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Jules Mazarin

Publié le 22/02/2012

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C'est dans les Abruzzes que naît, dans une famille au service des Colonna, Giulio Mazarini. Après des études chez les Jésuites à Rome, il entre dans la diplomatie. En 1630, au cours d'une mission en France, Richelieu le distingue. Mais pendant des années encore la carrière de Mazarin est incertaine. Il assume d'obscures missions, il est vice-légat à Avignon, il est enfin nonce à Paris. Alors Richelieu se l'attache. Il lui accorde en 1639 des lettres de naturalisation et, en 1641, il lui obtient le chapeau de cardinal alors que Mazarin n'a jamais été ordonné prêtre (cardinal est encore un titre de noblesse qui n'implique pas que celui qui le porte soit prêtre). Au lendemain de la mort de Richelieu, le 5 décembre 1642, Mazarin prend sa place. Richelieu a eu à servir un roi. C'est d'un roi mineur que Mazarin fait l'éducation. Dès son arrivée au pouvoir, il doit faire face aux Grands. Le duc de Beaufort met en place avec d'autres ce que l'on appelle la "cabale des Importants", qui veut que Châteauneuf le remplace.
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« BOURBONS Louis XIV LE ROI CHEF D'ÉTAT 18 mal 1643 Mazarin, Premier ministre d'Anne d'Autriche Le 18 mai 1643, le testament de Louis XIII est officieUement cassé et la régence pleine et entière revient à Anne d'Autriche.

Le soir même, à la stupeur générale, la reine mère annonce qu'elle a décidé de placer le cardinal Jules Mazarin à la tête des affaires du royaume.

M azarin ! Un homme de Richelieu, son « meilleur élève » ! Celui qui a aidé à élaborer le testament de Louis XIII, instaurant un « conseil souverain de régence » et limitant les pouvoirs d'An- ne d'Autriche ! Comment la, reine mère peut-elle ne pas lui en vouloir ? Pourquoi prend-elle la décision si sur­ prenante de lui confier les rênes du pouvoir ? Appro­ chant des quarante et un ans, Jules Mazarin est certes d'un abord séduisant ; raffiné et cultivé, il cultive l'art de plai­ re.

Mais, tout en appartenant depuis 1636 au cercle des « créatures » du cardinal de Riche­ lieu, ce fin diploma­ te a eu l'habileté de ne pas s'aliéner la reine.

Lors de ses séjours en Italie, il a veillé à lui envoyer régulièrement des petits présents très féminins, eaux de toilette, gants parfu­ més, rosaires, médailles ou éventails, propres à combler une souveraine pieuse, mais néanmoins coquette.

A la mort de Richelieu, en dé­ cembre 1642, il a travaillé à se rapprocher, jusqu'à en prendre presque le contrôle, de l'en­ tourage catholique d'Anne d'Autriche .

Pour cela, il a fait « oublier» son passé d'homme du cardinal-ministre, mettant en avant sa formation romaine chez les jésuites, le service du pape et son titre de cardinal, qui ne peuvent qu'agréer au petit groupe de dévots qui conseille la reir:~e mère.

Peu à peu, il a réussi à apparaître comme un homme de paix, ca­ pable de s'entendre avec les Espagnols, qu'il connaît bien et dont il parle la langue -ce qui n'est pas la moindre de ses qualités aux yeux de la souve­ raine, attachée à ses origines ibériques.

L'homme de la situation Le 18 mai 1643, quand, après le lit de justice inaugural durant lequel le testament de Louis XIII a été cassé, Anne d'Autri­ che consulte son entourage, le nom de Mazarin est avancé par tous ses fidèles : aussi bien par le nonce Grimaldi, par son aumônier l'évêque de Beau­ vais Augustin Potier de Blanc­ mesnil, par son confesseur le père Vincent de Paul, que par ses conseillers Henri Auguste Loménie de Brienne et Henri. »

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