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Jules Ferry

Publié le 27/02/2008

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Dans le Panthéon républicain, Jules Ferry occupe une place exceptionnelle. Auteur des lois laïques qui ont fondé l'école républicaine, responsable du pari colonial qui donna à la France un empire de onze millions de kilomètres carrés et de cinquante millions d'habitants, il contribua plus qu'aucun autre homme politique à fonder un régime destiné à durer jusqu'en 1940 et à lui imposer sa forme quasi définitive.             Né en 1832, dans une famille de notables républicains, à Saint-Dié, dans les Vosges, Jules Ferry fut, au collège de sa ville natale et au lycée de Strasbourg, un élève modèle. Bachelier ès lettres à seize ans, étudiant en droit à Paris, inscrit au barreau en 1851, il voit s'ouvrir devant lui un avenir sans nuages : une aisance assurée, quelques causes à plaider, une collaboration régulière à la Gazette des tribunaux, des voyages à l'étranger...             Mais cet " héritier " est tenté par la politique. Dès 1857, il se lie à Émile Ollivier et fréquente les milieux parisiens de la jeune opposition républicaine. En 1860, il entre au Courrier de Paris ; il rédige en 1863, au lendemain des élections, un pamphlet retentissant : La lutte électorale  en 1863 ; en 1864, il est impliqué dans le procès des Treize. Journaliste au Temps en 1865, célèbre en 1868 par l'extraordinaire succès de sa brochure : Les Comptes fantastiques d'Haussmann, il est considéré, à cette date, comme l'un des chefs de file de l'opposition républicaine. Aussi est-il élu, dans la sixième circonscription de Paris, membre du Corps législatif aux élections de 1869.   
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« passion dans l' opposition anti-boulangiste P5T05M1 (du nom de Boulanger P1251 ) et, conscient de la gravité de la crise que traverse le pays, il accepte en décembre 1887 l'idée de succéder à Jules Grévy P1693 à la présidence de la République.

Mais son exil politique n'est pas terminé : Sadi Carnot remplace Jules Grévy P1693 , ses électeurs vosgiens l'écartent aux élections législatives de septembre 1889.

Il ne rentre au Parlement qu'en janvier 1891 comme sénateur des Vosges.

Dans la Haute Assemblée, il reconquiert d'emblée une autorité incontestée.

Le 24 février 1893, il est éluprésident du Sénat...

Mais il meurt le 17 mars 1893.

Ce grand bourgeois libéral, venu très tôt à la politique, a contribué à fixer le destin d'un régime incertain, né en un jour d'un désastre militaire.Confronté pendant vingt ans à des adversaires redoutables comme Clemenceau P071 et Gambetta P112 au sein même de la majorité républicaine, abandonné par ses amis, vilipendé par la droite, traité d'ennemi public par une partie de l'opinion (Ferry-Famine, Ferry-Dioclétien, Ferry-Tonkin), ila voulu avec obstination, aux dépens de sa carrière d'homme politique, imposer son projet de république tolérante, “ éclairée ”, sagementprogressiste, à la tête d'un pays arraché à son humiliation, reconnu comme une grande puissance morale et économique en Europe et dans lemonde.

Opposé au régime impérial, Jules Ferry est élu en 1869 député de Paris.

Dès le 4 septembre 1870, il est secrétaire du gouvernement de Défense nationale.

Maire de Paris pendant le siège, son organisation des restrictions lui vaut le surnom de « Ferry la Famine.

» Entre 1871 et 1879 il contribue à l'affermissement de la IIIe République.

Dans les six ans qui suivent, de 1879 à 1885, il lui donne ses traits décisifs.

En tant que ministre de l'Education publique il impose la laïcité, la gratuité et le caractère obligatoire de l'enseignement primaire ; il étend l'enseignement secondaire d'Etat aux jeunes filles.

Il contribue, aux autres postes qu'il occupe au sein du gouvernement où il est président du Conseil à plusieurs reprises, à rétablir de grandes libertés publiques : celle de réunion en mai 1881, celle de la presse en juillet 1881, celle des associations en mars 1884.

Il permet également la réorganisation de l'administration et rétablit le divorce en juillet 1884.

Convaincu que la France a un rôle civilisateur, il donne à sa politique coloniale un essor important.

C'est lui qui établit le protectorat sur la Tunisie par le traité du Bardo en 1881, qui permet la conquête en Afrique noire du Congo, du Niger, celle de Madagascar.

L'incident de Lang Son provoque le renversement de celui qui est surnommé « Ferry Tonkin.

» Ecarté de la présidence de la République, il est porté à la présidence du Sénat quelques mois avant sa mort. A cette époque vivaient : COUSIN, Victor (1792-1867) Philosophe et homme politique, il est le fondateur du spiritualisme éclectique.

Il occupe également le fauteuil de ministre de l'Instruction publique en 1840. PUVIS de CHAVANNES, Pierre (1824-1898) Peintre et décorateur, il reçoit honneurs et commandes officielles de 1870 à 1898.

Son style peu académique commence à s'imposer : il évite l'emploi de la perspective et privilégie une gamme de couleurs assourdies.

Ses moyens techniques permettent de donner à ses œuvres une dimension intemporelle.. »

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