux élections législatives de septembre 1889.
Il ne rentre au Parlement qu'en janvier 1891 comme sénateur des Vosges.
Dans la Haute Assemblée, il reconquiert d'emblée une autorité incontestée.
Le 24 février 1893, il est éluprésident du Sénat...
Mais il meurt le 17 mars 1893.
Ce grand bourgeois libéral, venu très tôt à la politique, a contribué à fixer le destin d'un régime incertain, né en un jour d'un désastre militaire.Confronté pendant vingt ans à des adversaires redoutables comme Clemenceau P071 et Gambetta P112 au sein même de la majorité républicaine, abandonné par ses amis, vilipendé par la droite, traité d'ennemi public par une partie de l'opinion (Ferry-Famine, Ferry-Dioclétien, Ferry-Tonkin), ila voulu avec obstination, aux dépens de sa carrière d'homme politique, imposer son projet de république tolérante, “ éclairée ”, sagementprogressiste, à la tête d'un pays arraché à son humiliation, reconnu comme une grande puissance morale et économique en Europe et dans lemonde.
Opposé au régime impérial, Jules Ferry est élu en 1869 député de Paris.
Dès le 4 septembre 1870, il est secrétaire
du gouvernement de Défense nationale.
Maire de Paris pendant le siège, son organisation des restrictions lui vaut le
surnom de « Ferry la Famine.
» Entre 1871 et 1879 il contribue à l'affermissement de la IIIe République.
Dans les six
ans qui suivent, de 1879 à 1885, il lui donne ses traits décisifs.
En tant que ministre de l'Education publique il impose
la laïcité, la gratuité et le caractère obligatoire de l'enseignement primaire ; il étend l'enseignement secondaire d'Etat
aux jeunes filles.
Il contribue, aux autres postes qu'il occupe au sein du gouvernement où il est président du Conseil
à plusieurs reprises, à rétablir de grandes libertés publiques : celle de réunion en mai 1881, celle de la presse en
juillet 1881, celle des associations en mars 1884.
Il permet également la réorganisation de l'administration et rétablit
le divorce en juillet 1884.
Convaincu que la France a un rôle civilisateur, il donne à sa politique coloniale un essor
important.
C'est lui qui établit le protectorat sur la Tunisie par le traité du Bardo en 1881, qui permet la conquête en
Afrique noire du Congo, du Niger, celle de Madagascar.
L'incident de Lang Son provoque le renversement de celui qui
est surnommé « Ferry Tonkin.
» Ecarté de la présidence de la République, il est porté à la présidence du Sénat
quelques mois avant sa mort.
A cette époque vivaient :
COUSIN, Victor (1792-1867)
Philosophe et homme politique, il est le fondateur du spiritualisme éclectique.
Il occupe également le fauteuil de
ministre de l'Instruction publique en 1840.
PUVIS de CHAVANNES, Pierre (1824-1898)
Peintre et décorateur, il reçoit honneurs et commandes officielles de 1870 à 1898.
Son style peu académique
commence à s'imposer : il évite l'emploi de la perspective et privilégie une gamme de couleurs assourdies.
Ses
moyens techniques permettent de donner à ses œuvres une dimension intemporelle..
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